Actualités
Les mouvements locaux de la DDFiP62 ont été publiés le 27 juin 2024.
La direction avait assuré que les mouvements étaient moins importants que les années précédentes et qu’il n’y aurait pas trop de situations difficiles.
Cependant, à la suite de cette publication, Solidaires Finances Publiques 62 a interpellé la direction pour soulever différents points :
* sur la restructuration des PCRP
soit la DDFiP62 considère que les emplois du PCRP de Bruay sont déplacés à Arras au 1er septembre 2024 et dans ce cas, les collègues du PCRP de Bruay devaient avoir droit à une priorité restructuration
soit la DDFiP62 ne déplace les emplois du PCRP de Bruay qu’au 1er septembre 2025 et dans ce cas, il est étonnant de voir des collègues arriver sur des emplois inexistants.
* sur la côte, un·e collègue est affecté·e sur un emploi inexistant
* sur Arras, la DDFiP62 considère qu'un poste est en équilibre alors qu’il est en sous-effectif.
* la direction confond entre collègues affecté·es et ALD
* les gels de poste non communiqués à ce jour par la DDFiP62, Solidaires Finances Publiques 62 connaît au moins un gel de poste de cadre A.
La DDFiP62, suite à la remontée de ces anomalies, organisait ce matin une réunion pour faire un point sur les mouvements locaux. Entre temps, certain·es encadrant·es font déjà remonter leurs souhaits pour le prochain dossier emplois (modification d’emploi A en emploi B ou emploi C en emploi B)
Nous revendiquons la transparence dans les mouvements locaux
et demandons la publication des mouvements locaux rectificatifs !
De plus, il faut que la DDFiP62 communique
sur les collègues restant·es ALD, les détachements, les gels de postes et les vacances d’emplois !
La FS du CSAL a été réunie le 18 juin 2024.
Ci-dessous le compte rendu de l'instance.
Lors de cette Formation Spécialisée du CSAL, les travaux immobiliers et réaménagements en cours et à venir, ont été présentés.
Aucun plan ni projet de réorganisation immobilière pour l'installation du PCRP à Arras n'a été détaillée, la création du PCRP départemental ayant été reportée au 1er janvier 2025 par la direction.
Depuis, le calendrier a visiblement été modifié, sans information des élu·es en CSAL, ou des membres de la FS du CSAL.
Solidaires Finances Publiques a interpellé la direction sur les mouvements de personnel et les annonces d'installation et de réinstallation sur le site d'Arras. A ce jour nous n'avons eu aucune réponse que ce soit sur les mouvements RH ou les déplacements et resserrements de services.
DU 12 JUIN 2024
Solidaires Finances Publiques : indépendant mais ni neutre ni indifférent !
Le Conseil syndical de Solidaires Finances Publiques, réuni le 12 juin 2024, réaffirme qu’aucune
organisation syndicale ne peut rester indifférente à ce qui se passe depuis les élections européennes
du 9 juin 2024, avec le Rassemblement National arrivé en tête de ce scrutin et la dissolution de
l’Assemblée nationale décidée par le Président de la République.
Le Conseil syndical de Solidaires Finances Publiques considère que, pour empêcher l’arrivée au
pouvoir de l’extrême-droite, il y a urgence à faire bloc dans l’unité la plus large sur l’ensemble de
nos lieux de travail, et appelle l’ensemble des personnels actifs et retraités des Finances Publiques à
participer à toutes les mobilisations, actions de ces prochains jours et prochaines semaines. Il
rappelle à toutes et tous, qu’à chaque fois que l’extrême-droite a exercé le pouvoir, cela s’est traduit
par des atteintes à la démocratie, par des attaques frontales et mortifères contre les droits et acquis
sociaux et sociétaux.
Respectant les opinions individuelles de chacun et chacune, le Conseil syndical rappelle
l’attachement fondamental de Solidaires Finances Publiques à l’indépendance des organisations
syndicales par rapport aux partis politiques.
Cette indépendance est essentielle pour préserver, à tout moment, la capacité de contestation et de
mobilisations du monde du travail quelles que soient les forces politiques au pouvoir.
Cependant, indépendance ne signifie pas apolitisme.
En défendant la justice fiscale, la justice sociale et la justice environnementale, ou par ses
expressions sur la loi de Finances et ses déclinaisons, Solidaires Finances Publiques prend des
positions éminemment politiques sans toutefois être partisan.
C’est cette indépendance qui a conduit Solidaires Finances Publiques à dénoncer sans cesse les
fractures sociales et la brutalité du libéralisme qui frappent les populations les moins favorisées ou
les plus isolées au plan territorial, la peur du lendemain alimentée en notre époque par les crises
climatiques ou la peur de l’autre...
Force est de constater que les jeunes, les travailleurs et les retraités, les populations les plus fragiles
et éloignées des centres de décision, sont les victimes de ces politiques : inflation, baisse du pouvoir
d’achat, chômage, atteintes aux droits sociaux et à la santé, recul des services publics dans les
territoires, accroissement des inégalités, injustices fiscales...
La poursuite de telles politiques, voire leur amplification par les thèses d’extrême-droite, ne peut
conduire qu’à l’aggravation de la situation.
Solidaires Finances Publiques dénonce depuis des années et ne cessera de dénoncer les risques et
conséquences de ces politiques, tout en affirmant que les idées d’extrême-droite portées par le
Rassemblement National et Reconquête ne seront jamais des solutions aux difficultés rencontrées
par les citoyens et citoyennes.
Aujourd’hui, avec d’autres forces du mouvement syndical et du mouvement social, unies, nous
appelons, par nos revendications, à porter le combat contre l’ignoble et retrouver le sens du progrès
social :
• Augmenter les salaires et les pensions ;
• Revenir sur la réforme des retraites et sur celles de l’assurance chômage ;
• Défendre nos services publics et en garantir l’accès à toutes et tous sans condition de
nationalité et sur tout le territoire. Notre école, notre recherche, notre système de santé, de
prise en charge de la dépendance, notre système de justice sont asphyxiés et ont besoin
d’investissements massifs ;
• Mettre fin à la verticalité du pouvoir en commençant par restaurer la démocratie sociale à
tous les niveaux, entreprise, administration, branche, territoire et interprofessionnel ;
• Mettre en place des mesures de justice fiscale et notamment taxer les super profits,
dividendes et rachats d’actions ;
• Instaurer enfin l’égalité salariale et éradiquer les violences sexistes et sexuelles ;
• Instaurer le droit à la régularisation pour tous les travailleurs et travailleuses étranger·es sur
la base d’un certificat de travail ;
• Relocaliser et transformer notre industrie pour répondre aux besoins sociaux et
environnementaux en la protégeant du dumping social, fiscal et environnemental ;
La situation est historique, le rôle des organisations syndicales, particulièrement de Solidaires
Finances Publiques, doit l’être tout autant et on se doit de porter, aux travers de nos valeurs, une
autre vision de la société au bénéfice de toutes et tous.
Solidaires Finances Publiques considère plus que jamais que la justice fiscale, sociale et
environnementale sont les remèdes aux maux d’aujourd’hui.
L’urgence est à la mobilisation de toutes et tous, dans la rue et par les urnes !
Le CDAS a été réuni ce jour.
Ci-dessous la déclaration liminaire lue en instance.
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