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Le CHS-CT de rentrée initialement convoqué le 14 septembre s’est tenu le 21 septembre suite à notre boycott de la première convocation pour les raisons suivantes:

  • Absence de documents relatifs à certains points de l’ordre du jour : COVID 19, point sur l’immobilier...
  • Le président nous assure depuis le dé-confinement vouloir reprendre un dialogue social normal. Cependant, c’est le 2 ème CHS CT convoqué pour lequel il réduit arbitrairement la représentation syndicale (1 suppléant présent = 1 expert en moins et vice versa) au prétexte que dans le contexte COVID 19 nous sommes trop nombreux par rapport à la taille de la salle. Or dans cette même salle, il a organisé la réception des nouveauxagents avec au minimum trente personnes présentes. Nous ne sommes pas responsables de ce contexte et nous réitérons la demande de trouver une salle suffisamment spacieuse pour pouvoir accueillir tous les participants (tant ceux de la parité administrative que ceux de la parité syndicale) dont la présence est prévue dans le décret 82-453 et nécessaire au bon fonctionnement du dialogue social. De mémoire, hors contexte COVID, une salle avait été louée pour le show de présentation du NRP.Par ailleurs, le directeur décide unilatéralement de la date du CHS et refuse la demande de report présentée par une organisation syndicale,l’empêchant ainsi de siéger.
  • Nous avons donc finalement décidé de participer au CHSCT re-convoqué même si les réponses à nos questions ne nous ont pas satisfaits. Notre volonté, même contrariée, demeure de défendre les agents et leurs conditions de travail. pdfcr_chsct_21092020-2.pdf

« Plus jamais ça ! Construisons ensemble le jour d’après ! »

L’Union syndicale Solidaires Landes, ATTAC Landes Côte sud, ATTAC Marsan, la FSU, la Confédération Paysanne et Droit Au Logement 40 ont décidé d’unir leurs forces militantes pour « faire la démonstration qu’il y a des alternatives au capitalisme néolibéral, productiviste et autoritaire, et que ces alternatives sont crédibles, désirables et réalisables, à condition que les moyens politiques soient mis au service des objectifs de transformation sociale et de préservation de l’environnement. »

Face à l’impérieuse nécessité d’une rupture avec les politiques menées jusqu’à présent, nécessité dramatiquement rappelée par la situation sanitaire et économique actuelle, ces syndicats et associations citoyennes proposent une série de mesures concrètes pour répondre à la crise sanitaire et la crise économique qui suit, tout en posant les jalons d’un nouveau projet de société.

Ce plan de sortie de crise se décline en 34 mesures : Elles présentent les conditions pour une véritable sécurité sanitaire dans le respect des droits démocratiques, elles portent des revendications sociales, elles exigent un meilleur partage des richesses ainsi qu’une reconversion écologique de l’économie.

https://solidaires.org/IMG/pdf/le_plan_de_sortie_de_crise-2.pdf

Communiqué de l'intersyndicale DGFiP :

La crise sanitaire que nous traversons nous rappelle utilement la nécessité du service public en général et de l'administration des Finances publiques en particulier. Elle assure des missions souvent méconnues et pourtant essentielles au cœur du fonctionnement de l’État et des collectivités locales.

Pendant cette période inédite à plus d'un titre et aux conséquences lourdes en termes économiques et sociaux, les personnels de la DGFiP ont répondu présents. Ainsi, les trésoreries ont accompagné et soutenu les collectivités locales et établissements publics de santé (hôpitaux et Ephad). Les services de gestion des entreprises, renforcés par les agent·es dont l’activité était momentanément empêchée, ont participé au soutien des entreprises par une gestion réactive des remboursements de crédits de TVA et du fonds national de solidarité. Les services en lien avec les particuliers se sont démultipliés pour répondre, dans le cadre d'une campagne "impôt sur le revenu" en mode dégradé, aux nombreuses sollicitations des contribuables sur fond de retenue à la source. Toutes ces missions n’ont pu se faire que grâce à la mobilisation totale des missions transverses (informatique, service des ressources humaines...).

Bref, la DGFiP et ses personnels font partie des invisibles qui ont œuvré pour que l’État ne sombre pas et que les collectivités locales puissent agir dans le domaine économique, social et sanitaire.

Aujourd’hui les responsables politiques et administratifs ont réenclenché leurs projets de destruction du service public et de la DGFiP sans tirer aucun enseignement de cette crise inédite qui perdure.

 Monsieur le président

La crise sanitaire, qui n’est pas terminée, a déjà livré quelques enseignements.Loin d’une remise en cause fondamentale de ses politiques budgétaires, économiques et sociales, le gouvernement a décidé de garder le cap emprunté depuis 2017, dans la droite ligne de ses prédécesseurs.

Ce choix touche évidemment la sphère publique. Le secrétaire d’État à la Fonction publique, devenu ministre délégué aux comptes publics a ainsi relancé, le confinement à peine terminé, la mise en œuvre de la loi dite de transformation de la Fonction publique. De son côté, la Direction générale n’a pas tardé à relancer ses grands chantiers (NRP et dé-métropolisation entre autres). Les fonctionnaires, qui sont soumis depuis plusieurs années à ces politiques d’austérité voient leur situation se dégrader : blocage des salaires et des carrières, suppressions d’emplois, réforme territoriale et dégradation du service rendu au public.

À la DGFIP, la période de confinement à peine terminée, les agents ont pu «apprécier» les remerciements du gouvernement pour leur investissement pendant cette crise sanitaire par le biais d’une ordonnance pour leur voler ARTT et congés, et en apprenant dans le même temps la baisse du nombre de jours pour enfant malade, la suppression des congés bonifiés, la confirmation de 5000 suppressions d’emplois à la DGFIP d’ici 2022, le rétablissement du jour de carence en cas d’arrêt maladie, etc...

pdfliminaire_CHS.pdf