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En cette période de déconfinement presque généralisé, le « Conflit de Canard » est de retour ! Pendant le confinement et ses contraintes, nous n'avons pas cessé notre activité, bien au contraire, et chaque adhérent.e de Solidaires Finances Publiques a reçu quasiment quotidiennement les comptes rendus des audio-réunions avec la Direction, les commentaires du syndicat et des communiqués du Bureau National.

Aujourd'hui, dans ce 45ème numéro, tu trouveras toute une série d'infos et d'analyses post confinement sur les congés, la prime Covid, les mutations, le retour à « l'anormal », le NRP, le dialogue dit social, la souscription congrès, les adhésions...

En te souhaitant une bonne lecture, nous espérons pouvoir tenir des HMI pour la rentrée de septembre et repartir ensemble au combat pour que le jour d'après ne soit pas pire que le jour d'avant !

pdfLire le Conflit n45

bisou barriere

Le 26 mai, nos organisations ont rendu public un plan de sortie de crise regroupant 34 mesures pour répondre aux urgences sociales et écologiques. Parmi ces mesures, le droit à la santé pour toutes et tous partout : la pandémie du Covid 19 a montré à quel point il doit être une priorité absolue. Et à quel point il relie les enjeux sociaux et écologiques. L’urbanisation et la déforestation sans limites et avec elles, la disparition des espaces naturels, sont une des causes avancées dans la propagation de ce type de virus des espèces sauvages vers l’espèce humaine. Sa propagation sur l’ensemble du globe est quant à elle directement en lien avec le développement exponentiel des transports aériens. De même que la pollution de l’air par les particules fines favorise les maladies respiratoires, et que des maladies chroniques liées à un environnement dégradé ou à une alimentation de mauvaise qualité, comme les cancers, l’obésité ou le diabète, augmentent nettement les risques de cas graves.

Le nombre de cas ou de suspicions COVID-19 recensés au lundi 25 mai est de 210 et 110 agents restent placés en quatorzaine.

Le taux d’agents présents dans les services au niveau national est de 48 % (46 153 agents) et de 24 % en télétravail, soit une “force de travail” de 72 %.

Au niveau des directions départementales, on dénombre 52 % d’agents en présentiel et 19 % en télétravail.

Pour la DDFiP des Landes, 66 % d’agents présents et 8 % en télétravail (ce taux qui est revu à la baisse s’explique par le redéploiement par la CID des PC portables vers leurs utilisateurs d’origine).

Au niveau des effectifs DGFiP, on dénombre 280 cas avérés ou suspectés de COVID-19. 132 de nos collègues sont également placés en quatorzaine.

Au niveau national, 42 % des agents sont en présentiel, soit 40 137, et 24 850 en télétravail.

A contrario, 24 748 agents restent en ASA (garde d'enfant ou pathologie déclarée).

La moyenne nationale d'agents par département est de 45 % présents sur site et de 21 % pour le télétravail, soit une force de travail de 66 %.

Au niveau départemental, 48 % d'agents présents dans les services, 18 % en télétravail et 31 % en ASA.

Pour les SIP, 42 % présents et 23 % en télétravail, pour les SIE 55 % présents et 11 % en télétravail et pour les trésoreries 59 % présents et 9 % en télétravail.

22 % d'agents présents au SPF-E.

Suite à l'audio du 14 mai avec la Préfecture des Landes, le Directeur nous a rappelé qu'un à deux cas de COVID-19 avéré est déclaré chaque jour depuis le lundi 11 mai et que le virus continue de circuler dans notre département, même s'il n'y a qu'une seule personne maintenue en réanimation. Le collègue de Tyrosse a été testé négatif, fort heureusement.

Il est donc plus que jamais important de continuer à respecter les gestes de protection sanitaire pour chacun.e d'entre nous.

Concernant la réouverture des écoles depuis le mardi 12 mai, si 90 % des établissements sont ouverts, peu d'élèves les fréquentent.

Le Directeur est également revenu sur la conférence audio avec les chefs de services qui a eu lieu en deux sessions (matin et après-midi) ce vendredi.

Des « petites musiques », comme il les a nommées, lui sont revenues aux oreilles par le biais de certains chefs de services faisant état d'inquiétudes ou de mécontentements d'agents présents dans les services depuis le début de la crise sanitaire.