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La campagne de recensement des bénéficiaires des congés bonifiés pour la période allant du 1er avril au 31 octobre 2026 est en cours.

Le congé bonifié permet aux fonctionnaires originaires d’Outre-Mer, affectés en hexagone, de bénéficier tous les deux ans de la prise en charge de leurs frais de transport aller-retour vers leur territoire d'origine (d’aéroport à aéroport). La durée maximale du congé est de 31 jours consécutifs.

→ L’octroi de ce congé n’est pas automatique. Chaque année, de nombreux refus sont constatés. Voici donc ce qu’il faut retenir pour mettre toutes les chances de ton côté.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre du décret n°2020-851 du 2 juillet 2020, qui a réformé le dispositif, ainsi que de la circulaire NOR TFPF2320324C du 2 août 2023 venue préciser les critères d’appréciation du CIMM (Centre des Intérêts Matériels et Moraux).

Depuis deux ans, les agents dont le CIMM est situé en Polynésie française, Wallis-et-Futuna ou en Nouvelle-Calédonie peuvent également bénéficier du dispositif, qu’ils soient affectés dans un autre territoire d’Outre-Mer ou en hexagone.

Quelques précisions :

  • Le droit est étendu aux agents publics de l’État recrutés en CDI.
  • La condition d’ancienneté est réduite à 24 mois de service effectif (contre 36 mois auparavant).
  • La durée du congé bonifié est librement fixée dans la limite des 31 jours consécutifs, entre l’arrivée sur le territoire du CIMM et le retour vers la résidence administrative.
  • L’agent n’est pas tenu de consommer la totalité de ses congés annuels pour ce congé bonifié, mais il devra disposer d’un solde suffisant en congés/ARTT/CET/jours de fractionnement/récupération pour couvrir la durée du congé.
  • Il est possible, sur autorisation du chef de service, d’accoler des jours supplémentaires (solidarité familiale, proche aidant, don de jours), mais sans ouverture au droit à l’indemnité de cherté de la vie pour ces jours.

→ Pendant le congé bonifié, la rémunération suit les règles du territoire où l’agent se rend (y compris application de l’indemnité de vie chère le cas échéant).

Prise en charge des frais : les frais de transport de l’agent, de ses enfants et de son/sa conjoint(e) ou concubin(e) peuvent être pris en charge selon certaines conditions, notamment de ressources.

Cas particulier : mutation

  • Si un agent obtient une mutation vers son territoire d’origine la même année que le congé bonifié, le congé est annulé à compter de la date de publication du mouvement. Cette règle ne s’applique pas si l’agent est informé de la mutation après son départ en congé.
  • En cas de cumul de droits à un voyage pris en charge (mutation, formation, concours, etc.) dans une même période de 12 mois, seul un déplacement peut être financé. Le congé bonifié peut alors ne pas être pris en charge.

Procédure à suivre :
Tu dois transmettre un dossier complet comprenant :

  • la demande de congé bonifié signée par toi et par ton chef de service,
  • toutes les pièces justificatives exigées,
  • et, si c’est ta première demande, une fiche de renseignements CIMM.

Vérifie que ta direction a bien publié une note sur Ulysse local. Ton service RH devrait t’avoir contacté (ou le fera très prochainement). En attendant, tu peux anticiper en commençant à préparer ton dossier.

Attention aux points suivants :

  • Il faut pouvoir justifier que ton CIMM est toujours d'actualité.
  • Remplir les critères de priorité CIMM pour une mutation n’assure pas automatiquement l’obtention du congé bonifié.
  • Le manque d'attaches actuelles dans le territoire d’origine ou l’absence de demande de mutation peuvent être des motifs de refus.

En cas de refus :
Le SARH notifiera le refus à ta direction avec ses motifs. Tu peux adresser un recours gracieux auprès du bureau compétent du SARH si tu souhaites contester la décision.

→ En cas de problème ou de refus, tu peux nous contacter à cette adresse en indiquant en objet "NOM, Prénom / congés bonifiés" : //solidairesfinancespubliques.org/Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

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L’âge d’entrée dans le dispositif de retraite progressive est abaissé de 62 ans à 60 ans1.

Ceci s’appliquera aux retraites progressives prenant effet à partir du 1er septembre 2025.

 

Les décrets fixant l’âge permettant d’accéder à la retraite progressive sont parus le 23 juillet 2025 au Journal officiel. La mesure entrera en vigueur au 1er septembre 2025.

À compter du 1er septembre 2025, il sera possible d’accéder à la retraite progressive dès 60 ans. Cette mesure vient d’être confirmée par 2 décrets parus au Journal officiel du 23 juillet 2025.

Actuellement, vous pouvez prendre une retraite progressive entre 60 et 62 ans selon votre année de naissance (par exemple, 61 ans et 6 mois si vous êtes né en 1966 ; 62 ans si vous êtes né à partir de 1968).

Qu’est-ce que la retraite progressive ?

Ce dispositif permet d’aménager sa fin de carrière et de bénéficier d’une fraction de sa retraite tout en poursuivant une activité professionnelle réduite. La personne peut ainsi continuer à cotiser jusqu’à sa retraite « complète ».

Exemple :

Un salarié ayant un temps partiel à 60 % pourra percevoir 40 % de sa pension. Un salarié ayant un temps partiel à 50 % pourra percevoir 50 % de sa pension.

Les conditions pour bénéficier de la retraite progressive
  • À partir du 1er septembre 2025, avoir 60 ans.

  • Réunir au moins 150 trimestres (37,5 années) pour la retraite, tous régimes de base confondus.

  • Exercer une activité réduite ou à temps partiel représentant entre 40 et 80 % d’un temps complet. Il vous faudra l’accord de votre employeur (le refus devra être « motivé ».

Si vous êtes salarié, vous pouvez faire votre demande de retraite progressive sur le site de l’Assurance retraite. Elle doit être effectuée 5 mois avant la date à laquelle vous souhaitez la faire démarrer.

Qui est concerné ?

Les 2 décrets parus le 23 juillet 2025 concernent :

  • d’une part, les assurés relevant du régime général, des régimes spéciaux et notamment du régime de la fonction publique de l'État, du régime des salariés et non-salariés agricoles et des régimes d'assurance vieillesse des professions libérales et des avocats ;

  • d’autre part, les agents des collectivités locales et les ouvriers des établissements industriels de l'État.

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051942058

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051942071

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Une étude de l’Insee publiée ce 23 juillet indique une nouvelle baisse des rémunérations en euros constants en 2023 des fonctionnaires dans les 3 versants de la fonction publique.

Ces baisses de 0,3 % pour le versant État à 0,9 % pour les versants territoriaux et hospitaliers ne sont pas une surprise, tant la situation salariale des agent·es publics est difficile. Ces chiffres sont une confirmation de la dégradation constante de la rémunération dans la fonction publique.

Face à ces chiffres, les annonces du Premier Ministre de mi-juillet pour le budget 2026 qui prévoient l’absence de toute mesure de revalorisation salariale tout autant que catégorielle sont inacceptables.

Pour rappel, les agents·es publics ont également subi en 2024 la suppression de la garantie individuelle pouvoir d’achat ainsi que la baisse de l’indemnisation du congé maladie ordinaire y compris pour les femmes enceintes.

Cette situation ne peut plus durer.

Celles et ceux qui font tenir les services publics par leur engagement sans faille, alors que les moyens de travailler leur sont supprimés chaque année un peu plus, dégradant les conditions de travail et la qualité des services publics, ne peuvent être une nouvelle fois sacrifié·es sur l’autel de l’austérité.

C’est collectivement que nous devons construire la riposte face à ces politiques de destruction sociale alors même qu’il est possible de trouver de l’argent que ce soit à travers la lutte contre la fraude fiscale ou la conditionnalité des aides aux entreprises par exemple.

Pas d’économies sur nos vies.

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