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Par notre mobilisation depuis le mois de septembre nous avons obtenu l’abandon du vol de 2 jours fériés et le décalage de la réforme des retraites, première brèche en vue de son abrogation.Le Premier ministre a aussi été contraint de s’engager à ne pas utiliser le 49-3.


Cependant, les premières semaines de débat parlementaire démontrent que sans la mobilisation du monde du travail ce budget aura des conséquences catastrophiques pour les travailleurs et les travailleuses, pour nos services publics et pour l'avenir de notre pays.


Rien n’est encore joué, car le débat budgétaire durera jusqu’à mi-décembre.

C’est le moment d’amplifier nos mobilisations de la rentrée pour mettre la pression pour obtenir la justice sociale,
fiscale et environnementale dans ce budget. Nous voulons enterrer définitivement toutes ces régressions, gagner l'abrogation de la réforme des retraites, et obtenir les moyens nécessaires pour nos services publics !


Des régressions nombreuses et graves que nous avions dénoncées dans le budget Bayrou demeurent et notamment :
-  La suppression de 3000 postes dans la Fonction publique et notamment dans l’Éducation nationale, à France Travail, aux Finances publiques, dans les organismes de Sécurité sociale…

- Le gel du salaire des agent.es de la Fonction publique qui a déjà baissé depuis vingt ans de 23 % en euros constants !
- La baisse des moyens des services publics notamment des universités, des collectivités territoriales, de la culture, de la santé, de l'action sociale, ainsi que la baisse des dotations aux associations...
- La taxation des malades avec le doublement des franchises médicales qui pourraient atteindre 350€ par personne, l’augmentation des frais de complémentaire et l’explosion des dépassements d’honoraires.
- La limitation à 15 jours des arrêts maladie et à 4 mois des arrêts en accidents du travail / maladies professionnelles (ATMP).
- L’année blanche et le gel des pensions de retraites jusqu’en 2030, ainsi que de toutes les prestations sociales (APL, allocations familiales, bourses étudiantes, AAH, RSA…). Sous la pression, le premier ministre s’est engagé à y renoncer mais nous n’avons aucune garantie solide à ce stade.
- La baisse du budget des hôpitaux et des Ehpad alors qu’ils sont déjà contraints de fermer de nombreux lits.

Alors que les féminicides continuent d'augmenter, aucun budget digne de ce nom n'est alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes et les associations qui prennent en charge les victimes de violences voient leurs ressources diminuer.


Aucune réelle mesure de justice fiscale n’a été adoptée. Avec le soutien de l’extrême droite, l’Assemblée nationale a rejeté la taxation du patrimoine des milliardaires (taxe Zucman) et les mesures visant à remettre en cause une partie des 211 milliards d’aides publiques dont bénéficient les entreprises chaque année sans condition ni contrepartie.
Dans le même temps, alors que les bénéfices des entreprises du CAC 40 atteignent des records, le patronat veut imposer le gel des pensions et des salaires et multiplie les licenciements. Il a bloqué l’augmentation des retraites complémentaires des salarié·es du privé (Agirc-Arrco) et s’oppose à toutes les augmentations de salaires dans les entreprises.


Nous appelons donc l’ensemble des jeunes, des salarié·es, des retraité·es et des privé·es d’emploi à se mobiliser par la grève et la manifestation le 2 décembre prochain partout en France.
Le 2 décembre et après, c’est le moment où tout va se jouer. Partout, organisons des assemblées générales pour décider des revendications à porter sur chacun de nos lieux de travail à commencer par les augmentations de salaires.
Partout mettons en débat la construction de la mobilisation, la grève et ses suites ! Faisons converger les mobilisations sectorielles !
Cet appel est une initiative qui vise à s'élargir.
Partout, dans les professions, sur les lieux de travail et dans les territoires organisons les intersyndicales les plus larges possibles. Associations, acteur·rices de la culture, du logement, de l'action sociale, collectivités territoriales, jeunes, organisations environnementales, féministes… nous appelons toutes celles et ceux qui sont frontalement attaqué.es par ce budget à nous rejoindre pour construire la mobilisation du 2 décembre.
La porte est ouverte à toutes celles et ceux qui souhaiteront se joindre à cet appel pour gagner enfin la justice sociale, fiscale et environnementale !

Lors de la réunion de la commission paritaire de pilotage et de suivi de de vendredi dernier, l'administration a annoncé la suspension de la procédure d'affiliation en prévoyance (GMF) en raison de la découverte d'une faille de sécurité sur la plateforme d'affiliation. Il n'est donc plus possible de s'affilier depuis quelques jours et ce, jusqu'à nouvel ordre. A ce stade, aucune intrusion n'aurait été identifiée. Un audit de sécurité est en cours et devrait rendre ses conclusions prochainement.
En fonction de ses résultats et des correctifs à apporter, un message informera les agentes et les agents de la reprise de la procédure.

La date limite d'affiliation et de dispense en prévoyance prévue le 30 novembre est donc reportée vraisemblablement jusqu’à fin décembre 2025.

Solidaires finances a dénoncé l'amateurisme de la GMF Vivinter, ce problème s'ajoutant aux nombreux dysfonctionnements rencontrés avec cet opérateur.



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Retraitables 2026

1/ Vous pouvez rester chez votre assureur actuel. Assureur que vous pourrez conserver ensuite, si vous le souhaitez.

Vous devez aller sur les sites Alan et GMF pour demander la dispense d’affiliation.

Vous n’aurez aucune participation financière de l’employeur et plus de solidarité entre actif et retraités sur le montant de votre cotisation une fois retraité.

2/ Vous rejoignez le contrat collectif

Vous faites les démarches sur les sites des prestataires et surtout n’oubliez pas de vous résilier de votre assureur ou mutuelle actuel.

 

3/ Vous voulez garder la dépendance à la MGEFI

Vous allez sur votre espace personnel du site MGEFI et demandez la résiliation du seul contrat santé

 

4/ Vous voulez rejoindre le contrat collectif plus tard car vous avez comparé les garanties. Vous pourrez le faire pendant les 12 mois qui suivront votre date de départ à la retraite.

Retraités

Rien ne vous presse. Vous avez 12 mois pour vous décider, à partir du moment où vous recevrez le courrier du ministère.

1/ Vous voulez rester à la MGEFI, à la MCF, chez votre ancien assureur, vous n’avez rien à faire.

2/ Vous voulez rejoindre le contrat collectif pour participer et/ou profiter des solidarités mises en place, vous devrez vous affilier sur le site d’Alan qui ouvrira cette opportunité à compter du 15 novembre 2025. Vous aurez aussi à résilier votre contrat auprès de votre complémentaire actuelle.

Vous n’aurez aucune participation de votre ex-employeur quel que soit votre choix.

 

Vos représentants sont à vos côtés, si des questions persistent venez nous en parler.

C'est une page de l'histoire des droits des femmes qui se tourne : la Maternité des Lilas, institution emblématique de la Seine-Saint-Denis et pionnière du modèle d'accouchement humaniste, a fermé définitivement ses portes ce 31 octobre 2025.

La fermeture de la Maternité des Lilas est la 41e depuis que Macron est au pouvoir et la conséquence directe de politiques de santé publique obsédées par la rentabilité néo-libérale.

Un haut lieu de la mémoire des luttes pour les droits des femmes

Fondée sur un modèle d'accompagnement privilégiant l'humain et s'opposant à la surmédicalisation, la Maternité des Lilas était bien plus qu'un lieu de naissance :

  • Pionnière de l’accouchement sans douleur en France : Elle a milité pour le droit des femmes à un accouchement respecté, une approche novatrice depuis 1964.
  • Pionnière de l'IVG : Elle a pratiqué des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) avant même la loi Veil de 1975 et a fait face aux commandos anti-IVG.
  • Pionnière dans l’accompagnement des personnes trans : Elle fut la première à accompagner les grossesses des personnes trans, faisant d'elle un lieu de référence pour un public souvent marginalisé·es.

La fermeture de cet établissement représente une perte inestimable pour les femmes, les personnes LGBTQI+, les familles et toutes les personnes qui ont bénéficié de son approche solidaire et féministe.

Un modèle de travail digne brisé

La fermeture de la Maternité des Lilas n'est pas seulement une perte pour les usagères et usagers ; c'est aussi un modèle en termes de conditions de travail auquel les politiques néo-libérales ont mis fin.

Le modèle des Lilas reposait sur une approche humaine qui garantissait également des conditions de travail plus respectueuses pour l'ensemble des salarié·es : sages-femmes, auxiliaires de puériculture, médecins, administratives, et agentes d'entretien.

Contrairement aux grandes structures, la Maternité offrait une plus grande autonomie et une charge de travail qui permettait un accompagnement de qualité, loin de la pression de l'abattage des actes.

Ce personnel, souvent en première ligne des luttes (notamment via l'équipe SUD Santé Sociaux), a fait preuve d'une solidarité et d'une résilience exceptionnelles. Il a mené le combat jusqu'au bout pour préserver la qualité des prises en charge et leur propre vision humaniste du métier.

La fin des Lilas est la mise à mort d'un lieu où les professionnel·les se sentaient respecté·es dans leur cœur de métier. Leur combat pour le droit à l'accouchement humaniste est indissociable du combat pour des conditions de travail de qualité.

Stop à la marchandisation de la Santé

Le personnel de la Maternité des Lilas, ainsi que les usagers, les ex-patient-es et les élu-es locaux, ont lutté jusqu'au dernier jour pour défendre ce modèle de soin et de société.

Il reste à obtenir la garantie qu'un centre de santé / CIVG sera bien maintenu à sa place. Et à faire vivre la mémoire des "Lilas", pour imposer demain une autre politique de santé, respectueuse des professionnel·les et des personnes prises en charge.

Le combat continue !

Pas d'économies sur notre santé, pas d'économies sur nos vies !