Actualités

Le 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genres, s’inscrit
dans un contexte de guerre et de crise écologique, économique, sanitaire, sociale et donc politique.

Cette journée doit être l’occasion, partout dans le monde, de dénoncer encore et toujours les systèmes
qui oppriment les femmes et les minorités de genre – le patriarcat et le capitalisme – et de rendre visibles
toutes les dynamiques pour maintenir nos droits et en conquérir de nouveaux.

Des ministres homophobes et transphobes, un ministre accusé de viol, un autre de prise illégale
d’intérêt, une ministre de l’égalité connue pour son homophobie et complaisante avec des activistes
transphobes et proches de l’extrême-droite, un président qui piétine ouvertement les victimes et instaure
un climat d’impunité : le gouvernement donne le ton et renie ses engagements. Nous sommes bien loin
de la grande cause du quinquennat. Sans oublier les nouvelles injonctions au “réarmement
démographique”, thématique si chère à l’extrême-droite.

Solidaires 76 appel à manifester à Rouen le 8 mars 2024 à 18 heures devant le musée des Beaux-arts.

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Doublement des franchises médicales : les assuré-es sociaux en seront de leur poche !


Le gouvernement l’a décidé, le décret est sorti le 17 février, à compter du 31 mars 2024 les franchises médicales sont doublées :

l’assuré social devra payer de sa poche 1 euro par boite de médicament remboursée et par acte d’un auxiliaire médical (contre 50 centimes aujourd’hui) et 2 euros pour une consultation chez le médecin ou examen/analyse (contre 1 euro aujourd’hui), 4 euros par transport sanitaire ou taxi, le tout dans un plafond de 50 euros annuels.
Début juin, la participation forfaitaire à une consultation ou acte médical passera de 1 à 2 ou 3 euros.
Soit 800 millions d’euros pris dans la poche des assuré-es.
On est bien loin du principe de solidarité selon lequel chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Les inégalités face à la santé vont encore grandir et les renoncements aux soins s’accroître (36% des patient-es renoncent aux soins pour raison économique selon la DREES).
Corrélativement le coût des complémentaires santé (pour ceux qui en ont) ne cesse de croître à force de déremboursements de la sécurité sociale générant un transfert sur la protection sociale complémentaire. Les chômeurs/euses sans complémentaire se trouveront encore plus démuni-es. L’accès de tous et toutes à la
santé, bien commun, se trouve attaqué de tous les côtés (outre les déremboursements et rehaussements de franchises médicales, remise en cause de l’aide médicale d’Etat en cours au détriment des personnes étrangères, poursuite des suppressions d’établissements de proximité, générant ainsi une inégalité géographique d’accès).Le 100% sécu s’éloigne un peu plus chaque jour.


Pour Solidaires, c’est le financement de la sécurité sociale qu’il faut revoir sans attendre. Les entreprises ont reçu 200 milliards d’euros d’aide sans contrepartie environnementale ni pour l’emploi, tout en versant 97 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2023 (+21%) ! Il faut supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales (75 milliards d’euros) et mettre en place une cotisation sociale sur les dividendes affectée aux caisses de sécurité sociale.

Bonjour

vous trouverez ci-dessous le compte rendu du dernier CSA Formation Spécialisée

odtCompte_rendu_CSA_FS_n_1_du_12_février_2024.odt

 


            10 milliards de raisons d'être massivement en grève le 19 mars !         

        Le gouvernement vient donc de raboter le budget 2024 de 10 milliards d’euros. Selon Bruno Le Maire, la baisse des prévisions de croissance économique pour 2024, oblige l’État à « se serrer la ceinture ».
 
Les premières mesures annoncées montrent une fois de plus de quelle ceinture il s’agit : celle de l’éducation, du logement et de la transition environnementale en particulier. Plus globalement, ce sont tous les budgets des ministères qui sont amputés et, pour la DGFiP, ce sont 108 millions de moins.


10 milliards de moins, c’est encore et toujours moins pour les fonctionnaires, les services publics et donc pour la majorité de la population. Sans oublier que cette austérité, dont le gouvernement n’ose dire le mot, sera accentuée avec 12 milliards de moins d’ores et déjà annoncés par le gouvernement pour la future loi de finances 2025.


Un taux croissance en baisse... la faute à qui ?
Cette coupe budgétaire de 10 milliards résulte d’un taux de croissance beaucoup plus faible qu’attendu par le ministre Bruno Le Maire : moins de 1 % au lieu du 1,4 % espéré pour élaborer la loi de finances. A croire qu’il n’aurait pas perçu le problème de pouvoir d’achat rencontré dans ce pays et son impact négatif sur la consommation. Cela ne nous surprend guère pour un ministre de l’économie qui nous dit tous les 3 mois que l’inflation est derrière nous et que les prix à la consommation vont baisser. Mais cette coupe budgétaire est surtout faite pour répondre aux injonctions de l’évolution du déficit budgétaire et du taux d’endettement de la France à quelques jours de la prochaine évaluation de sa solvabilité par l’agence de notation S&P Global Ratings.


D’autres choix sont possibles !
Sans surprise, le gouvernement continue sa politique à base de vieilles recettes libérales : s’attaquer aux dépenses publiques, en s’attaquant aux fonctionnaires et aux services publics. Mais un gouvernement qui ne veut surtout pas augmenter les recettes en particulier en taxant plus les patrimoines et les revenus des plus riches qui ont vu exploser en 2023 leurs profits. Et encore moins augmenter les salaires, les retraites et les minimas sociaux.
L’austérité qui vient nous donne 10 milliards de raisons supplémentaires d’être en grève le 19 mars, pour la journée de grève intersyndicale Fonction publique. Exigeons une juste et légitime revalorisation de notre rémunération basée sur une augmentation significative du point d’indice, la revalorisation de nos carrières et de notre régime indemnitaire.