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Le 9 novembre 2023, la CNIL a rappelé à l’ordre le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques et le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique pour avoir utilisé les coordonnées des agents publics afin de communiquer sur le projet de réforme des retraites.

Pour mémoire, le 26 janvier 2023, un courriel dont l’objet était « Réforme des retraites à été envoyé par M. Stanislas Guerini notament aux agents de la DGFIP et plus largement aux agents de la fonction Publique soit à 2 346 303 agents publics

Le courriel comportait une vidéo et un document de présentation intitulé « Pour nos retraites : un projet de justice, d’équilibre et de progrès ». La vidéo contenait un message filmé du ministre exposant et justifiant la réforme des retraites,

À la suite de cet envoi, la CNIL a été saisie de près de 1 600 plaintes à ce sujet dont celle de  Solidaires Finances Publiques.

la CNIL a conclu qu’en utilisant les adresses électroniques des agents publics collectées dans le cadre de l’ENSAP pour l’envoi de cette vidéo, les ministères mis en cause avaient utilisé ces données personnelles de manière incompatible avec l’objectif de ce fichier.

La CNIL a rappelé publiquement à l'ordre les deux ministères.

 

Voici le lien vers la CNIL :

CNIL

 

À l’occasion du conseil commun de la fonction publique du 14 novembre 2023, le ministre Stanislas Guerini a ouvert la séance, répondant à l’exigence des organisations syndicales quant aux perspectives salariales pour 2024.

En effet, les organisations syndicales avaient interpelé unanimement, par courrier du 7 novembre, le Ministre sur la nécessité de nouvelles mesures générales portant sur les salaires et la revalorisation des carrières. Elles insistaient, notamment, sur le fait que 2024 ne pouvaient pas être une année blanche face à la persistance d’une inflation soutenue.

Pour le ministre, les mesures actées depuis 18 mois couvrent 2024. Il a insisté sur leur impact budgétaire et n’envisage pas de nouvelles mesures générales à ce stade.

Toutes les organisations syndicales confrontées à la réalité des pertes du pouvoir d’achat des agents publics ont signifié leur complet désaccord face à ces choix injustes en quittant la séance.

Le gouvernement ne peut pas continuer à accentuer le décrochage des rémunérations des agents publics, ni la perte d’attractivité de la Fonction publique.

 

Il est URGENT de se mobiliser et d'exprimer notre ras le bol !!!!!

Le 25 novembre c'est la journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !

 

En France, depuis 2017 ce sont 848 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis
par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui
en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par
an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).

Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été
confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.

La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences.

pdfAppel_25_novembre_2.pdf

 

 

 

 

Les négociations salariales n’évoluent pas dans le sens attendu par les agents.

Pour preuve, s’il en était besoin, cette annonce d’une prime GMBI, attribuée à moins d’un·e agent·e sur 5.

Voilà l’avenir de la DGFiP, des primes calculées selon le niveau d’emmerdes créées par l’ignorance de celles et ceux qui nous dirigent.

Les organisations syndicales demandaient un montant socle pour toutes et tous, avec une possibilité de majoration sur une mission plus impactante que d’autres. La DG a tranché : « on fait comme on avait prévu et ce que veulent les agent·es, on s’en moque », de là à dire que ça devient la coutume, il n’y a qu’un pas.

L'on ne comprend pas bien le terme utilisé actuellement de négociation salariale puisqu'il n'y a aucune négociation.

Donc cette prime viendra récompenser les agent·es qui ont fait face à cette marée humaine que ce soit à l'accueil téléphonique, phyisique ou via e-contact, qui ont entendu sans cesse les mots « on n’y comprend rien », « tout est fait en dépit du bon sens » mais aussi « vous savez très bien que j'habite là » et « il faut que je fasse votre travail maintenant ?, vous êtes payés pour quoi ? ».

Pas de jaloux, sauf peut-être celles et ceux qui n’auront pas un sou, le même montant pour chacune et chacun.

500 € en compensation de la fatigue accumulée, des pleurs incontrôlables, des arrêts maladie, de la mauvaise gestion de certains qui a entraîné le dépôt d’une alerte...500 € pour solde de tout compte.

Ne vous inquiétez pas, le DG l’a publié sur Ulysse :

« Cette campagne, inédite, fait actuellement l'objet de travaux de retours d'expérience entre les équipes et avec le réseau car par plusieurs aspects, elle s'est avérée insatisfaisante. Au regard des permiers retours, un plan d'amélioration du dispositif est en cours d'élaboration. Elle a néanmoins pu se dérouler jusqu'à son terme grâce à l'investissement et à l'engagement des agents mobilisés dans la gestion, le conseil et l'accueil des usagers. »

Agentes et agents, si vous ne l’avez pas encore fait : signez la pétition intersyndicale qui circule dans les services.

Les négociations continuent sur la partie pérenne de la rémunération et vos organisations syndicales ont besoin de tout le poids que peut leur apporter cette pétition. Elle n'est pas en ligne, mais disponible auprès de vos correspondant·es Solidaires Finances Publiques.