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POUR L'AVENIR DU SERVICE PUBLIC ET POUR NOS SALAIRES
GRÈVE ET MANIFESTATIONS DANS LA FONCTION PUBLIQUE LE MARDI 19 MARS 2024

Depuis de nombreuses années, en dépit des revendications et propositions de l’ensemble des
fédérations de fonctionnaires, le pouvoir exécutif poursuit une politique contraire aux intérêts de la
population, néfaste pour les missions de service public et pour les agent-es.
Dans les 3 versants de la fonction publique, les agent-es subissent l’absence de toute perspective de
mesures générales d’augmentation des rémunérations et ce dans un contexte d’inflation encore
soutenue.
Pire, le plan de 10 milliards d'économie annoncé va encore dégrader le service rendu au public, les
conditions de travail et va rogner les quelques miettes de mesures indemnitaires qu’il pouvait exister
ça ou là.
De plus, au lieu de répondre aux attentes des agent-es en matière de rémunération, le Président et son
gouvernement s'engage sur des chantiers comme "le mérite" qui loin de régler les problèmes vont les
accentuer en attaquant les principes de neutralité, d'égalité de traitement et d’indépendance prévus
par le statut de la fonction publique.
Dans ces conditions et face notamment à l'urgence salariale, les fédérations CFDT, CFE-CGC, CGT, FO,
FSU, Solidaires et UNSA appellent tous les agents de la fonction publique à se mettre en grève dès le
mardi 19 mars prochain, pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il ouvre sans délai des
négociations pour améliorer les carrières et prenne immédiatement des mesures générales pour les
salaires, notamment en revalorisant le point d’indice.
Nous appelons toutes et tous à participer massivement à la manifestation à ROUEN qui partira à 10h30 devant le CHU.
Une AG intersyndicale Éducation Nationale est organisée à la Halle aux toiles à partir de 14 heures le
même jour, tous les agent-es des autres secteurs de la Fonction Publique sont invité-es à y
participer.

le parcours de la Manif du 19 Mars 2024 :

Départ 10h30 devant le CHU, puis rue Robert Schuman, place Saint-Marc, Rue Alsace-Lorraine, Rue de la République, pont Corneille, quai Jean Moulin, pont Jeanne d'Arc, quai du Havre, boulevard des Belges, rue du Contrat social et Place de la Madeleine

Ordre ; CHU et/ou Educ en tête si cortège unitaire puis FSU, CGT, FO, CFDT, Solidaires, CGC, UNSA
si CFTC entre CGC et UNSA

Prise de parole à l'arrivée

Appel à la grève dans la fonction publique et manifestation à Rouen le 19 mars 2024

 

Départ à 10H30 devant le CHU de Rouen

 

Voici le parcours de la Manifestation :
 
Départ 10h30 devant le CHU, puis rue Robert Schuman, place Saint-Marc, Rue Alsace-Lorraine, Rue de la République, pont Corneille, quai Jean Moulin, pont Jeanne d'Arc, quai du Havre, boulevard des Belges, rue du Contrat social et Place de la Madeleine
 
Venez nombreuses et nombreux
 
Voici le tract intersyndical du 76 :
 

Le 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genres, s’inscrit
dans un contexte de guerre et de crise écologique, économique, sanitaire, sociale et donc politique.

Cette journée doit être l’occasion, partout dans le monde, de dénoncer encore et toujours les systèmes
qui oppriment les femmes et les minorités de genre – le patriarcat et le capitalisme – et de rendre visibles
toutes les dynamiques pour maintenir nos droits et en conquérir de nouveaux.

Des ministres homophobes et transphobes, un ministre accusé de viol, un autre de prise illégale
d’intérêt, une ministre de l’égalité connue pour son homophobie et complaisante avec des activistes
transphobes et proches de l’extrême-droite, un président qui piétine ouvertement les victimes et instaure
un climat d’impunité : le gouvernement donne le ton et renie ses engagements. Nous sommes bien loin
de la grande cause du quinquennat. Sans oublier les nouvelles injonctions au “réarmement
démographique”, thématique si chère à l’extrême-droite.

Solidaires 76 appel à manifester à Rouen le 8 mars 2024 à 18 heures devant le musée des Beaux-arts.

20240214-8-mars

Doublement des franchises médicales : les assuré-es sociaux en seront de leur poche !


Le gouvernement l’a décidé, le décret est sorti le 17 février, à compter du 31 mars 2024 les franchises médicales sont doublées :

l’assuré social devra payer de sa poche 1 euro par boite de médicament remboursée et par acte d’un auxiliaire médical (contre 50 centimes aujourd’hui) et 2 euros pour une consultation chez le médecin ou examen/analyse (contre 1 euro aujourd’hui), 4 euros par transport sanitaire ou taxi, le tout dans un plafond de 50 euros annuels.
Début juin, la participation forfaitaire à une consultation ou acte médical passera de 1 à 2 ou 3 euros.
Soit 800 millions d’euros pris dans la poche des assuré-es.
On est bien loin du principe de solidarité selon lequel chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Les inégalités face à la santé vont encore grandir et les renoncements aux soins s’accroître (36% des patient-es renoncent aux soins pour raison économique selon la DREES).
Corrélativement le coût des complémentaires santé (pour ceux qui en ont) ne cesse de croître à force de déremboursements de la sécurité sociale générant un transfert sur la protection sociale complémentaire. Les chômeurs/euses sans complémentaire se trouveront encore plus démuni-es. L’accès de tous et toutes à la
santé, bien commun, se trouve attaqué de tous les côtés (outre les déremboursements et rehaussements de franchises médicales, remise en cause de l’aide médicale d’Etat en cours au détriment des personnes étrangères, poursuite des suppressions d’établissements de proximité, générant ainsi une inégalité géographique d’accès).Le 100% sécu s’éloigne un peu plus chaque jour.


Pour Solidaires, c’est le financement de la sécurité sociale qu’il faut revoir sans attendre. Les entreprises ont reçu 200 milliards d’euros d’aide sans contrepartie environnementale ni pour l’emploi, tout en versant 97 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2023 (+21%) ! Il faut supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales (75 milliards d’euros) et mettre en place une cotisation sociale sur les dividendes affectée aux caisses de sécurité sociale.