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  Madame la Directrice,

 

Qu’ont fait la fonction publique et ses agents pour être la cible privilégiée des attaques du gouvernement ? Qu’avons-nous fait pour que le ministre de la Fonction publique nous haïsse autant ?

Nous avons tous entendu que notre pays entrait dans une période d’austérité et de restrictions budgétaires. Mais comme à son habitude, le gouvernement a pris le parti de taper sur la fonction publique et ses emplois pour faire des économies de bout de ficelles. Bien loin des engagements du COM 2023/2027, la DGFIP devra une nouvelle fois supporter la perte de 550 ETP soit près de 25 % des suppressions d’emplois annoncés dans la fonction publique d’État. Depuis 2008, la DGFIP a perdu près de 27 % de ses effectifs mettant toujours plus à mal le bon exercice de nos missions et détériorant les conditions de travails des agents. La DRFIP 33 n’est pas en reste puisque ce sont 422 emplois girondins qui ont été supprimés depuis 2012. Quel sera le coût en 2025 ? Notre syndicat refuse que les crédits de personnels redeviennent la variable d’ajustement pour résorber les déficits publics !

Le ministre de la fonction publique M. Kasbarian a annoncé que le Gouvernement amenderait le projet de loi de finances afin de :

  • porter de un à trois le nombre de jours de carence en cas d’arrêt-maladie des fonctionnaires.
  • amputer la rémunération des fonctionnaires de 10% durant les trois mois de congé maladie ordinaire.

Le ministre de la fonction publique s’apprêterait à supprimer la GIPA, en l’annonçant dans son agenda social et à travers le projet de loi de finances.

Cette garantie individuelle de pouvoir d’achat avait depuis 2008 l’objectif de compenser le gel du point d’indice des fonctionnaires. Elle était réservée aux agent·es dont l’évolution du traitement indiciaire brut sur les 4 dernières années était inférieure à l’évolution de l’indice des prix à la consommation.