Actualités

logo eure et loir

Dans le combat au long court que Solidaires Finances Publiques mène contre le démantèlement du réseau de proximité, les militant·es de la section interviennent dans le cadre de la campagne électorale des élections municipales.

La section se rend aux réunions publiques des candidat·es dans les communes où une trésorerie est menacée. Nous les interpellons publiquement pour leur proposer des actions communes en vue de constituer un front commun élus-représentant·es des personnels. Au-delà des pétitions de principe sur l’opposition aux fermetures, nous souhaitons obtenir des engagements concrets des futurs élu·es.

La présence des services publics de proximité est en effet un élément déterminant de l’attractivité et du développement économique d’une commune. Et la DGFIP participe depuis trop longtemps à la dévitalisation du monde rural et péri-urbain.

L’accueil fait aux militant·es de Solidaires Finances Publiques est toujours bienveillant. Les habitantes et les habitants des communes concernées partagent nos revendications et nous encouragent.

Le projet de démantèlement des services publics de la DDFIP est unanimement dénoncé. Il n’est pas légitime !

Le conseil départemental et le président de l’AMRF qui ont signé une convention avec la DDFIP vont devoir s’expliquer.

Avant de signer un texte, il faut le lire Messieurs les élus ! Cette convention léonine ne comporte en effet aucun engagement précis de la part de la DGFIP.

Nous publierons prochainement les engagements que élu·es auront pris pour prendre part à ce combat à nos cotés.

 

Intervention de l'Union syndicale Solidaires 28, Chartres, Mardi 3 mars 2020

 

Nous sommes aujourd'hui rassemblé·es pour dénoncer ce projet de réforme des retraites.

Trois mois que nous sommes mobilisés pour obtenir le retrait de ce texte...trois mois que nous manifestons, que nous enchaînons les jours de grève, que nous organisons des actions, des blocages divers et variés.

Et toujours le même mépris de ce gouvernement et de sa majorité. Le même refus d'entendre le rejet massif d'une réforme qui appauvrira la très grande majorité des retraité·es.

Nous sommes aujourd'hui rassemblé·es pour dénoncer le passage en force de ce gouvernement qui a décidé de recourir à l'article 49-3 de la Constitution pour interrompre le débat parlementaire.

Débat parlementaire qui a permis de relayer ce que nous dénonçons depuis des mois maintenant :

Une contre-réforme régressive, destinée à saborder la retraire par répartition ;

à casser les solidarités, pour offrir aux marchés financiers l'argent des retraites, en développant, en creux, la capitalisation pour celles et ceux qui auront les moyens de se constituer un complément de revenus destiné à compléter une pension devenue insuffisante pour maintenir un niveau de vie digne.

Dans le cadre du « parlementarisme rationalisé » qui organise la toute puissance de l'exécutif sous la Vème République, le premier ministre peut engager, en vertu de l'article 49-3 de la Constitution, la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi. En l'absence d'adoption d'une motion de censure dans les 24 heures, le texte est réputé adopté, sans vote...

logo eure et loir

L'intersyndicale départementale CGT , FO, FSU, Solidaires appelle à un rassemblement massif demain, Mardi 3 mars, à 17H30 devant la préfecture à Chartres pour dénoncer le coup de force du gouvernement qui a mis un terme aux débats à l'assemblée nationale en annonçant l'utilisation du 49-3.


Ainsi face à une majorité fébrile et un débat qui souligne tout à la fois les pièges de ce texte et l'amateurisme des députés de la majorité, le Gouvernement souhaite mettre un terme aux discussions...

La mobilisation continue donc pour obtenir l'abandon de cette contre réforme délètère…

Elle ne s'arrétera pas avec l'adoption du texte mais va au contraire s'inscrire dans la durée jusqu'à 2022 !



Toutes et tous devant la préfecture demain à 17H30 !