Actualités
Les OS tiennent une audioconférence quotidienne avec la direction pour évoquer la situation des agent·es et des services de la DDFIP.
Hier, 23 mars, 138 agent·es étaient physiquement présent·es sur leur lieu de travail en Eure et Loir soit 24% des effectifs contre une moyenne nationale de 22%. 38 agent·es télé-travaillaient.
6 agent·es de la DDFIP 28 sont placé·es en quatorzaine en raison d'un contact avec un cas probable de Covid 19 ou parcequ'ils présentent des symptômes de la maladie.
Nous insistons depuis le début de la crise sanitaire sur la nécessité de limiter le plus possible la présence physique des agent·es pour réduire les risques de transmission du virus. La situation du centre de contact a été réglée la semaine passée dans un service où, tant la nature de l'activité que les sollicitations des usager·es, ne justifiaient pas une présence significative des collègues.
Un redéploiement des ordinateurs portables est en cours vers les missions qualifiées de prioritaires. 17 portables supplémentaires ont été alloués par la DISI. A terme, 90 portables devraient être mis à disposition des collègues affectés à ces tâches.
Il va de soi, mais l'évidence n'est semble t-il pas toujours partagée par tous, que les collègues qui sont privé·es de leur unique poste de travail professionnel en raison de ces réaffectations, ne doivent pas utiliser leurs équipements personnels pour continuer à effectuer des tâches jugées non prioritaires...
Nous n'avons pour l'heure pas eu de retour d'agent·es sur d'éventuelles difficultés avec les forces de l'ordre dans le département pour justifier de la nécessité des déplacements professionnels. Si toutefois c'était le cas, et après nous avoir informés, il convient de saisir le secrétariat du directeur qui alertera la préfecture.
N'hésitez pas à nous solliciter en cas de problème ou de question.
Un numéro : 06 16 40 27 67
Nous restons sur le pont, en lien avec le bureau national, pour faire face aux difficultés qui pourraient apparaître.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de confinement de la population, la DDFIP 28 a activé le plan de continuité de l’activité.
Tous les agent·es qui ne n’exercent pas des missions prioritaires sont tenu·es de rester chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Pour les missions prioritaires, il convient de privilégier au maximum le télétravail. Des plannings ont été établis pour limiter la présence des agentes et des agents au bureau. Toutes les tâches non prioritaires doivent être suspendues.
Nous vous rappelons que les agent·es qui gardent leurs enfants n’ont pas à exercer de télétravail. Nous vous remercions donc de ne pas donner suite aux sollicitations des chefs de service qui ne respecteraient pas cette exigence.
Enfin, il va de soi que le télétravail implique l’utilisation exclusive de matériels de la DGFIP. Les demandes visant à inviter les agent·es du centre de contact à utiliser leurs téléphones portables personnels pour répondre aux usagers sont sans objet…
En cas de difficulté ou de question, en particulier sur la notion de mission prioritaire, vous pouvez nous joindre au 06 16 40 27 67. Nous les relaierons au cours de l’audioconférence quotidienne avec la direction.
Les militant·es de Solidaires Finances Publiques restent à vos côtés pendant cette période inédite.
Bon courage
Chartres, le 16 mars 2020,
Monsieur le Directeur,
Les consignes de la Direction générale communiquées hier n'ont pas été appliquées ce matin par certains chefs de service.
A 8h30, la responsable du SIP de Chartres et le responsable de la division Bils ont demandé l'ouverture de l'accueil physique du CDFIP de Chartres.
Il a fallu compter sur le bon sens des collègues d'accueil, informé·es par nos soins, pour maintenir le site fermé. A la suite d'échanges avec ses agent·es, le chef de la BDV se refuse à adresser un message pour donner la consigne de suspension des interventions extérieures…
Nous vous avions alerté dès mercredi dernier sur la nécessité d'anticiper les mesures de restriction des échanges avec l'ensemble des publics, faute de pouvoir mettre en œuvre rapidement les mesures barrières.
Nous constatons avec regret que vous ne tenez pas compte de ces mises en garde et demeurez attentiste . Rien n'a ainsi été fait pour préserver la santé des collègues de l'accueil la semaine dernière !
Diriger c'est prévoir ! L'exemple de ce matin illustre les conséquences de ce manque d'anticipation.
Au delà de la santé au travail des agentes et des agents dont vous êtes directement et personnellement responsable, il convient de prendre toutes les mesures de nature à ralentir la progression de l’épidémie.
Aussi, dès aujourd’hui, nous vous demandons solennellement d’anticiper les mesures de confinement à venir afin de permettre de prendre sereinement les dispositions nécessaires.
Identifier les missions urgentes et indispensables à la continuité de l’activité : la DG a établi une liste qu’il convient probablement de compléter (exemple du versement des avances mensuelles aux collectivités) en conservant une approche restrictive de la notion de mission prioritaire.
Donner une consigne claire de suspension des autres tâches telles que les poursuites automatisées...
Recenser les moyens nécessaires à l'exécution des tâches prioritaires et les agentes et les agents encore disponibles pour les réaliser. Leur attribuer en priorité les ordinateurs portables.
Nous rappelons notre opposition au télétravail des agentes et des agents qui doivent assurer la garde de leurs enfants et vous demandons de faire cesser immédiament les sollicitations de ces agent·es par sms des chefs de service.
En tout état de cause, les capacités déjà très limitées des réseaux internet dans le département font obstacle à un recours large au télétravail.
Annoncer la délivrance d'autorisations d'absence spéciales pour tous les agent·es et la réalisation en télétravail des tâches indispensables.
Mettre en place des moyens de communication et de diffusion de l'information pour l'ensemble des agentes et les agents qui resteront à leur domicile.
Assurer sans délai une communication officielle des mesures prises à destination de l'ensemble des agentes et des agents .
Nous demandons par ailleurs la tenue quotidienne d'un point d'information avec les représentant·es des OS afin de connaître notamment l'évolution de la situation épidémiologique dans le département, l'éventualité de dépistages positifs chez des collègues et d'une manière générale la situation des différents services.
Pour la section Solidaires Finances Publiques d'Eure et Loir
David Boilet
Chèr·es adhérent·es,
La journée d'information sur les enjeux de la réforme des retraites prévue le 24 mars et l'assemblée générale de notre section du 9 avril sont reportées à une date ultérieure.
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