Actualités

Au niveau des effectifs DGFIP, on dénombre 520 cas avérés ou suspectés de COVID. Il y a 21 976 agents en présentiel et 25 974 télétravailleurs.

A contrario, 38 434 agents sont en ASA (garde d'enfant ou pathologie déclarée),

35 % de présents dans les SIP au niveau national (52 % avec les télétravailleurs).

43 % de présents dans les centres de contacts (72 % avec les télétravailleurs).

Au niveau départemental, 33 % d'agents présents dans les services.

Dans les 3 SIP des Landes, 44 % de présents (59 % avec les télétravailleurs).

Ce chiffre, au delà du seuil des 40 %, s'explique notamment par un fort taux de présentiel sur un site qui n'a pas de télétravailleurs et le roulement de présentiel dans un autre.

Cette présence accrue d'agents n'a pas manqué d'inquiéter vos représentants syndicaux qui ont demandé des mesures sanitaires immédiates et la mise à disposition de masques pour protéger les personnels présents.

Le directeur nous a annoncé avoir reçu plusieurs notes de la DG concernant les mesures à prendre dans le cadre du Plan de Retour à l'Activité (PRA).

Une note est également destinée aux chefs de services leur permettant d'organiser les espaces de travail et le retour progressif des effectifs.

Un message a été envoyé, ce jour, à chaque agent de la DDFIP les informant des conditions de la reprise du travail dans le cadre du déconfinement.

Sur proposition de Solidaires Finances Publiques, les représentants syndicaux au CHS-CT de la DDFiP des Landes ont voté 3 avis à l'unanimité. En cas de non mise en œuvre par le directeur de ces avis, si des agents sont atteints par le Covid-19, celui-ci sera juridiquement responsable, conformément à la législation sur l'obligation de sécurité de l'employeur.

Avis n°1 : « Les membres du CHS-CT des Landes exigent que l’ensemble du personnel de la DDFiP des Landes qui doit se rendre au bureau en présentiel soit doté de masques aux normes fournis par l'administration et ce pendant la durée nécessaire à l’élimination du risque de contamination. »

Avis n°2 : « Les membres du CHS-CT des Landes demandent que des tests de dépistage soient réalisés pour tous les personnels présents dans les services. Et sur tous les agents susceptibles de réintégrer les services en présentiel. »

Avis n°3 : « Les membres du CHS-CT des Landes demandent qu'une note signée du président du CHSCT soit envoyée à tous les agents afin de leur donner les éléments prouvant que toutes les conditions sanitaires sont mises en œuvre pour garantir leur santé. Cette note reprendra l’ensemble des mesures prises et à prendre pour empêcher la pandémie de se propager. »

Ce CHS-CT a duré 2h30 et nous avons d'abord appris que le nouveau médecin de prévention prendra ses fonctions le 2 mai. En réponse à notre déclaration liminaire (reproduite en fin de ce compte rendu), le président/directeur a pris acte que les tableaux des effectifs présents dans les services et transmis en documents préparatoires n'étaient pas tous exacts.

Vol par ordonnance : signez la pétition !

Ordonnance congés et RTT : recours en annulation

L’ordonnance visant à imposer des congés et RTT aux fonctionnaires placés «à l'insu de leur plein gré» en position d'autorisation d'absence fait couler beaucoup de salive et d'encre. Ce texte est très différemment apprécié.

Quelle que soit l’appréciation que chacun et chacune peut porter sur cette décision, ce n’est pas le moment de se diviser. La ficelle est bien trop grosse pour ne pas se jeter dessus et alimenter un peu plus les divisions entre agent.es, entre salarié.es du privé et ceux du public.

C’est d’unité dont nous avons besoin, pour peser sur le présent et surtout sur l’avenir.

Relevons d’abord que le gouvernement n'avait pas besoin de recourir à une ordonnance pour parvenir à ses fins. Il ne l'a fait que pour abolir toute discussion entre les organisations syndicales et les directions générales ou les secrétariats généraux des ministères.

Travailler, oui si c'est nécessaire, mais en étant protégé

Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, l'Union syndicale Solidaires Landes a été alertée par de nombreux salariés du privé et du public qui ne se sentent pas en sécurité sur leur lieu de travail.

Et la perspective d'un déconfinement à partir du 11 mai prochain dans des conditions hasardeuses renforce ce sentiment.

Si les personnels hospitaliers, les aides à domicile et les caissières sont « au front » et que leur engagement est reconnu à sa juste valeur par la majorité de la population, mais pas concrètement par les autorités, nombre d'autres « salariés invisibles » travaillent aussi dans l'insécurité et surtout en se demandant pourquoi ils et elles n'ont pas droit à la protection du confinement.

Est-il vraiment utile et indispensable que certaines grandes surfaces soient ouvertes en totalité et 6,5 jours sur 7, en mobilisant l'ensemble de leur personnel et en laissant entrer tous les clients en même temps ? Est-il vraiment nécessaire qu'autant d'entreprises tournent à plein régime, en faisant se côtoyer chaque jour tous leurs salariés alors que leurs cadres sont bien confinés en télétravail ?