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Versailles, le 28 janvier 2020
Monsieur le Président du Comité Technique Local des Yvelines,
Le point principal de ce Comité Technique Local fait partie des récurrences annuelles au même titre que les feuilles d’automne s’accumulant sur les voies ferrées qui justifieraient les retards de trains. En cette période de vœux de nouvelle année, il ne sert à rien d’user de compliments à l’intention des agents de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) qui, lorsque l’on regarde la réalité, ne valent guère plus que des flagorneries … Au mieux : un roman d’entreprise mais sûrement pas la réalité dont témoigne Solidaires Finances Publiques.
Monsieur le Président du Comité Technique Local des Yvelines,
En cette fin d'année, il nous semble un peu déplacé de nous réjouir sur un plan professionnel après toutes les réformes que notre administration se voit imposées. Une question nous reste et nous taraude : la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) sait-elle vraiment ce qu'elle veut ?
S'il fallait interroger Solidaires Finances Publiques, la réponse est simple et évidente : un service public de qualité et des agents professionnellement épanouis. Malheureusement, les faits ne sont pas convaincants et nous amènent à croire en la fin du Service Public tel que nous le connaissons.
Monsieur le Président,
Les fédérations syndicales, avec les agents sont inquiets du devenir de l’action sociale ministérielle.
Les agents ont un attachement très fort à l’action sociale ministérielle qui s’est construite au fil des ans depuis 1945 mais dont l’essor à été plus particulièrement marqué depuis 1989, année marquée par un puissant mouvement de grève au Ministère. Les politiques sociales sont issues de ces combats de 1989 qui marquent prioritairement les « 30 ans de Bercy ». Conflit qui a mobilisé plus de 100 000 agents et qui a eu pour conséquence, le début d’une véritable action sociale au Ministère. SOLIDAIRES FINANCES en est fier.
Monsieur le Président,
Le contexte économique et social du pays est la résultante de la politique conduite par le gouvernement : une économie qui profite aux riches, un délabrement social pour les classes moyennes et les citoyens les plus fragiles.
Comment pourrait-il en être autrement à la vue des dernières mesures concernant entre autres l’indemnisation du chômage, le projet portant sur la réforme des retraites et l’abandon des services publics sur une grande partie du territoire ?
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