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Après l'adoption par le Parlement de la loi Duplomb, le combat continue !

Signez et faites signer la pétition.

La loi Duplomb prolonge les nombreux revers qu’a subi la protection de la santé au travail, de la santé publique et de l’environnement ces derniers mois :

  • Réintroduction de certains néonicotinoïdes,
  • Accélération de la construction des méga-bassines,
  • Affaiblissement de l’indépendance scientifique de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses),
  • Destruction de zones humides,
  • Allégement des normes pour les élevages les plus intensifs.

Les promoteurs de cette loi opposent les intérêts des travailleurs et travailleuses et de l’écologie. C’est un mensonge :

  • L’interdiction de pesticides constitue une source de préoccupation pour seulement 4 % des agriculteurs et agricultrices.
  • Les travailleurs et travailleuses qui produisent, transportent ou utilisent les produits traités, ainsi que leurs familles, sont les premières victimes des pesticides. Les pesticides sont à l’origine de cancers, notamment pédiatriques.
  • Les pesticides font partie des activités humaines responsables de la sixième extinction de masse, mettant en danger les insectes pollinisateurs, et avec eux notre survie alimentaire.

Cette bataille contre les pesticides, nous la menons depuis trop longtemps à présent. En Guadeloupe et en Martinique, les habitant∙es sont exposé∙es pour des siècles encore au chlordécone, utilisé pour la culture de la banane, interdit en 1990 dans l’Hexagone et seulement 3 ans plus tard dans les Antilles. Aucune action ni réparation de la part du gouvernement français ne sont pour autant envisagées.

L’Union syndicale Solidaires exige une autre agriculture, à rebours du modèle productiviste et concurrentiel imposé aujourd’hui.

C’est le même modèle qui entretient la précarité dans le monde agricole, qui menace notre environnement, notre santé, celle des agriculteurs∙trices et de leurs salarié∙es.

Les agriculteurs et agricultrices doivent être accompagné∙es dans la reconversion écologique. Les entreprises qui fabriquent des pesticides doivent se reconvertir sans perte d’emploi pour leurs salarié∙es.

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Lors de sa présentation du budget envisagé pour 2026 le 15 juillet, François Bayrou n’a eu de cesse d’invoquer la dette publique pour accélérer les attaques contre notre modèle social : coupes budgétaires massives, suppressions d’emplois de fonctionnaires, 1 fonctionnaires sur 3 partant à la retraite non remplacé, non revalorisation des retraites et des prestations sociales avec l’année blanche, gel du barème de l’impôt sur le revenu, déremboursements de médicaments, suppression de 2 jours fériés… 

Des mensonges pour nous tétaniser : La dette publique n’est pas comparable à celle des ménages !

La dette publique et la dette des ménages sont deux choses distinctes. Et ce n’est pas parce que François Bayrou a pendant de très longues minutes essayé de nous prouver le contraire que cela changera. Cette comparaison n’est évidemment pas anodine, c’est un choix idéologique. Cela permet de présenter l’État comme étant inconsidérément dépensier pour discréditer son action pour l’intérêt général et justifier ainsi la réduction des dépenses publiques.

Rappelons que contrairement aux ménages, l’endettement de l’État est moins lourd, en raison du coût du financement auquel ce dernier a accès qui est plus favorable qu’aux ménages. . Qu’un ménage ne peut pas émettre des titres pour se financer, mais doit emprunter auprès d’une banque. Enfin l’État et les ménages n’ont pas la même temporalité. L’État en faisant « rouler la dette » peut à sa convenance emprunter à nouveau pour rembourser les emprunts antérieurs et c’est ainsi qu’il ne supporte budgétairement que réellement les intérêts de la dette, le capital étant toujours renouvelé.

Des mensonges pour casser notre modèle social : Les dépenses publiques ne sont pas responsables de l’augmentation de la dette !

Certes selon les dernières estimations de l’INSEE, la dette publique s’établissait à la fin du premier trimestre à 3 345,8 milliards d’euros, soit l’équivalent de 114 % du PIB. Et toujours selon l’INSEE, sur ces 3 345,8 milliards, la dette de la sécurité sociale pèse pour 289,9 milliards d’euros soit 8,7 % du total et les administrations locales pour un peu moins de 7,8 % du total. Contrairement à ce que veut donc nous faire croire le gouvernement, ce n’est donc pas là qu’on améliorera la situation.

Selon le gouvernement, nous serions donc « accros» aux dépenses publiques et c’est pour cela que la dette ne cesserait d’augmenter. Or, quoiqu’en dise le gouvernement celles-ci restent stables depuis 2017.

Si ces dernières années, la dette publique a augmenté c’est parce que le déficit a été creusé par la baisse des recettes et ce ne sont pas seulement les syndicalistes que nous sommes qui le répètent à tue tête mais aussi la Cour des Comptes, l’Observatoire français des conjonctures économiques ou encore l’INSEE. Cette baisse de recettes provient essentiellement des politiques fiscales mises en place depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, qui n’ont eu de cesse de favoriser les plus fortunés et les grandes entreprises en baisses d’impôts, exonérations et cadeaux fiscaux.

Des mensonges pour nous faire payer ! Ne nous laissons pas avoir !

Toutes les contre-vérités avancées pendant 45 minutes par François Bayrou ne servent qu’à une chose, nous faire peur et nous faire accepter que c’est aux salariés, fonctionnaires, malades et retraités de payer l’addition. Et contrairement à ce qu’il a pu dire : tout le monde ne participera pas à l’effort puis qu’encore une fois les mesures annoncées épargneront les plus fortunés et les grandes entreprises.

Face à cette politique annoncée,
la mobilisation de l’ensemble du monde du travail est une nécessité.

Il est temps de leur faire comprendre qu’il ne peut y avoir d’économies sur nos vies
et que sans nous, ils ne sont rien !

Bayrou vient de présenter son budget pour 2026. Pour l’Union syndicale Solidaires, les mesures annoncées sont inacceptables. Une fois encore, les grandes entreprises et les plus riches sont épargnés par les mesures d’austérité. Ce sont encore les populations les plus pauvres et les plus précaires qui vont payer l’addition, alors que d’autres choix sont possibles. 

Depuis des semaines, le Premier ministre ânonnait le chiffre de 40 milliards d’euros d’économies à réaliser sans qu’aucun fondement sérieux ne vienne l’appuyer. Un chiffre dogmatique dont l’objectif était de préparer les esprits à une attaque massive contre nos droits sociaux. Les annonces de ce jour viennent confirmer nos craintes et font grimper la saignée à 43,8 milliards pour 2026.

La réduction du déficit et la course aux économies vont lourdement peser sur la population, en particulier les plus pauvres et précaires. Le gel des minimas sociaux et des retraites, mais aussi les attaques contre les droits sociaux comme l’assurance maladie ou le chômage sont autant de mesures que nous devons combattre. Elles ne feront qu’aggraver les inégalités et pousser toujours plus de personnes à renoncer aux soins, faisant aussi la part belle aux mutuelles et assurances privées. 

Le démantèlement des services publics va se poursuivre : 3000 suppressions de postes et un tiers des départs non remplacés dans la fonction publique, mais aussi la poursuite du gel des rémunérations. Les conséquences sont connues, le service rendu aux usager·es continuera à se dégrader comme les conditions de travail des agent·es de la Fonction publique. 

Suppressions de 2 jours fériés, gel du barème des impôts - qui va mécaniquement se traduire par plus d’impôts pour les plus bas revenus - désindexation des retraites… Ce budget et les différents projets annoncés constituent une véritable offensive contre les plus pauvres, les travailleurs et travailleuses, les retraité·es, et les chômeur·ses. Il ne répond à aucune urgence sociale ou écologique et renforce l’extrême droite. 

En revanche, il n’est toujours pas question d’augmenter les impôts des plus riches ni de toucher aux aides publiques aux entreprises - 211 milliards d’aides en 2023 alors que les grandes fortunes explosent. Pourtant, la dette publique est creusée par les cadeaux fiscaux dont ils et elles ont bénéficié sans aucune condition sociale ni écologique. S’il y a un “accroc à la dépense publique”, c’est bien le patronat. Seule nouvelle dépense : les milliards pour le budget de la Défense annoncés par Macron qui agite les peurs pour empêcher le débat démocratique. 

Pour L’Union syndicale Solidaires il est urgent de choisir une autre voie :

  • revenir sur la baisse des impôts de production et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (20 milliards d’euros de recettes estimées)
  • rétablir l’ISF (4,5 milliards d’euros de recettes estimées)
  • imposer les revenus financiers au barème progressif de l’impôt sur le revenu et créer de nouvelles tranches pour un impôt vraiment progressif,
  • supprimer les exonérations de cotisations qui coûtent cher au budget de l'État, détruisent la protection sociale et tirent les salaires vers le bas (80 milliards d’économies).
  • taxer les rachats d’action de manière conséquente et les superprofits (20 milliards de recettes estimées)
  • investir dans les services publics et la bifurcation écologique.

Face à l’austérité, nous portons l’exigence d’un autre budget, au service d’une société plus juste, plus solidaire et plus écologique. Solidaires fera campagne pour lutter pied à pied pour un budget qui améliore la vie de toutes et tous.

Nous appelons à construire dès à présent les mobilisations à même de nous faire gagner. Il n’est pas question d’accepter ces régressions.

Pas d’économies sur nos vies !

Solidaires Finances et l’ensemble des organisations syndicales ne sont en aucun cas responsables du choix de l’opérateur. C’est de la seule responsabilité du ministère qui semble avoir pris pour argent comptant tous les engagements d’Alan pour remporter le marché.

Pour Solidaires Finances, ces engagements devront être réellement mis en place et sur cela nous ne lâcherons ni cet opérateur, ni notre ministère !

Nous exigeons que le ministère dénonce le contrat dès que possible, et nous appuierons la démonstration de son inadéquation aux besoins.

L’accord : notre rempart !

Solidaires Finances considère également que, face à un tel opérateur, notre seul rempart est l’accord sur la protection sociale complémentaire qui a été signé par l’ensemble des organisations syndicales représentatives du ministère.

Lors des deux années de négociations, notre objectif a été d’obtenir la meilleure couverture pour l’ensemble des agentes et agents, actifs ou retraités et nous y sommes arrivés tout en conservant le couplage santé/prévoyance (seul ministère à l’avoir obtenu !).

Solidaires Finances a réalisé un comparateur des remboursements de soins, avant/après et entre les ministères, pour montrer les améliorations obtenues dans l’accord que le ministère a signé le 21 juin 2024. Quel que soit l’opérateur, c’est cet accord qui doit être respecté ! C’est lui que nous défendrons à la virgule près !

Continuer d’agir par tous les moyens !

Solidaires Finances a décidé de participer au recours juridique que les syndicats peuvent désormais intenter après l’échec de celui de la MGEFI.

Nous allons aussi continuer nos tournées d’heures d’informations, les diffusions de documents et d’informations pour décortiquer la PSC et recenser toutes les difficultés ou dysfonctionnements d’Alan, pour les dénoncer en commission paritaire et obtenir du ministère qu’il choisisse au plus vite un autre opérateur.

Solidaires Finances continuera à défendre l’intérêt général de tous les agent·es du ministère malgré ce choix du pire !

Le combat ne fait que commencer face à ALAN !

 

HMI le 3 juillet au SGC de Grand-Quevilly, le 4 août à Seine Maritime Amende, le 11 août au PNCD ainsi qu'au Centre des Finances de Dieppe