Actualités
Vendredi 3 Avril, 101 agent·es étaient physiquement présent·es, 66 en télétravail. 10 agent·es sont placé·es en quatorzaine dont 5 pour des symptômes probables de coronavirus.
Après des demandes réitérées au plan local et des consignes de la direction générale suite à l’intervention des organisations syndicales nationales, nous avons enfin obtenu le PCA par service pour nous permettre de vérifier non seulement que les agent·es présent·es relevaient bien de missions prioritaires, mais en outre qu’il n’était pas possible d’exercer ces missions en télétravail. Nous avons en particulier attiré l’attention de la direction sur la situation de la trésorerie de Dreux municipale, où apparaissait encore un nombre significatif d’agent·es sur le site.
Il reste encore quelques progrès à réaliser mais la reconfiguration et le redéploiement des ordinateurs portables ralentissent le passage de certains collègues en télétravail.
Campagne IR : Le ministre des comptes publics a annoncé le report de l’ouverture de la campagne IR au 20 avril. Au plan national, il a été décidé que la campagne serait réalisée sans accueil physique généraliste. La direction a fait l’acquisition de téléphones portables pour permettre aux collègues des SIP de répondre au téléphone en télétravail. Des plexiglas devraient être installés au centre de contact sur chaque marguerite.
Plan de solidarité. Les SIE mais plus encore le centre de contact sont sollicités par des entreprises pour obtenir des renseignements sur les modalités de mise en œuvre de ce plan. En principe, les demandes dématérialisées seront traitées en administration centrale. Une note à venir doit faire le point des demandes papiers. Les anomalies décelées feront l’objet d’un contrôle par le PCE.
Campagne des entretiens individuels : La campagne des entretiens individuels est interrompue et les délais de recours sont suspendus
Mutations : les publications des mouvements d’agent·es A,B,C sont reportées. La date d’effet des mouvements du 1er septembre est maintenue.
Frais de déplacement des agent·es et frais de repas: Nous avons interrogés la direction sur les modalités de la mise en oeuvre du décret relatif à la prise en charge des frais de repas des agent·es sur site qui ne peuvent plus bénéficier de la restauration collective. A ce stade, la direction ne disposait pas d'information pratique sur ce dispositif. Nous avons également attiré l'attention sur la situation des collègues qui n'ont plus accès aux transports en commun pour venir travailler: sur ce point rien n'est prévu à cette heure...
Ouverture des droits ARTT et consommation des congés : Deux questions restaient en suspens depuis plus de dix jours maintenant en dépit des questions posées à la DG et aux ministres.
Le placement contraint en autorisation d’absence est-il de nature à restreindre l’ouverture de droits ARTT ? Le ministre a répondu vendredi que les textes ne permettent pas l’attribution de droits ARTT dès lors que les agent·es sont placé·es en autorisation d’absence.
Cette position inacceptable n’est pas étonnante. Rappelons que Monsieur Dussopt avait dans un premier temps refusé la suspension du jour de carence pour les fonctionnaires atteints par le coronavirus ! La pression des organisations syndicales a contraint le gouvernement à revenir dessus…
Il doit en aller de même pour l’ouverture des droits ARTT ! Il n’est pas question de remettre en cause une fois de plus les droits des agent·es !
La question de la substitution contrainte de congés ou de jours ARTT aux autorisations d’absence n’a pas connue de réponse. Il est évident que le Gouvernement temporise sur ce point et n’annoncera sa décision qu’a posteriori….
Nous combattrons toute attaque des droits à congé des agentes et des agents !
Vous pouvez nous contacter pour nous faire part de vos questions au 06 16 40 27 67. Nous les relaierons au cours de l'audioconférence quotidienne que nous tenons avec la direction.
Les OS tiennent une audioconférence quotidienne avec la direction pour évoquer la situation des agent·es et des services de la DDFIP.
Hier, 23 mars, 138 agent·es étaient physiquement présent·es sur leur lieu de travail en Eure et Loir soit 24% des effectifs contre une moyenne nationale de 22%. 38 agent·es télé-travaillaient.
6 agent·es de la DDFIP 28 sont placé·es en quatorzaine en raison d'un contact avec un cas probable de Covid 19 ou parcequ'ils présentent des symptômes de la maladie.
Nous insistons depuis le début de la crise sanitaire sur la nécessité de limiter le plus possible la présence physique des agent·es pour réduire les risques de transmission du virus. La situation du centre de contact a été réglée la semaine passée dans un service où, tant la nature de l'activité que les sollicitations des usager·es, ne justifiaient pas une présence significative des collègues.
Un redéploiement des ordinateurs portables est en cours vers les missions qualifiées de prioritaires. 17 portables supplémentaires ont été alloués par la DISI. A terme, 90 portables devraient être mis à disposition des collègues affectés à ces tâches.
Il va de soi, mais l'évidence n'est semble t-il pas toujours partagée par tous, que les collègues qui sont privé·es de leur unique poste de travail professionnel en raison de ces réaffectations, ne doivent pas utiliser leurs équipements personnels pour continuer à effectuer des tâches jugées non prioritaires...
Nous n'avons pour l'heure pas eu de retour d'agent·es sur d'éventuelles difficultés avec les forces de l'ordre dans le département pour justifier de la nécessité des déplacements professionnels. Si toutefois c'était le cas, et après nous avoir informés, il convient de saisir le secrétariat du directeur qui alertera la préfecture.
N'hésitez pas à nous solliciter en cas de problème ou de question.
Un numéro : 06 16 40 27 67
Nous restons sur le pont, en lien avec le bureau national, pour faire face aux difficultés qui pourraient apparaître.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de confinement de la population, la DDFIP 28 a activé le plan de continuité de l’activité.
Tous les agent·es qui ne n’exercent pas des missions prioritaires sont tenu·es de rester chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Pour les missions prioritaires, il convient de privilégier au maximum le télétravail. Des plannings ont été établis pour limiter la présence des agentes et des agents au bureau. Toutes les tâches non prioritaires doivent être suspendues.
Nous vous rappelons que les agent·es qui gardent leurs enfants n’ont pas à exercer de télétravail. Nous vous remercions donc de ne pas donner suite aux sollicitations des chefs de service qui ne respecteraient pas cette exigence.
Enfin, il va de soi que le télétravail implique l’utilisation exclusive de matériels de la DGFIP. Les demandes visant à inviter les agent·es du centre de contact à utiliser leurs téléphones portables personnels pour répondre aux usagers sont sans objet…
En cas de difficulté ou de question, en particulier sur la notion de mission prioritaire, vous pouvez nous joindre au 06 16 40 27 67. Nous les relaierons au cours de l’audioconférence quotidienne avec la direction.
Les militant·es de Solidaires Finances Publiques restent à vos côtés pendant cette période inédite.
Bon courage
Chartres, le 16 mars 2020,
Monsieur le Directeur,
Les consignes de la Direction générale communiquées hier n'ont pas été appliquées ce matin par certains chefs de service.
A 8h30, la responsable du SIP de Chartres et le responsable de la division Bils ont demandé l'ouverture de l'accueil physique du CDFIP de Chartres.
Il a fallu compter sur le bon sens des collègues d'accueil, informé·es par nos soins, pour maintenir le site fermé. A la suite d'échanges avec ses agent·es, le chef de la BDV se refuse à adresser un message pour donner la consigne de suspension des interventions extérieures…
Nous vous avions alerté dès mercredi dernier sur la nécessité d'anticiper les mesures de restriction des échanges avec l'ensemble des publics, faute de pouvoir mettre en œuvre rapidement les mesures barrières.
Nous constatons avec regret que vous ne tenez pas compte de ces mises en garde et demeurez attentiste . Rien n'a ainsi été fait pour préserver la santé des collègues de l'accueil la semaine dernière !
Diriger c'est prévoir ! L'exemple de ce matin illustre les conséquences de ce manque d'anticipation.
Au delà de la santé au travail des agentes et des agents dont vous êtes directement et personnellement responsable, il convient de prendre toutes les mesures de nature à ralentir la progression de l’épidémie.
Aussi, dès aujourd’hui, nous vous demandons solennellement d’anticiper les mesures de confinement à venir afin de permettre de prendre sereinement les dispositions nécessaires.
Identifier les missions urgentes et indispensables à la continuité de l’activité : la DG a établi une liste qu’il convient probablement de compléter (exemple du versement des avances mensuelles aux collectivités) en conservant une approche restrictive de la notion de mission prioritaire.
Donner une consigne claire de suspension des autres tâches telles que les poursuites automatisées...
Recenser les moyens nécessaires à l'exécution des tâches prioritaires et les agentes et les agents encore disponibles pour les réaliser. Leur attribuer en priorité les ordinateurs portables.
Nous rappelons notre opposition au télétravail des agentes et des agents qui doivent assurer la garde de leurs enfants et vous demandons de faire cesser immédiament les sollicitations de ces agent·es par sms des chefs de service.
En tout état de cause, les capacités déjà très limitées des réseaux internet dans le département font obstacle à un recours large au télétravail.
Annoncer la délivrance d'autorisations d'absence spéciales pour tous les agent·es et la réalisation en télétravail des tâches indispensables.
Mettre en place des moyens de communication et de diffusion de l'information pour l'ensemble des agentes et les agents qui resteront à leur domicile.
Assurer sans délai une communication officielle des mesures prises à destination de l'ensemble des agentes et des agents .
Nous demandons par ailleurs la tenue quotidienne d'un point d'information avec les représentant·es des OS afin de connaître notamment l'évolution de la situation épidémiologique dans le département, l'éventualité de dépistages positifs chez des collègues et d'une manière générale la situation des différents services.
Pour la section Solidaires Finances Publiques d'Eure et Loir
David Boilet
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