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Les négociations ministérielles sur la protection sociale complémentaire (PSC) santé et prévoyance ont pris fin en mai et le projet d’accord qui en est issu a été communiqué aux fédérations syndicales représentatives qui ont un mois pour se prononcer.
En signant le premier l'accord, le ministre s'engage à mettre en œuvre les avancées que nous avons obtenues à la condition qu'une majorité syndicale le contre-signe.
Solidaires Finances signera le projet d’accord PSC santé et prévoyance car :
- le nouveau dispositif, qui entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2026, améliore le niveau des remboursements des soins courants pour lesquels les restes à charge sont aujourd’hui les plus élevés, notamment l’optique et le dentaire.
- il rétablit un haut niveau de solidarité avec les familles en permettant l'adhésion des enfants à un prix réduit.
- nous avons obtenu le couplage obligatoire des garanties santé et prévoyance permettant de couvrir les agentes et les agents contre les risques les plus lourds, en assurant notamment le complément de la perte de rémunération résultant d’un congé maladie. Le ministère des Finances est la seule administration d’État à avoir instauré une telle garantie pour toutes et tous.
- la perte de rémunération en cas de congés maladie ordinaire au-delà de 90 jours sera compensée, de manière optionnelle, à hauteur de 100 % du traitement indiciaire brut et à 50 ou à 70 % des primes en fonction de l’option choisie.
D’autres progrès restent à accomplir, notamment en renforçant la solidarité à l’égard des retraités les plus modestes. Tel est l’objectif que poursuivra la délégation Solidaires Finances au sein de la commission paritaire de pilotage et de suivi tout au long des six années du contrat.
Le résultat national des élections européennes est tombé. L’extrême-droite (RN et Reconquête) arrive largement en tête avec près de 40 % des voix. Le vote exprimé marque un tournant historique depuis la sortie de la seconde guerre mondiale.
Les fractures sociales, la brutalité du libéralisme qui frappent les populations les moins favorisées, la peur du lendemain alimentée en notre époque par les crises climatiques ou la peur de l’autre, sont autant de facteurs qui ont nourri ce vote.
Solidaires Finances Publiques dénonce depuis des années et ne cessera de dénoncer les risques et conséquences de ces politiques, tout en affirmant que les idées d’extrême-droite portées par le Rassemblement national et Reconquête ne seront jamais des solutions aux difficultés rencontrées par les citoyens et citoyennes.
En annonçant la dissolution de l’Assemblée Nationale, après avoir légiféré en force et muselé la contestation sociale et environnementale, le Président de la République prouve sa déconnexion totale en s'imaginant être le rempart d'un électorat qui a maintenant fui ses multiples contradictions.
Solidaires Finances Publiques ne peut se résoudre à laisser l’extrême-droite s’emparer du pouvoir et gouverner notre pays. Solidaires Finances Publiques appelle celles et ceux qui partagent des valeurs de justice fiscale, sociale et environnementale à s’unir et à faire bloc contre l’extrême-droite.
Il n’y a pas de fatalité mais il y a urgence !
Solidaires Finances Publiques combattra, par son action dans l’unité la plus large, toutes les politiques anti-sociales et libérales.
Avec VISA (Vigilance et Initiative Syndicale Antifasciste), notre syndicat continuera à démontrer que les idées d’extrême-droite vont à l’encontre des intérêts des salarié·es, des agents et des agentes des Finances Publiques, du progrès social et de la société dans son ensemble.
Contre l’extrême-droite, résister et agir, dans l’unité la plus large !
Vous trouverez ci-dessous le compte rendu de l'intersyndical de cette dernière formation spécialisée
Plus prolixe dans les médias que face aux organisations syndicales de la Fonction Publique, Stanislas Guérini s’est lancé dans une campagne médiatique clairement démagogique en pratiquant, tel un sport olympique, le fonctionnaire bashing. Disant vouloir mettre fin au tabou du licenciement pour insuffisance professionnelle et alors même que la procédure existe déjà, martelant que la motivation des uns passe par la révocation des autres, Stanislas Guérini pense certainement flatter l’individualisme ambiant ainsi qu’une partie de l’opinion encline à critiquer les fonctionnaires. Il permet également à la droite de jouer la surenchère, mais passe cependant clairement à côté de la question majeure qui intéresse nos concitoyens : celle de l’amélioration du service public rendu et dû aux usagères et usagers.
Des services et des agents publics maltraités !
Défendre le statut de la fonction publique, c’est défendre les services publics !
Les services publics, notre bien commun !
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