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Madame la présidente,

Ce CSAL-FS s’ouvre avec beaucoup de nervosité.

D’abord de la nervosité dans les services, tous les services sont sous tensions.

Les nombreuses fiches de signalements entre agents en témoignent. Au-delà, des conflits entre collègues, il s’agit surtout de la nervosité que vous avez créée avec toutes les suppressions de postes, la surcharge de travail, la marche forcée pour bouleverser les méthodes de travail des agents et pour leur faire accepter des automatisations. Votre pari de la quantité à la place de la qualité pèse sur les agents qui sont attachés au service public rendu aux usagers.

Il résulte de toutes vos décisions un climat délétère permanent au sein des services, qui sont au bord de l’explosion.

Le kit de santé n’est-il pas un énième pansement face aux arrêts maladies qui augmentent ?

Depuis plusieurs semaines, la question budgétaire s’est invitée dans le débat public et c’est pour nous une excellente nouvelle, au vu des conséquences sur la majorité de la population des choix budgétaires envisagés. Solidaires Finances Publiques, 1ère organisation syndicale à la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), est autant reconnue pour la défense inconditionnelle des agentes et agents et de ses missions que pour ses analyses en termes de fiscalité, de lutte contre la fraude fiscale ou le financement des services publics. Pour nous, la fiscalité est un des moyens essentiel pour la justice sociale et environnementale.

Pourquoi et comment faire grève ?

 

Un mouvement de grève est en train de se construire pour gagner une autre politique, de justice sociale, fiscale et environnementale. Les gouvernements successifs ont montré que le pouvoir ne céderait pas sans une grève massive, reconductible, susceptible de bloquer le pays. Tout le monde est concerné !

Comment faire grève

Dans la fonction publique, Solidaires Fonction publique dépose des préavis qui couvrent l’ensemble des personnels (et qui sont publiés sur le site de Solidaires). Sauf dans certaines professions soumises au “service minimum” (professeur∙es des écoles, transports de voyageurs·euses, personnel de la santé et du médico-social…), aucune autre démarche n’est nécessaire : il suffit de ne pas se rendre au travail le jour J.

La journée de grève et de manifestations du 18 septembre, par son ampleur, a montré que les fonctionnaires, les salariés, les jeunes, les retraités n'acceptent plus d'être sacrifiés sur l'autel de l'austérité au profit d'une minorité.
 
Les chiffres de grève dans la Fonction publique d'État (près de 11%) ont été particulièrement élevés dans l'éducation nationale. À la DGFiP, la direction générale a comptabilisé 12,5 % de grévistes, mais nous constatons que dans de très nombreuses directions ce chiffre est largement dépassé, quasiment 15% en Haute-Vienne, montrant ainsi que les agentes et agents des Finances publiques refusent également l'austérité.

Le Premier ministre a d'ores et déjà reculé sur la suppression des deux jours fériés, c'est une première victoire. Nous devons par nos grèves, nos manifestations et les blocages, poursuivre le mouvement qui est en cours.

Solidaires Finances Publiques continuera à faire amplifier la grève pour imposer un budget de justice fiscale, sociale et environnementale.