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Un rapport de France Stratégie diagnostique une perte d'attractivité "structurelle et durable" de la fonction publique, avec un "risque d'aggravation" à l'avenir.

Ce rapport indique que les Concours n'attirent plus, qu'il y a une moindre appétence pour la garantie de l'emploi, il des départs volontaires... D'après ce rapport publié le 9 décembre 2024, la fonction publique est frappée d'une crise "multidimensionnelle" depuis plusieurs années.

 

Depuis environ 10 ans, il est fait le constat d'une baisse tendancielle du nombre de candidats aux concours, et partant, du taux de sélectivité de ceux-ci. Ainsi, de 2016 à 2022, le nombre de postes offert a baissé de 11%, celui des présents aux concours de 50%.

AInsi, la part croissante de contractuels "ne suffit pas à répondre" à cette pénurie de candidats.

Dans la fonction publique d'État 15% des postes offerts en 2022 n'ont pas été pourvus.

Outre ces difficultés à pourvoir les postes offerts, le rapport souligne une grande difficulté à "fidéliser" les agents et pointe des démissions en hausse.

La cour des Comptes invalide les estimations alarmistes du premier ministre

 

La Cour des comptes vient de rendre le rapport de sa « mission flash » sur l’état financier du système des retraites par répartition. Appelée à la rescousse pour court-circuiter le conseil d’orientation des retraites (COR), la Cour des comptes est cependant très loin des prévisions alarmistes du Gouvernement.

Ainsi, avec un déficit estimé à 15 milliards d’euros à l’horizon 2035 (et 6,6 milliards de 2025 à 2030), nous sommes bien loin des 50 milliards fantaisistes avancés par François Bayrou. Ces derniers représentent en fait la part que verse l’État en tant qu’employeur pour les retraites de ses fonctionnaires et qui sont « sans incidence sur la charge, qui, au final, pèse sur les finances publiques prises dans leur ensemble » relève la Cour. Fermez la parenthèse.

15 milliards d’euros, c’est largement finançable. C’est l’estimation basse de ce que rapporterait une taxe sur les super-profits. Cela représente 0,005% du PIB. Surtout, c’est un peu moins que ce que coûtent à la caisse de retraite les exonérations de cotisations offertes aux entreprises par le gouvernement.

Pour Solidaires, il est possible de financer une retraite à 62 et surtout de revenir à 60 ans d’âge légal de départ (et 55 ans pour les métiers pénibles). Avec 37,5 annuités de cotisation. C’est possible en actionnant plusieurs leviers, à commencer par ceux qui ne coûtent rien au système de retraite, à savoir augmenter le nombre de cotisant-es en combattant réellement le chômage. Par la réduction du temps de travail, l’augmentation des salaires, l’augmentation du taux d’emploi des femmes, l’embauche massive dans les services publics. Autre levier complémentaire, réaliser vraiment l’égalité femmes / hommes. Selon un calcul de la CNAV de 2010, cette inégalité prive les caisses de retraites de 14 milliards d’euros ! Sans parler de la hausse des cotisations sociales. Selon l’économiste Michaël Zemmour, il suffirait d’augmenter de 0,15 % la cotisation patronale pendant 6 ans pour gommer la réforme de 2023. C’est donc parfaitement possible. Et ce ne sont là que quelques pistes.

Il n’y a donc aucune catastrophe qui se profile à l’horizon, les excédents de 2021 à 2024 n’ayant d’ailleurs jamais été anticipés. Le système de retraite par répartition est solide d’autant plus qu’il repose sur la justice sociale.

L’Union syndicale Solidaires s’oppose à toute réforme du système basée sur la capitalisation. Elle continue d’exiger le retrait de la réforme de 2023 et le retour à 62 ans, première étape avant la retraite à 60 ans.

Rien n’est joué : pour imposer ces revendications, nous mettons en débat dans les collectifs de travail des initiatives de mobilisation. Deux ans après un mouvement historique, nous sommes déterminé·es à ne rien lâcher.

La retraite c’est 60 ans ! Et il nous la faut maintenant !

 

L'empire Bolloré : Comment l'extrême droite distille son poison !

 

C'est le jeudi 27 février 2025 à 19h00

Lieu : La maison Saint Sever

10-12 Rue Saint-Julien

76100 Rouen

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Organisé par Attac Rouen Agglo

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Ce qui va changer pour les agents publics

Actuellement nous avons le droit à l’intégralité du traitement pendant trois mois

Un fonctionnaire ou un contractuel en congé de maladie, perçoit :

  • l’intégralité de son traitement pendant trois mois ;
  • puis la moitié de son traitement pendant les neufs mois suivants (article L. 822-3 du Code de la fonction publique).

À partir du 1er mars, la prise en charge ne sera plus que de 90 % du traitement pendant trois mois

Vous n’aurez plus droit qu’à 90 % de votre traitement pendant trois mois, impose l’article 189 de la loi du 14 février de finances pour 2025.

« La déduction de 10 % s’applique au traitement indiciaire brut, sans impact donc sur les primes et indemnités », la mesure ne touchera pas les victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.

 

SI vous êtes agent de catégorie C, vous allez perdre plus de 200 € pour 20 jours d’arrêt, en cumulant le jour de carence et la baisse de 10 % » de l’indemnisation.

Cette nouvelle règle, qu’un décret à paraître va détailler, touchera les « congés de maladie accordés » à partir du 1er mars, précise l’article 189 de la loi de finances.