En Région Occitanie, les dossiers des villes de Decazeville (12) , Cahors (46) , Mende (48), Tarbes (65) et Perpignan (66) figurent parmi les 50 retenues par le comité interministériel de sélection des collectivités locales candidates à l'accueil de services de la DGFiP.
Mais qu'elle est la réalité derrière cette annonce ?
Avant de s'enthousiasmer de cette sélection, revenons sur le calendrier.Des services d’Île-de-France (1 500 agents) et de métropoles régionales -mais lesquelles : Toulouse, Montpellier ?- (1 000 agents) vont être délocalisés, d’une façon progressive sur une période de 6 ans, de 2021 à 2025. Plus de 400 communes se sont portées candidates mais seules 250 ont présenté un dossier complet et/ou exploitable.
La première sélection des 50 villes qui verront des emplois implantés vient d’être dévoilée. Une seconde vague de 15 à 20 agglomérations le sera en avril prochain. La carte et la liste des communes présélectionnées sur le lien suivant
Rien n'est donc encore acté. Et des questions essentielles se font jour : quels services vont être délocalisés ? Quelle sera la gestion des effectifs ? Quel intérêt pour la population ?
Nous espérons des éléments complémentaires dans les jours à venir.