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Vous trouverez ci-après le lien vers un article très bien documenté de France 3 Bretagne sur l'évolution de notre administration et de nos missions:

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/enquete-exclusive-malaise-aux-impots-dans-les-centres-des-finances-publiques-l-humain-perd-du-terrain-2529592.html

Pour une fois, un journaliste qui n'a pas eu peur d'aller au contact et de se "mouiller"!

Le CTL était réuni aujourd’hui 14/04/2022 en présentiel, avec un ordre du jour assez chargé.

Le premier point concernait le bilan de la Formation Professionnelle, qui a pu reprendre en 2021 après une année 2020 assez compliquée, mais avec encore un grand nombre de formation organisées soit en e-formation, soit en distanciel via l’outil paperboard.

Le second point était consacré au bilan à mi-parcours du plan pour l’égalité professionnelle. Une rubrique y est consacrée dans Ulysse : http://ulysse.dgfip/metier/legalite-professionnelle.
Les débats nous ont conduit à évoquer, au-delà de l’égalité femme-homme, la lutte contre toutes les discriminations auxquelles nous pouvons toutes et tous être confrontés au quotidien.
Sur le sujet de la conciliation vie privée/vie professionnelle, Solidaires Finances Publiques a suggéré que soient développés (comme c’est le cas dans le privé), des services type conciergerie, garderie, crèche… dans les bâtiments ou à proximité des bâtiments d’État importants.

Le troisième point était consacré au budget, qui malgré les contraintes et les incertitudes tenant à la crise sanitaire, aux difficultés d’approvisionnement en matériaux et aux nombreux déménagements, a été géré « de manière très satisfaisante ».

Le quatrième point était consacré au fonds pour l’amélioration du cadre de vie (78000€ pour notre département).
Un groupe de travail avait examiné les propositions en amont lundi. 49 agents seulement avaient fait remonter des idées et/ou des besoins.
Le premier constat qui avait été fait, c’est qu’un grand nombre de propositions devaient être financées par d’autres budgets spécifiques : CDAS, CHSCT, voir pour certains, le budget DDFIP, amenant à écarter d’emblée ces propositions.
D’autres propositions ont été écartées soit en raison d’un coût trop élevé par rapport à l’enveloppe, soit de problèmes de faisabilité.
Une dizaine de propositions ont reçu un accord de principe et doivent désormais faire l’objet d’un chiffrage plus précis avant de pouvoir être définitivement retenues (avec des arbitrages peut-être à venir si le budget s’avérait insuffisant pour en financer l’intégralité).

Le dernier point était consacré à la campagne IR, qui malgré le couac de départ, est bien lancée. Peu de nouveautés annoncées si ce n’est l’arrivée d’une nouvelle application, GESTPART, qui devrait remplacer à relativement court terme ILIAD.
On peut cependant noter que la réception du public est de nouveau largement possible à compter de cette année et que des permanences seront tenues dans un certain nombre de MFS, situées dans des communes de taille relativement importante et où il y a encore (ou il y avait il y a peu) une trésorerie implantée.

Quelques questions diverses ont ensuite été posées par Solidaires Finances Publiques :
- un point sur le recrutement de contractuels effectué l’an passé et les éventuelles vacances encore subsistantes a été demandé
- la situation compliquée des services communs à Chalon a été évoquée, ainsi que les difficultés qui en découlent pour les agents du SIP
- concernant le télétravail, les agents de certains services sont fortement incités à demander des jours « flottants » plutôt que des jours fixes. Nous avons demandé s’il s’agissait là d’une consigne de la Direction et avons dénoncé cette pratique qui si elle apporte plus de souplesse aux chefs de service dans la gestion des effectifs, ne permet pas de facto aux agents de pouvoir s’organiser dans leur vie privée autour de jours fixes.

Elles n'avaient pas été revalorisées depuis 2006, ce qui fait qu'avec les hausses du carburant, celles et ceux qui avaient à utiliser leur véhicule personnel pour des déplacements professionnels avaient l'impression d'en être de leur poche.

Les négociations menées au niveau fonction publique ont permis d'enfin obtenir une revalorisation des indemnités kilométriques avec effet rétroactif au 01/01/2022 (normalement, sans action de notre part... mais ça reste à vérifier!)

Le texte du décret est à lire ici: pdf2022_nouveau_bareme_kilométrique.pdf

 

Plus de détails dans cet article, pour celles et ceux que ça intéresse: https://www.capital.fr/auto/prix-du-carburant-coup-de-pouce-surprise-pour-les-fonctionnaires-1431156

Ci-dessous, le tract pour la journée du 17 mars:

pdf220218_Egal_F_H_DGFiP_Final.pdf

 
 

Exigeons notre dû - La question du pouvoir d’achat, de la rémunération est désormais la question centrale pour la majorité de la population. Elle passe même, selon les derniers sondages, devant la question de la santé.

Cela ne nous surprend pas au vu de l’inflation galopante de ces derniers mois qui met toujours plus en difficulté de très nombreuses et nombreux salarié.es, retraité.es, précaires et jeunes de ce pays. Surtout que selon l’Insee, l’inflation devrait atteindre au 1er semestre 2022 entre 3 et 3,5 %. Il  y a encore quelques mois, les prévisions tournaient autour de 2,8 % pour début 2022. Sans oublier le scandale des profits engendrés pendant la crise sanitaire, notamment par une minorité. Ce ne sont pas les miettes données par le gouvernement, comme les chèques énergie, l’indemnité inflation ou l’augmentation de 0,9 % du SMIC, les quelques mesurettes pour les fonctionnaires qui vont résoudre les problèmes rencontrés par une majorité de la population ! C’est bel et bien l’augmentation des salaires qu’il faut plus que jamais revendiquer.

Faire entendre notre mécontentement à la DGFiP

Depuis des années, les agentes et agents de la DGFiP subissent suppressions d’emplois sur suppressions d’emplois, restructurations sur restructurations, détériorant à chaque fois un peu plus leurs conditions de travail. Depuis des années, les agentes et agents se sont « adapté.es » à toutes les évolutions afin d’assurer au mieux leurs missions de service public… mais sans jamais voir d’augmentation de leur rémunération. Certes, la DGFiP ne peut agir sur notre point d’indice mais elle peut augmenter notre rémunération en dégelant notre régime indemnitaire (ACF, IMT). Pour cela elle dispose de marges de manœuvre financières !

En juin prochain, la Direction Générale a décidé d’ouvrir des négociations sur le volet indemnitaire.

Dès à présent nous devons peser, nous mobiliser par tous les moyens, pour que les revendications que nous portons soient entendues :

  • L’attribution de 20 points de l’Allocation Complémentaire de Fonction (ACF) par an à l’ensemble des personnels.
  • La revalorisation de l’Indemnité Mensuelle de Technicité (IMT) à 200€ mensuels avec l’application du taux « normal » de pension civile, soit une majoration de 90€ par mois environ.
  • Le refus de tout dispositif de rémunération au mérite.

Après le 27 janvier, continuons à nous mobiliser par tous les moyens !

Ensemble le 17 mars pour une nouvelle journée interprofessionnelle !

Ensemble tous les autres jours pour exiger notre dû !