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Vol par ordonnance : signez la pétition !
Ordonnance congés et RTT : recours en annulation
L’ordonnance visant à imposer des congés et RTT aux fonctionnaires placés «à l'insu de leur plein gré» en position d'autorisation d'absence fait couler beaucoup de salive et d'encre. Ce texte est très différemment apprécié.
Quelle que soit l’appréciation que chacun et chacune peut porter sur cette décision, ce n’est pas le moment de se diviser. La ficelle est bien trop grosse pour ne pas se jeter dessus et alimenter un peu plus les divisions entre agent.es, entre salarié.es du privé et ceux du public.
C’est d’unité dont nous avons besoin, pour peser sur le présent et surtout sur l’avenir.
Relevons d’abord que le gouvernement n'avait pas besoin de recourir à une ordonnance pour parvenir à ses fins. Il ne l'a fait que pour abolir toute discussion entre les organisations syndicales et les directions générales ou les secrétariats généraux des ministères.
Travailler, oui si c'est nécessaire, mais en étant protégé
Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, l'Union syndicale Solidaires Landes a été alertée par de nombreux salariés du privé et du public qui ne se sentent pas en sécurité sur leur lieu de travail.
Et la perspective d'un déconfinement à partir du 11 mai prochain dans des conditions hasardeuses renforce ce sentiment.
Si les personnels hospitaliers, les aides à domicile et les caissières sont « au front » et que leur engagement est reconnu à sa juste valeur par la majorité de la population, mais pas concrètement par les autorités, nombre d'autres « salariés invisibles » travaillent aussi dans l'insécurité et surtout en se demandant pourquoi ils et elles n'ont pas droit à la protection du confinement.
Est-il vraiment utile et indispensable que certaines grandes surfaces soient ouvertes en totalité et 6,5 jours sur 7, en mobilisant l'ensemble de leur personnel et en laissant entrer tous les clients en même temps ? Est-il vraiment nécessaire qu'autant d'entreprises tournent à plein régime, en faisant se côtoyer chaque jour tous leurs salariés alors que leurs cadres sont bien confinés en télétravail ?
Dans les Landes 28 personnes sont hospitalisées, dont 3 en réanimation. Au niveau de la DGFIP, 798 cas avérés ou suspectés.
20 % des agents sont présents, soit 18967, auxquels s'ajoutent environ 26000 télétravailleurs.
27 % des agents sont présents dans les SIP et 35 % dans les Centres de Contact.
Dans les SIP des Landes, 24 agents sont présents sur 88 (soit 27 %) et 9 télétravailleurs.La direction a reçu 14 ordinateurs portables et des téléphones portables vont arriver. Ils seront attribués en priorité aux télétravailleurs afin d'assurer l'accueil téléphonique sur rendez-vous.Un message a été adressé ce matin aux chefs de service pour dresser un "état des lieux" en vue du déconfinement : possibilité d'installer les agents en respectant les distances (notamment sur les marguerites...), conditions du nettoyage, etc...Concernant les masques, et suite à notre compte rendu d'hier, le directeur a précisé que la commande avait été passée par la DDFiP 40 via le canal de la Ville de Mont de Marsan et que ces masques seront payés par la DDFiP.
Dans les Landes, 29 patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés, dont 6 en réanimation. Le nombre de décès demeure à 12. Pour l'ensemble de la DGFiP, nous en sommes à 787 collègues suspectés.
21% des agents sont présents en moyenne dans les services, 19% dans les SIP.
Dans les Landes, ce taux monte à 28% de présence générale et 27% dans les SIP.
2500 panneaux en plexiglas supplémentaires ont été commandés au niveau national, ce qui laisse penser que la DG souhaite ré-ouvrir les services au public (Lire à ce sujet le communiqué du syndicat à la fin de ce compte-rendu).
Les ordinateurs portables supplémentaires ne sont toujours pas arrivés. La direction est également toujours en attente de la livraison de 1100 masques : 500 (commande DDFiP40) + 600 masques (par la ville de Mont de Marsan). Leur distribution sera étudiée à la réception des commandes.
Les services RH ont contacté les agents des SIP jusqu'à présent en contrainte de confinement (garde d'enfants, pathologie...), pour les faire revenir au bureau.
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