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Hier, mardi 7 mars 2023, en amont de la manifestation, les agents des Finances Publiques des PO en grève (39,25%) ont bloqué la Direction de 7h00 à 10h30, avant de partir rejoindre le cortège interprofessionnel contre la réforme des retraites qui a réuni près de 30 000 personnes dans les rues de Perpignan.

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Les personnels réunis en assemblée générale ont décidé de reconduire la grève la semaine prochaine autour de l'appel national (calendrier et action restants à préciser).
L'appel à participer et à s'inscrire dans toutes les actions proposées par l'interprofessionnelle des PO, dans le but de maintenir la pression sur le gouvernement et pour le retrait de la réforme, a été lancé par l'intersyndicale DGFiP 66.
Nous vous invitons donc à y prendre part par tous les moyens et sous toutes les formes que ce soient, dès aujourd'hui.

Ce 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes, nous participerons à toutes les actions pour exiger l'égalité des droits entre les femmes et les hommes, pour exiger le retrait de ce projet mortifère pour tous et plus encore pour les femmes.
Rappel des actions à venir :

  • mercredi 8 mars : 17h00 au Medef, 18h00 au Castillet, de 19h30 jusqu'à 22h00 à l'ancienne gare.
  • jeudi 9 mars : à partir de 7h00 au Boulou, blocage de la frontière.

Nous appelons également les agents de la DGFIP à participer massivement à la nouvelle journée interprofessionelle du samedi 11 mars et à être encore plus massivement dans la rue pour faire reculer le gouvernement. Nous pouvons gagner !

Toutes et tous mobilisés et dans l'action jusqu'au retrait total du projet de réforme des retraites !

Depuis plusieurs années, les agents de la DGFIP subissent des décisions et des réformes qui contribuent inexorablement à détériorer leurs conditions de travail : mise en place du NRP, suppressions d'emplois, perte de pouvoir d'achat, perspectives de carrière réduites à peau de chagrin, réforme des retraites... Et bien d'autres encore !
Malheureusement, la situation ne va pas en s'améliorant avec la campagne d’évaluation 2023 qui voit l'arrivée d'un nouvel applicatif « ESTEVE ».

Nouveauté 2023 : le tableau synoptique devient littéral pour les cadres A, alors que jusqu'alors il était sous forme d'un profil croix. Les items restent les mêmes, mais il a été indiqué dans le guide de l'évaluation que le nombre d'items en « excellent » doit être impérativement limité à 4. Méfiance donc, une minoration drastique de votre Compte Rendu d’Évaluation Professionnelle (CREP) pourra être néfaste dans le cadre d'une mutation, d'une candidature sur un poste à profil ou encore d'une promotion.

Pour l'ensemble des agents de la DGFiP qui passent par la moulinette de l'évaluation, il y a des risques inhérents à l'exercice. Solidaires Finances Publiques vous alerte à nouveau sur les dangers, d'autant que cette année avec l'arrivée d'ESTEVE, l'administration va tenter de remettre à plat un certain nombre de choses et pas forcément à l'avantage des personnels.

La première étape de l'évaluation professionnelle, c'est l'entretien. Pour Solidaires Finances Publiques, l'entretien individuel nie la réalité de nos missions qui s'inscrivent dans une chaine de travail, dans un collectif.

Nous vous rappelons que l'entretien d'évaluation n’est pas obligatoire. Nous vous proposons ci-après un exemple possible de formulation pour boycotter l'entretien :

"Je ne participerai pas à l'entretien d'évaluation que vous me proposez. Dans un contexte de suppressions d'emplois, de "modifications" du réseau liées au NRP, il me semble difficile d'aller discuter d'objectifs alors même que nous n'avons plus les moyens d'exercer nos missions et que l'avenir est incertain."

Concernant les résultats obtenus, avec le NRP, où beaucoup d'entre vous ont changé de métier, avec les dysfonctionnements de la DGFiP et les restructurations permanentes, rien de tout cela ne doit être imputable aux personnels.

Par conséquent, si votre CREP ne vous satisfait pas (que vous ayez ou non boycotté l'entretien), vous devez formuler un recours : c'est votre droit, utilisez-le !

Nous nous tenons bien entendu à votre disposition pour vous accompagner tout au long du processus d'évaluation et notamment pour décrypter vos appréciations tant littérales que celles figurant dans votre profil croix. Nous reste disponible pour répondre à vos demandes et vos interrogations.

Cela fait déjà de nombreux mois que les représentants des personnels tirent le signal d'alarme sur ce service, et sur les agissements de la cheffe de service, sans que la direction de la DDFIP 66 n'y apporte de réponse efficace.

Un droit d'alerte a été déposé le 28 octobre 2022.

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L'enquête administrative a été menée par le biais d'entretiens individuels et s'est terminée le 5 décembre 2022.

La synthèse anonymisée de ces entretiens ainsi que le plan d'actions de la direction devaient être transmis avant le début des vacances de Noël. Visiblement, pour la DDFIP 66, ces vacances ont commencé le 17 février 2023, date à laquelle nous avons reçu ces documents... Et ce, malgré de multiples relances...

 

À l’issue de l’enquête menée par la Direction des PO et au regard des propositions de cette dernière afin de mettre fin aux faits évoqués dans le droit d’alerte concernant le SIP Réart, les organisations syndicales émettent unanimement un vote CONTRE le plan d’action proposé.

Plusieurs raisons motivent ce positionnement :

  • Nous avons rappelé que ce droit d’alerte n’est pas tombé d’un coup. Il faisait suite à un nombre important d’audiences et de signalements à la direction concernant des rapports conflictuels d’un nombre plus que significatifs d’agents avec la cheffe de service. Le droit d’alerte a été déposé suite à plusieurs congés maladies et personnes en détresse liés directement au management.

  • Même si l’on peut reconnaître que certaines propositions seraient de nature à améliorer la situation au sein du SIP Réart, les délais d’application et de réalisation desdites mesures (pour certaines à 7 mois et sans aucune garantie) laissent les agents « maltraités » dans une situation plus qu’inconfortable et ne permettent pas de répondre à l’urgence de la situation (au regard des multiples arrêts maladies notamment). Concrètement, un cadre A qui s’occupait du recouvrement serait en charge de l’assiette à 100 %, sauf que ce cadre A part prochainement en retraite. De même un poste d’adjoint A+ serait crée en plus, mais la direction annonce qu’il ne serait pas pourvu avant la mi-mai...

  •  Aucune explication ou recommandation claire n’est faite quant à l’attitude « autoritariste » et défaillante sur le plan relationnel et organisationnel relevée de la cheffe de service du SIP Réart, qui apparaît pourtant dans le rapport d’enquête comme l’un des principaux facteurs de stress chez de nombreux agents au sein de ce service. Ce positionnent fait ressortir un sentiment « d’impunité » en faveur de la Cheffe de service qui met les agents fragilisés par ces rapports tendus extrêmement mal à l’aise.

  • Rien n’est prévu par rapport aux prochains entretiens d’évaluation.

    Un droit d’alerte répond à une situation d’urgence et se doit d’être traité en urgence afin de lever des problématiques qui ne pourraient que s’aggraver dans le temps. 4 mois pour transmettre un plan d’action et 7 mois de plus pour la mise en œuvre de certaines actions... ce n’est pas entendable !

    Et pour couronner le tout, malgré le fait que tous les agents du SIP Réart aient signalé l’impact néfaste du manque d’effectifs (- 7 agents) au sein du service, la Direction a acté, en plein droit d’alerte, la suppression pure et simple de 3 postes… c’est encore moins compréhensible !

Les Organisations Syndicales signataires du Droit d’Alerte se positionnent donc contre le Plan d’Action proposé par la DDFIP des Pyrénées-Orientales.

Une réunion avec l'Inspecteur Santé et Sécurité au Travail (ISST) est prévue ce jeudi 2 mars. Il intervient en tant que médiateur sur le sujet. En cas de désaccord persistant sur les mesures permettant de lever le droit d'alerte, le dossier sera transmis à l'inspection du travail.

Dans l'état actuel de la situation, il est déplorable pour la direction locale de minimiser l'impact des conditions de vie au travail dégradées sur la santé des agents. Il est également indamissible de laisser pourrir une situation anxiogène dans la sphère professionnelle.

Le 7 mars, mettons la DDFIP 66 à l'arrêt !

Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salariés font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.

Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.

Ne nous laissons pas voler nos vies et notre droit à la retraite en bonne santé ! Rien ne justifie une telle réforme. Elle s’inscrit dans l’idéologie capitaliste qui vise à nous faire travailler toujours plus pour enrichir, les actionnaires et les plus riches.
Défendons nos droits, partageons le travail et les richesses. Toutes et tous en lutte et en grève pour nos retraites et faisons du 7 mars une véritable journée morte !

Un rassemblement de l'ensemble des agents de la DDFIP 66 est prévu devant la direction au square Arago à partir de 7H30.

Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable !

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