Actualités

L’Unité spécial évaluation est en ligne

Cette année il n’y a pas de nouveautés particulières mais nous tenons à attirer l’attention sur quelques points :

  • nous conseillons aux collègues de demander le projet de CREP avant l’entretien. Cela permet aux agents de préparer l’entretien, idéalement en se rapprochant des militants locaux qui pourront donner un avis éclairé. Cependant, cela n'est nullement une obligation pour les chefs de service mais juste une possibilité.
  • en cas de changement d’évaluateur, il faut penser à consulter la fiche préparatoire 2024 sur Esteve, et si celle-ci n’est pas le reflet de la réalité, profiter de l’entretien pour que la fiche ne soit pas reprise texto.
  • attention aux délais de recours. Nous sommes intervenus à plusieurs reprises l’an dernier et avons réitéré dernièrement. Pour nous, et cela correspond à sa définition juridique, la notification de la réponse de l’autorité hiérarchique est la date où l’agent en prend connaissance et cette date doit donc être identifiable d’une façon ou d’une autre. La DG n’ayant à ce stade pas éclairci la situation nous avons préféré assurer la procédure pour les collègues en indiquant que le délai de 1 mois court à partir de la date du mail Esteve.

Vous pouvez retrouver les notes et guides dans la rubrique dédiée du site: https://solidairesfinancespubliques.org/vie-des-agents/carriere/evaluation.html

Nous communiquerons ultérieurement d'autres informations pour les recours.

Bon courage pour cette nouvelle campagne, et n'hésitez-pas à nous contacter !!!

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, faisons la grève féministe !


Faisons la grève au travail : beaucoup de métiers du soin, du lien, du commerce, du nettoyage, de la culture sont majoritairement féminisés et travaillent le samedi !


Faisons la grève dans nos foyers (des tâches ménagères, des courses, de la consommation…) : parce que sans les femmes et leur travail “reproductif” (qui permet aux siens de reprendre des forces, de s’éduquer, de gagner leur vie dans un travail dit productif) tout s’arrête!


Interrompons toute activité productive et reproductive, formelle et informelle, rétribuée et gratuite. Participons activement partout aux actions et manifestations.


Réapproprions-nous tous les espaces publics

 

A Rouen rassemblement à 14H30 Place du vieux marché

Au Havre rassemblement à 15H00 au 25 rue Philippe Lebon (Parvis de l'Université)

A Dieppe à 17h00 à la Gare

 

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Un rapport de France Stratégie diagnostique une perte d'attractivité "structurelle et durable" de la fonction publique, avec un "risque d'aggravation" à l'avenir.

Ce rapport indique que les Concours n'attirent plus, qu'il y a une moindre appétence pour la garantie de l'emploi, il des départs volontaires... D'après ce rapport publié le 9 décembre 2024, la fonction publique est frappée d'une crise "multidimensionnelle" depuis plusieurs années.

 

Depuis environ 10 ans, il est fait le constat d'une baisse tendancielle du nombre de candidats aux concours, et partant, du taux de sélectivité de ceux-ci. Ainsi, de 2016 à 2022, le nombre de postes offert a baissé de 11%, celui des présents aux concours de 50%.

AInsi, la part croissante de contractuels "ne suffit pas à répondre" à cette pénurie de candidats.

Dans la fonction publique d'État 15% des postes offerts en 2022 n'ont pas été pourvus.

Outre ces difficultés à pourvoir les postes offerts, le rapport souligne une grande difficulté à "fidéliser" les agents et pointe des démissions en hausse.

La cour des Comptes invalide les estimations alarmistes du premier ministre

 

La Cour des comptes vient de rendre le rapport de sa « mission flash » sur l’état financier du système des retraites par répartition. Appelée à la rescousse pour court-circuiter le conseil d’orientation des retraites (COR), la Cour des comptes est cependant très loin des prévisions alarmistes du Gouvernement.

Ainsi, avec un déficit estimé à 15 milliards d’euros à l’horizon 2035 (et 6,6 milliards de 2025 à 2030), nous sommes bien loin des 50 milliards fantaisistes avancés par François Bayrou. Ces derniers représentent en fait la part que verse l’État en tant qu’employeur pour les retraites de ses fonctionnaires et qui sont « sans incidence sur la charge, qui, au final, pèse sur les finances publiques prises dans leur ensemble » relève la Cour. Fermez la parenthèse.

15 milliards d’euros, c’est largement finançable. C’est l’estimation basse de ce que rapporterait une taxe sur les super-profits. Cela représente 0,005% du PIB. Surtout, c’est un peu moins que ce que coûtent à la caisse de retraite les exonérations de cotisations offertes aux entreprises par le gouvernement.

Pour Solidaires, il est possible de financer une retraite à 62 et surtout de revenir à 60 ans d’âge légal de départ (et 55 ans pour les métiers pénibles). Avec 37,5 annuités de cotisation. C’est possible en actionnant plusieurs leviers, à commencer par ceux qui ne coûtent rien au système de retraite, à savoir augmenter le nombre de cotisant-es en combattant réellement le chômage. Par la réduction du temps de travail, l’augmentation des salaires, l’augmentation du taux d’emploi des femmes, l’embauche massive dans les services publics. Autre levier complémentaire, réaliser vraiment l’égalité femmes / hommes. Selon un calcul de la CNAV de 2010, cette inégalité prive les caisses de retraites de 14 milliards d’euros ! Sans parler de la hausse des cotisations sociales. Selon l’économiste Michaël Zemmour, il suffirait d’augmenter de 0,15 % la cotisation patronale pendant 6 ans pour gommer la réforme de 2023. C’est donc parfaitement possible. Et ce ne sont là que quelques pistes.

Il n’y a donc aucune catastrophe qui se profile à l’horizon, les excédents de 2021 à 2024 n’ayant d’ailleurs jamais été anticipés. Le système de retraite par répartition est solide d’autant plus qu’il repose sur la justice sociale.

L’Union syndicale Solidaires s’oppose à toute réforme du système basée sur la capitalisation. Elle continue d’exiger le retrait de la réforme de 2023 et le retour à 62 ans, première étape avant la retraite à 60 ans.

Rien n’est joué : pour imposer ces revendications, nous mettons en débat dans les collectifs de travail des initiatives de mobilisation. Deux ans après un mouvement historique, nous sommes déterminé·es à ne rien lâcher.

La retraite c’est 60 ans ! Et il nous la faut maintenant !