La prochaine CNS SIE aura lieu le 12 septembre de 9h30 à 16h30 en présentiel au bureau national et en visio.
Alors que la situation dans les SIE continue de se dégrader, nous ferons un point sur l’articulation entre les antennes extra-départementales, les CCPro et les SIE, et nous évoquerons les difficultés rencontrées.
Pour vous inscrire, merci d’envoyer un mail à Linda et Sabine, de préciser si vous serez en visio ou en présentiel et si vous déjeunerez à la cantine.
Linda : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Sabine : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Vous trouverez dans vos services la pétition suivante réalisée en intersyndicale à nous retrouner signée pour septembre svp
Après avoir démembré l’Equipe de Renfort Départemental, après avoir utilisé les agents spécialisés de notre réseau (les géomètres puis les huissiers), le directeur s’attaque maintenant aux inspecteurs cadre A de la Direction.
Pour mémoire :
- Dès son arrivée en juin 2022, le Directeur avait indiqué que l’équipe EDR serait fortement diminuée. Pour cela, différentes méthodes ont été utilisées pour dégoûter les agents de rester dans leurs fonctions : des affectations de longues durées très éloignées du domicile des collègues, des évaluations en forte baisse, et la dernière en date, l’affectation dans les postes de résidences des agents, car ils coûtent trop « cher » en frais de déplacement.
Cela a fonctionné puisque de 35 agents en juillet 2022, le nombre sera au 1er septembre de19.
- En raison du manque d’agents et du fiasco GMBI, les géomètres du cadastre ont été embauchés pour traiter le grand surplus de courriels des usagers. Ils sont donc devenus des agents de renfort au SDIF.
- De plus, du fait d’un manque d’agents en postes comptables et sous couvert de nouvelle Responsabilité des Gestionnaires Publics, les huissiers des finances publiques du département ont vu leur « cœur de métier »balayé. La moitié des effectifs a été sédentarisée à SMA et au PRS. Ils sont donc devenusni plus ni moins des EDR, que la direction a supprimé par ailleurs. Ces « missions » étaient prévues pour 3 mois renouvelables. Résultat : la mission a bien été renouvelée 3 mois pour les premiers désignés, puis, en juillet, au moment des congés d’été, il a fallu « échanger ». Ceux qui étaient restés sur le terrain devaient à leur tour aller en poste ! Une lettre de mission pour 6 mois leur a été transmise.Cela ressemble plus à des mutations d’office qu’à des missions liées à leur fonction d’origine.
Au total, l’effectif aura été amputé de moitié sur le cœur de leurs missions pendant une année complète !
- Et enfin la raison du boycott des instances depuis mai : le refus des aménagements de poste préconisés par les médecins de prévention et la gestion comptable du mouvement de mutations et d’affectations sans une once d’humanité face à des situations individuelles difficiles.
Avec la nouveauté de l’été : des agents cadre A de la Direction vont être affectés d’office dans des postes comptables à la rentrée.
Dès le mois de mai, lors de la campagne du mouvement local, des inspecteurs avaient été convoqués pour un entretien, pour savoir s’ils voulaient changer de missions et partir vers des postes comptables du réseau.
Cette proposition de mutation aurait entraîné pour ces derniers une diminution de rémunération. Comme on pouvait s’y attendre, il n’y a pas eu de volontaire.
Qu’à cela ne tienne : la direction décide de passer en « force » ! La semaine dernière, deux collègues ont reçu une lettre de mission (nouvelle modalité de gestion RH en Seine-Maritime!) les affectant « provisoirement » en postes comptables. … tout comme les huissiers en leur temps.
Cette décision de la direction locale est encore une fois très violente pour les collègues mais la direction n’en a que faire. Non seulement, un agent peut-être affecté n’importe où au moment du mouvement de mutation à son arrivée dans le département mais il peut aussi être affecté n’importe où …. n’importe quand !
L’intersyndicale constate que la communication sur Ulysse sur le bien-être des agents, des actions de formations sur le sujet, de la prise en compte des Risques Psycho-sociaux n’est que pur bla-bla pour que la direction ait bonne conscience.Comment peut-on estimer que la direction prend soin de la santé de ses agents alors que quelques jours, voire quelques heures avant leurs congés, les collègues se sont vus remettre ces lettres de missions par les RH, sans aucune discussion ou réunion d’organisation préalable au sein de leurs services, faisant fi de leurs missions exercées au quotidien.
Face à ces déplacements d’office que les collègues prennent comme une sanction, il leur a été répondu qu’il fallait voir cela comme une valorisation.
Comment percevoir positivement ce qui vous est imposé aux forceps ? D’autant que pour leurs jours de télétravail, il n’ y a aucune garantie : ils devront à nouveaules négocier avec le futur chef. (Ils sont donc bien mutés d’office ! ) Quelle valorisation, quelle attractivité !!!!
Pour l’intersyndicale, ce mode de fonctionnement est inacceptable. Car après les EDR, les géomètres, les huissiers, les agents qui ont des problèmes de santé…A qui le tour ???
Avec ce mode de management d’une violence sans précédent, personne n’est à l’abri … !!
Signez la pétition ci-dessous pour refuser ce mode de management autoritaire de la DRFIP 76, inédit pour une DRFIP .
De nombreuses cyber-attaques, ces dernières semaines, ont eu lieu sur les comptes pros des entreprises, ayant des conséquences fortes sur la charge de travail des agents et agentes des SIE. Solidaires Finances Publiques interpelle la directrice générale sur ce sujet.
Madame la directrice générale,
Depuis plusieurs semaines, les espaces professionnels des entreprises sont l’objet d’attaques informatiques incessantes. Plus de 20 000 comptes professionnels et près de 180 000 numéros de SIREN ont été piratés ces derniers jours.
Une réponse informatique a été mise en place par SI : après avoir allongé les mots de passe à 20 caractères, un système de floutage des comptes bancaires a été réalisé sur les comptes piratés pour éviter aux hackers de naviguer dans les espaces pros.
Cependant, cette cyber-attaque a également de fortes répercussions sur la charge de travail des agents et des agentes dans les SIE, qui se retrouvent en première ligne pour gérer les contribuables mécontents venu-es réactiver leur compte professionnels à l’accueil physique dans les SIE.
Alors que ces services ont été récemment restructurés et que leurs effectifs ont été drastiquement réduits ces dernières années, sans compter la période estivale propice aux congés, l’afflux massif de contribuables dans des accueils physiques (souvent remis en place pour l’occasion), entraîne une surcharge de travail importante pour nos collègues.
Ces dernières années, les cyber-attaques contre notre administration ont augmenté. Aussi, notre organisation syndicale souhaite savoir quelles mesures la DGFiP compte mettre en place, d’un point de vu informatique, pour les contrer et les anticiper.
Au-delà de la sécurité informatique nous demandons que les responsables de service tiennent compte, dans les semaines à venir, de la surcharge de travail induite pour les agents et agentes des finances publiques de ces services.
Enfin, nous exigeons une attention toute particulière aux incivilités que cela pourrait engendrer de la part de contribuables envers les agents et les agentes. Le principe de tolérance zéro, discuté dans les derniers groupes de travail sur la protection et la sécurité des agent-es, doit s’appliquer dans tous les services, des fiches de signalements doivent être encouragées à être déposées dès le moindre incident, avec un traitement par les directions locales.Il serait inacceptable que les manquements incombant à l’administration se traduisent par une minimisation de l’importance du comportement déplacé de certains usagers, certes excédés, envers les agents.
Pour Solidaires Finances Publiques, ces incidents montrent que malgré la dématérialisation, il est indispensable d’avoir suffisamment de moyens humains et que rien ne remplace l’expérience et la technicité des agents et des agentes de finances publiques pour mener au quotidien un service public de qualité, au plus près des usagers.
Nous vous remercions par avance de l'attention portée à notre alerte.