Actualités

  1. Budget 2023

 

Le budget est en hausse de 8 % par rapport à l’an dernier. Cela se traduit notamment par tous les travaux engagés sur les sites de la Nièvre, dont la création du Centre de Contact (CdC), la suppression chauffage au fuel sur Château et les actions de sobriété énergétique et l’équipement notamment pour le télétravail et les outils de visioconférence.

 

  1. Chantiers immobiliers sur le site de Nevers Barbusse/Baynac

 

Site de Barbusse : Les travaux initiaux consistaient en l’isolation par l’extérieur et le changement des ouvrants (environ 300 fenêtres).

Cependant, suite à la détection d’amiante dans la colle des ouvrants, le surcoût généré par le désamiantage préalable induit une réduction des travaux au strict changement des ouvrants. Les travaux se feront par étage et dureront 11 semaines environ par niveau. Chaque niveau neutralisé, les agents seront délocalisés dans une zone tampon au RDC ou mis en télétravail selon les volontés des agents (notamment par rapport aux nuisances sonores). Un échafaudage avec filet et une benne seront installés afin de limiter les flux des agents, des ouvriers et des matériaux.

Concernant le déménagement des bureaux, les agents seront amenés à conserver le strict minimum, car l’entreprise n’occupera qu’un espace d’un mètre cinquante à partir des fenêtres.

 

Site de Baynac : les travaux prévus suivent leur cours et consisteront au Rez-de-Jardin au relamping et désamiantage de l’ancien local du gardien avec la création d’un espace de convivialité, de l’installation de l’ATSCAF, de l’infirmerie et d’une salle d’eau.

Les travaux d’installation de la DIRCOFI (1er étage) sont terminés

Enfin concernant le RDC, l’accueil est en reconfiguration avec la mise en place de bureaux dans l’espace libre service.

 

  1. Préparation campagne IR

 

La présidente souligne qu’une force de plus de 40 agents est mise en place pour la campagne IR 2023. Un renfort est prévu avec l’arrivée des contrôleurs stagiaires et des auxiliaires recrutés par la direction. Solidaires souligne que la mise en place d’un SIP départemental va accentuer la charge de travail de celui-ci qui pour l’instant n’est pas chiffrable.

 

Devant ces faits, Solidaires interpelle la direction sur plusieurs points :

  • l’accueil physique et téléphonique avec l’ouverture de plages de RDV supplémentaires

  • la gestion des déclarations papier (20 000 l’année dernière)

  • la gestion des flux Gestpart et e-contacts

  • GMBI avec l’afflux des obligations déclaratives.

  • le soutien au CdC par 3 postes téléphoniques

  • un poste dédié au décrochage local

  • un poste dédié au décrochage des appels des France Service

  • un poste COBROWSING (navigation assistée pour l’usager)

Suite à ces points, Solidaires a notifié que les agents des services sont soucieux vis à vis de toutes ces tâches qui leurs incombent et insiste sur le fait que la charge mentale découlant de celles-ci deviendra un problème. Ainsi Solidaires sollicite la bienveillance sur les statistiques de service demandées pendant cette campagne.

De plus, Solidaires souligne la présence de plusieurs campagnes dans une même campagne avec en supplément le traitement de l’indemnité carburant.

Pour finir, Solidaires s’inquiète du fonctionnement de l’applicatif Gestpart qui sera sûrement saturé au vu de l’affluence sur une courte période des déclarations des usagers dans GMBI et de leurs déclarations de revenus.

 

  1. Bilan DUERP

 

L’assistante de prévention est chargée de collecter les observations remontées par les chefs de service et de les saisir dans l’applicatif dédié. La campagne de DUERP 2023 doit être finalisée pour la fin du mois d’avril.

Solidaires pointe du doigt que le principal risque relaté dans le DUERP correspond aux risques psychosociaux et rappelle que ces risques résultent de la suppression de postes depuis 20 ans et les réformes hasardeuses et leur non anticipation dans les services (externalisation de nos missions induisant les suppressions de poste en service, applicatifs métiers en version « dégradée » ou non ouverte)

 

  1. Questions diverses

 

Suite à des observations, la directrice par intérim est revenu sur le sujet des trop-perçus de rémunérations qui ont été prélevés sur la rémunération suivante sans information auprès des agents concernés. Elle indique que le SRH décline le principe strict des retenues sur salaires en tenant compte du fait que les salaires sont établis très tôt sans compter le changement de service RH paye en début d’année.

Le souci de lisibilité de l’écran de la pointeuse vers Nevers hôpital a également été rapporté.

Concernant la restauration, il a été évoqué le souhait, de certains agents, de pouvoir payer par chèque. Cette pratique pourra être accepté de manière exceptionnelle au cas par cas. De plus l’aide aux petites structures mentionnée durant la séance doit être réalisé par l’ARENFiP. Il restera en suspens la modalité, si accordé, de l’aide vers les agents mangeant à l’ARENFiP (réduction directement sur les prix affichés ou une réduction lisible sur le ticket).

Une aide supplémentaire est en attente au vue de la loi Egalim.

Le passage en force du texte de la réforme des retraites par le 49-3, loin de faire cesser la contestation l’a profondément renforcée. Les cortèges des manifestations du 23 mars ont été une déferlante pour réaffirmer l’opposition à la réforme des retraites portée par Borne et Dussopt, les salariés et fonctionnaires se sont fortement mobilisés ce 23 mars. Depuis plusieurs jours, les actions de blocage se sont multipliées : routes, autoroutes, ronds-points, incinérateurs, ports, raffineries, ...

La mobilisation connaît un rebond important dans la fonction publique, tandis que les jeunes, lycéens et étudiants, se sont lancés à fond dans la mobilisation, de nombreuses universités et lycées ont été bloqués. La pression monte contre le gouvernement.

Les cortèges imposants de manifestants battent des records et dépassent en nombre les manifestations antérieures (ainsi 800 000 manifestants à Paris, 3, 5 millions dans toute la France).

Poursuivons la mobilisation jusqu’à la victoire ! Retrait de la réforme des retraites !

Soyons présents en manifestation mardi 28 mars !

La dérive autoritaire de Macron aura eu comme résultat d’unir la population dans la rue et contre lui. L’allocution de Macron du 22 mars, droit dans ses bottes, n’a fait que renforcer la détermination des grévistes, son discours n’a été qu’une succession de mépris et une annonce des attaques à venir contre nos droits collectifs acquis par la lutte. Plus que jamais, soyons unis et déterminés face à ce gouvernement.

Mardi 28 mars 2023

 

Manifestation à Nevers

Départs à 14h00 au Banlay

(devant Jules Renard)

 

C’est pas les retraités qui coûtent cher !

Ce sont les actionnaires, le Medef et les banquiers !

 

L’intersyndicale vous invite à toute une semaine de contestation sociale :

 

  • Dimanche 19 mars à 11h00 : barbecue devant la préfecture

 

  • Lundi 20 mars à 7h15 : rassemblement devant EUROSIT à Nevers (10 Rue Georges Dufaud)

  • Lundi 20 mars à 16h00 : distribution au rond-point du pont Ciseau (devant le Mcdo du centre ville)

 

  • Mardi 21 mars à 11h45 : rassemblement devant PARAGON à Cosne-Cours-sur-Loire (39 Rue des Rivières Saint-Agnan)

 

  • Mercredi 22 mars à 3h45 : rassemblement devant le PPDC à Varennes-Vauzelles (15 Rue Gay Lussac)

  • Mercredi 22 mars à 13h30 : rassemblement devant l’hopital de Château-Chinon

 

  • Jeudi 23 mars à 11h00 : Manifestation à Nevers

    pique-nique tiré du sac + manif surprise avec 4 départs, pour rejoindre la préfecture !

    Solidaires partira du Banlay

 

  • Vendredi 24 mars à 13h30 : rassemblement devant SUMIRIKO à Decize (Caillots)

 

Toujours là, pas fatigués, on veut la même retraite qu’un député.

La mobilisation sociale est historique contre le projet de réforme des retraites, historique par la force de son rejet par 94 % des travailleurs, historique par l’unité des 8 organisations syndicales, historique par le nombre de manifestants dans les cortèges sur l’ensemble du territoire et dans la Nièvre, historique par le réveil social qu’elle a enclenché.

 

Depuis le début, Solidaires Finances Publiques 58, avec nos camarades de la CGT et de la CFDT de la DDFiP 58, s’est inscrit dans ce mouvement.

Face à ce rejet massif, l’ensemble de la macronie refuse tout dialogue social et s’entête à imposer sa réforme anti-sociale.

 

Après les mensonges et les tentatives de division, le président de la République a été mis en minorité à l’Assemblée Nationale et a décidé d’imposer par la force, via l’article 49-3, ce projet de loi socialement injuste, néfaste et illégitime.

 

  • Injuste parce que d’autres solutions existent pour assurer la pérennité du système de retraite par répartition. Ainsi, des politiques ambitieuses en matière de créations d’emplois, un plan massif d’augmentation générale des salaires, intégrant une stricte égalité femmes-hommes, des leviers de financements plus justes et solidaires, sont de nature à assurer l’avenir de nos retraites. Par ailleurs, le leitmotiv d’une économie exsangue n’est pas recevable, car de l’argent il y en a, et aux Finances on sait ça (entre 80 et 100 milliards d’euros de fraude fiscale chaque année).

  • Néfaste, car elle paupérisera les futurs retraités, retardera l’âge légal de la retraite à 64 ans et accélérera la durée de cotisations de 43 annuités dès 2027.

  • Illégitime parce que la majorité de la population est opposée à travailler plus longtemps.

A l’heure où, nous écrivons ces lignes, des milliers d’opposants se rassemblent sur la place de la Concorde, à l’appel de Solidaires, et dans de nombreuses villes pour crier leur colère et leur indignation face à ce déni démocratique. Contrairement, à ce qu’annonçait depuis plusieurs jours les médias, la population n’est pas ni résignée, ni fatiguée face au gouvernement.

 

C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des agents à continuer de se mobiliser,

 

  • En défendant une autre répartition des richesses permettant le financement et l’amélioration de notre modèle social ;

  • En discutant dans les assemblées générales des personnels des modalités d’actions ;

  • En participant aux actions interprofessionnelles partout sur le territoire ;

  • En s’inscrivant dans les appels à la grève et aux manifestations ;

  • Partout, et dans un cadre unitaire le plus large possible, mettons en avant nos revendications pour plus de justice fiscale, sociale et environnementale.

 

La démocratie ce n’est pas le gouvernement des financiers, par le MEDEF, pour le CAC 40 !

La démocratie c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple !

 

La retraite à 60 ans, on s’est battu pour la gagner, on luttera pour la conserver !