Actualités
Aujourd'hui, en raison de la vigilance orange crues/inondations pour une partie du département, nous avons adressé un mail à la Direction pour demander la possibilité de bénéficier d'autorisations d'absence :
"Les résidents de l'audomarois n'ont pas encore eu la possibilité d'assainir leurs maisons et ils doivent de nouveau faire face à des crues et inondations.
La Préfecture a placé 50 communes en vigilance orange crues-inondations.
Des collègues nous ont contactés puisqu'ils sont actuellement incapables de sortir de chez eux. Nous leur avons bien entendu conseillé de se rapprocher des RH et de l'action sociale.
Des collègues de Longuenesse présents sur le site, s'inquiètent de leur capacité à rejoindre leur habitation en fin de journée.
La circulation a notamment été interdite aujourd'hui dans la commune de Blendecques.
Nous sollicitons l'octroi de journées d'autorisation d'absence pour permettre aux collègues de faire de nouveau face à cette situation catastrophique et ce jusqu'à ce qu'ils soient en capacité de reprendre normalement leur activité.
Nous sollicitons également la possibilité pour tous les collègues des zones sinistrées de repartir chez eux, dans la mesure où ils peuvent encore le faire, et la banalisation de cette journée de travail pour ne pas impacter leurs pointages."
Réponse de la Direction : "Les recommandations d'un traitement des situations individuelles avaient déjà été données lors de la précédente crue aux chefs de service. Elles continuent de s'appliquer .
Des départs sur la plage fixe en accord avec les chefs de service et le recours au télétravail sont toujours possibles."
Si vous êtes résident·e d'une commune concernée ou si vous rencontrez des difficultés pour vos déplacements, il ne faut surtout pas hésiter à solliciter des autorisations d'absence afin d'éviter de vous mettre en danger.
Si vous rencontrez des problèmes pour obtenir des aménagements de votre organisation de travail ou toute autre difficulté, alors que vous devez faire face à cette situation climatique catastrophique, contactez-nous, nous vous apporterons notre aide.
La Formation Spécialisée du CSAL s'est réunie le 15 décembre 2023.
Tu trouveras ci-dessous un compte rendu de l'instance.
Bonne lecture,
Si tu as des questions ou besoin d'un complément d'information, n'hésite pas à nous contacter.
La section Solidaires Finances Publiques 62 vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2024.
Faisons de cette année, celle de la solidarité et de la défense de nos droits.
Nous devons, plus que jamais, être vigilant·es et ne pas laisser progresser les idées extrémistes. Nous devons défendre nos droits, nos libertés et celles de toutes et tous, nous ne devons rien laisser passer.
Faisons de cette année celle de la résistance et des luttes.
Notre pouvoir d’achat est attaqué et nous devons, plus que jamais, lutter pour le défendre pour que chacune et chacun puisse avoir un niveau de vie décent et penser à l’avenir sereinement.
Nous devons lutter pour que chacune et chacun bénéficie des mêmes droits et que les idées de l’extrême-droite dont s’empare notre gouvernement, ne progressent pas. Nous devons veiller à ce que le racisme et la xénophobie ne progressent pas dans les esprits et ne deviennent pas la norme.
Nous devons lutter pour l’égalité femmes-hommes et pour que les violences sexistes et sexuelles soient punies quel que soit le statut de celle ou celui qui en est l’auteur.
Nous ne devons pas oublier que la guerre meurtrit des populations et manifester notre soutien à celles et ceux qui souffrent.
Nous devons protéger notre planète et lutter pour que chacune et chacun prenne ses responsabilités et s’empare des gestes écologiques qui doivent devenir la norme. Les bouleversements climatiques (sécheresse, inondations, vents violents, manque d'accès à l'eau potable...) nous obligent à une transformation rapide de la société de consommation.
2023 a démontré que l’action syndicale pouvait se faire dans l’unité.
Nous avons manifesté uni·es contre la réforme des retraites et, même si nous n’avons pas réussi à nous faire entendre, nous avons démontré que l’unité pouvait nous aider à lutter pour nos droits.
Nous continuerons à être combattif·ives dans la défense de nos revendications salariales, dont les négociations ont été suspendues par un accès de mauvaise humeur du DG.
Nous devons faire de 2024 l’année de la réussite de nos combats syndicaux pour le bien de toutes et de tous.
Des négociations indemnitaires se sont engagées à la DGFiP depuis l’automne. Réclamées depuis 2 ans par les 4 organisations syndicales représentatives, elles se déroulent non pas entre le seul DG et les OS, mais bien entre la DGFiP et nous, ses 94 000 agents ! NOUS, de plus en plus éprouvés par les conditions d’exercice de nos missions. NOUS, fatigués des réformes brutales subies ces dernières années. NOUS, accablés par la stagnation de nos rémunérations.
Chacun de nous compte !
En 10 ans, en moyenne, 2 000 emplois ont été supprimés par an ! Ce sont donc 20 000 suppressions d’emplois que, NOUS, les 94 000 agents restants supportons en maintenant la DGFiP debout... cela sans aucune revalorisation de notre régime indemnitaire !
Chaque agent compte !
Depuis 2008, environ 3 milliards ont été économisés sur notre dos ! Et il n’y aurait pas d’augmentation du régime indemnitaire qui compte ??
Notre travail et l’exercice de nos missions le valent bien !
N'attendons pas encore 10 ans !
Récemment, 180 € et 200 €/mois ont été respectivement octroyés à nos collègues de la Santé et de l’Intérieur. Plus près de nous, lors de leurs négociations respectives, nos collègues douaniers ont obtenu en moyenne 110 €/mois, et 60 €/mois pour ceux de la DGCCRF.
Cette reconnaissance indemnitaire justifiée devrait-elle s’arrêter aux portes de la DGFiP ?
Pourtant, les réformes structurelles et fonctionnelles s’enchaînent et s’accentuent depuis de nombreuses années (de la fusion DGI/DGCP au NRP, en passant par la Loi de Transformation de la Fonction Publique), s’ajoutant à diverses « solutions » informatiques (PILAT, GMBI, GUFE...) et lois (ESSOC) aussi structurantes qu’impactantes.
Malgré nos mobilisations et nos oppositions, nous subissons les suppressions d’emplois, les suppressions de postes, la casse de nos missions, du réseau, la destruction de leurs droits et garanties, etc. dégradant nos conditions de travail et la qualité de nos missions.
Or, n’oublions pas que de l’argent il y en a : quand il s’est agi d’augmenter les hauts fonctionnaires, il a été possible de leur assurer un gain indiciaire moyen supérieur à 2 100 € par an tout en leur assurant une revalorisation massive de leurs régimes indemnitaires !
Aussi, n'oublions pas que chaque agent compte !
La DGFiP est le réservoir des suppressions d’emplois dans la fonction publique d’État depuis des années. Nous subissons restructurations, réorganisations et bouleversement de nos missions sans relâche. Il est grand temps de prendre en considération notre conscience professionnelle et notre technicité. Une plus-value bien méprisée par nos responsables administratifs et politiques... mais sans laquelle la DGFiP n’aurait plus la capacité de rendre le service public encore aujourd’hui attendu de nos concitoyens et de nos élus.
Un cap doit être franchi. C’est l’heure des comptes !
Le 29 JANVIER, jour de reprise des négociations, ENSEMBLE,
EXIGEONS NOTRE DÛ car nous sommes la valeur de la DGFiP.
NOUS SOMMES LA DGFiP !
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