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Compte-rendu de la Formation Spécialisée sur les questions de Santé, Sécurité et Conditions de Travail (FSSSCT) du 22/06/2023

 

En ouverture de cette FSSSCT, les représentant·es Solidaires Finances Publiques ont lu la déclaration liminaire ci-dessous :

 

« Monsieur le Président,

Le 15 mai 2023 étaient publiés sur Ulysse les résultats de l’Observatoire Interne 2023 de la DGFIP. Et il n’y a pas de quoi pavoiser. Le titre de l’article consacré à cet observatoire mentionne, je cite « une expression des agents plus critique qu'il y a un an, avec une érosion notable de plusieurs indicateurs ».

Si l’article souligne une participation constante par rapport à l’Observatoire Interne 2022 pour l’ensemble de la DGFIP, on note toutefois une forte baisse, et une sous représentation, par rapport aux effectifs de notre administration des catégories C et B, ainsi qu’une très faible représentation des effectifs travaillant dans les SIP, SIE ou CDC. Ce sont pourtant les services parmi les plus impactés par les dernières restructurations.

L’Observatoire interne 2023 fait donc ressortir une érosion notable des indicateurs sur de nombreux thèmes abordés. Ainsi, les agentes et les agents sont majoritairement pas optimistes, pas motivés, et estiment les changements trop rapides. Elles et ils ne sont pas satisfait·es du contenu de leur travail, pas d’avantage satisfaits des conditions de formation. Elles et ils considèrent ne pas avoir assez de marges d’autonomie, que la charge de travail est mal répartie et trop conséquente, ne sont pas satisfait·es des possibilités d’avancement et de promotion, et la quantité de stress augmente…

Ces constats sont plus qu’alarmants !

Par ailleurs, et alors que la thématique de l’état d’esprit des agentes et agents était abordée pour la première fois, l’Observatoire Interne a fait ressortir des sentiments tels que l’inquiétude et la fatigue, ainsi qu’une motivation et une satisfaction de travailler pour le ministère en nette diminution.

Les chiffres viennent conforter ce que nous dénonçons : la dégradation des conditions de travail, des évolutions à marche forcée et plus généralement la destruction de nos chaînes de travail. Les réformes incessantes, les nombreuses atteintes à nos missions, à nos structures affectent les agents dans leur quotidien de travail. Ce sont des signaux forts que l'administration doit prendre en considération.

A l’heure où la DGFIP s’interroge sur son attractivité et met en œuvre d’importants moyens vis-à-vis de l’extérieur pour séduire et attirer des candidat·es potentiel·les aux concours et aux appels de candidatures, il est urgent qu’elle se préoccupe également de son attractivité « vue de l’intérieur ».

Solidaires Finances Publiques exige l’arrêt des réformes déstructurantes de nos missions de service public, la revalorisation des rémunérations de l’ensemble des personnels, une augmentation des possibilités de promotion et de meilleures conditions de travail.

Par ailleurs, concernant le fonctionnement de cette instance, 6 mois après sa mise en place, nous ne disposons toujours pas de règlement intérieur.

Solidaires Finances Publiques souhaite donc mettre au vote une délibération qui sera lue après cette déclaration liminaire. »

 

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Conférence de presse intersyndicale lundi matin devant le Centre des Finances Publiques de Lorient.

pdfart_Le_télégramme_26_juin_2023_-_Déclaration_des_biens_immobiliers_ça_coince_à_Lorient.pdf

pdfart_Ouest_France_27_juin_2023_-_Déclaration_des_biens_immobiliers_à_Auray_et_Lorient_les_centres_des_impôts_pris_dassaut.pdf

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Solidaires Finances Publiques 56 passe aussi au 13h de TF1 aujourd'hui devant le CFP d'Auray.

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La séance a été ouverte par la Présidente en l’absence du nouveau conseiller régional, M Romain Duine.

Le procès verbal de la séance du 30/03/2023 a été approuvé à l'unanimité.

 

1/ Compte-rendu d'activité de l’année 2022

 

 Les bénéficiaires de l'action sociale dans le Morbihan

3860 personnes sont concernées, qu'elles soient actives, retraitées, hommes ou femmes

 

Le budget : 118 922 €

Il sert à couvrir les dépenses ci-après :

- La restauration 82 871 €

Nombre de repas servis sur le département : 18 387

Répartis sur :

  • 4 restaurants conventionnés (3 sur Vannes et l’Agora sur Lorient)
  • 2 restaurants financiers (Ploermel et la Vedette des Douanes à Lorient)

75 % des agents ont une solution de restauration collective.

Tous les repas sont subventionnés à hauteur d’une moyenne de 4,33€ (au titre de la subvention participation aux frais de fonctionnement) et 70 % d’entre eux bénéficient de la subvention interministérielle (indice inférieur ou égal à 534)

 

- Crédit d’action local (CAL) : 32 087 €

En ouverture de ce Comité Social d’Administration Local, les représentant·es Solidaires Finances Publiques ont lu la déclaration liminaire ci-dessous :

 

« Monsieur le Président,

 Si nous siégeons aujourd’hui, notre présence ne signifie pas pour autant le retour à la normale ou que la page de la colère, des revendications tant sociales que démocratiques est tournée.

 Comment cela serait-il possible alors que la mobilisation contre la réforme des retraites, qui n’est toujours pas terminée, a mis en exergue de très nombreux enjeux pour une société plus juste et plus égalitaire ?

 En effet, au-delà de l’âge légal du départ à la retraite, toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisé.es depuis le 19 janvier ont mis également en avant les questions des inégalités, de la répartition des richesses, du pouvoir d’achat, des conditions de travail et plus largement de la place et du sens du travail dans nos vies respectives.

 Refuser d’entendre la majorité de la population, voire la mépriser comme le fait le Président de la République n’est pas de nature à faire taire la colère mais à l’aviver. La défiance est grande et la crise sociale et démocratique profonde. La responsabilité du Président et de sa politique est engagée dans les menaces qui grondent et mettent en péril l’avenir du pays.

 Emmanuel Macron veut clôturer cette séquence en se donnant cent jours pour agir au service de la France et développer des mesures de justice pour soit-disant apaiser le pays.

 Et à la DGFiP, à la suite de cette mobilisation exceptionnelle où les personnels se sont engagés fortement par tous les moyens, quelles mesures de justice concernant la sécurité et la protection des agent·es, la rémunération, le déroulé de carrière et les promotions, les conditions de travail et l’évolution de notre administration, comptez-vous mettre en œuvre ?