Actualités
Réécriture ou pas de l’article 24, le Comité Landais pour l'abandon du projet de Loi "Sécurité Globale" rappelle son exigence de l’abandon pur et simple de TOUT le projet de loi Darmanin qui contient d’autres mesures toute aussi inquiétantes pour nos libertés :
Il prévoit le transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et aux agents de sécurité privée (art. 1 à 12), en contradiction avec l’article 12 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen.
La professionnalisation de la sécurité privée et l'augmentation des pouvoirs des maires en matière de sécurité font craindre un usage des forces de police pour des intérêts privés. L'article 21 concerne les caméras portables qu’embarqueront les patrouilles de police et de gendarmerie. Il systématise l’enregistrement des images simultanées et leur traitement automatisé pour reconnaissance faciale en temps réel des manifestant.es ;
Comite_Landais_-_TRACT_pour_annonces_vendredis_4_et_11_decembre.pdf
Alors que la crise sanitaire et économique prouve chaque jour que TOUTES nos missions et donc TOUS les fonctionnaires de la DGFiP sont indispensables au « bon » fonctionnement de l’État, celui-ci se comporte comme un « patron-voyou » et annonce 1800 nouvelles suppressions d’emplois sur tout le territoire, soit 300 de plus que l’année passée. Merci du cadeau de Noël !
Pour les Landes, 8 emplois seront à nouveau détruits en septembre 2021, alors que les charges de travail ne diminuent pas, bien au contraire !
Pour Solidaires, les 8 suppressions d'emplois (5 B, 3 C) annoncées résonnent comme une agression contre les agents et les services qui vont les subir.
Irresponsable et méprisante, l'attitude de l'administration conduira une fois de plus à l’accroissement de la charge des agents et au mal être dans les services.
Face à l'abandon de la DGFiP par ses propres « irresponsables », Solidaires Finances Publiques 40 s'indigne et revendique l’arrêt immédiat de la destruction de notre administration.
Le Secrétariat Général veut faire disparaître l’action sociale, soi-disant pour «innover etmoderniser » et « accompagner l’évolution des services » ! La vérité est beaucoup plus sordide : faire des économies budgétaires sur le dos des agentset des salariés ! Les Fédérations des Finances SOLIDAIRES, CGT, FO et CFDT ne peuvent accepter ladisparition de notre Action Sociale. Afin de défendre nos conquêtes et le fruit de nos luttes, nous déclarons :
NON à la disparition du réseau départemental d’action sociale
NON à la vente des résidences de vacances EPAF NON à une gouvernance regroupant les 7 associations
NON à la baisse des budgets de l’action sociale
NON à la disparition des CDAS
Le CDAS des Landes réaffirme son attachement à un réseau de proximité de l’ActionSociale avec le maintien d’un délégué par département. Ce relais est indispensable afin d’assurer l’accès à l’intégralité des aides et desprestations, pour tous les agents du Ministère, quelle que soit leur situationprofessionnelle, personnelle ou géographique. Par ailleurs, nous invitons tous les personnels, fonctionnaires, salariés desassociations et retraités à se mobiliser et à signer massivement la pétition qui seraremise au Conseil National d'Action Sociale du 10 décembre et envoyée au Ministre.
Dans une lettre ouverte aux parlementaires, 18 organisations syndicales, associatives et environnementales appellent à « mettre en place des mesures d’urgence et une politique de transformation en profondeur ».
Le 27 mars dernier, 18 organisations appelaient, dans une tribune commune, le gouvernement à préparer « le jour d’après » en considérant que la crise sanitaire mettait au jour l’urgence sociale et environnementale et donc la nécessité d’une remise à plat totale des orientations politiques en France et dans le monde, tant en matière économique, sociale, qu’environnementale et démocratique.
Huit mois après, où en sommes-nous ?
Avec lucidité et sans résignation aucune, nous ne pouvons que constater qu’aucun enseignement n’a été tiré de la première phase de la Covid.
Nous sommes très loin du « Plus jamais ça » et d’un monde d’après qui serait si différent du monde d’avant. Partout les gouvernements ont continué à gérer ce qu’ils considéraient comme leurs priorités. La France ne fait malheureusement pas figure d’exception :
Page 43 sur 84