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A l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle et d’organisations de jeunesse le 5 octobre est une journée de mobilisation et de grève dans le secteur privé comme dans le secteur public.
Solidaires Finances Publiques s’inscrit pleinement dans cette journée de mobilisation et de grève et partage l’ensemble des revendications interprofessionnelles ainsi que celles revendiquées par l’intersyndicale de la Fonction publique qui appelle les personnels à se mobiliser ce 5 octobre.
HMI ce mardi 28 septembre 2021 à 13h45 en salle des relais.
Fini le « en même temps » bricolage et précipitation
Des agents-es seuls dans la tempête, dans le creux de la vague, pas de plan de navigation voire pas de capitaine.
Fini le « en même temps » surcharge et ingratitude
Des missions supplémentaires dont certaines dites prioritaires et des objectifs par ailleurs maintenus, des bâtons dans les roues avec la loi ESSOC et son long cortège de déclinaisons toutes aussi néfastes à un contrôle fiscal juste et de qualité.
Une absence d’ambition et donc de moyens pour lutter contre la fraude fiscale.
Des agents sous pression, taillables et corvéables à merci, manque de respect, carrières et rémunération en berne.
Nous exigeons pour tous et toutes le respect, le droit à la dignité :
Des moyens dignes
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Une informatique qui soit à la hauteur des enjeux
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Des moyens humains suffisants, pérennes, et non des contractuels recrutables et jetables au fil de l’eau
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Une formation professionnelle initiale et continue de qualité
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Des structures présentes sur tout le territoire en maintenant l’intégralité de leurs missions
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Confiance, initiative et absence de formatage
Une carrière digne
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Promotions massives
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Plans de qualification et de promotions internes ambitieux
Une rémunération digne
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Revalorisation du point d’indice
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Revalorisation des grilles indiciaires
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Revalorisation des primes ACF à hauteur de 90 euros par mois pour tous les personnels
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Revalorisation de l’indemnité mensuelle de technicité à 200 euros
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Retrait de la notion de mérite dans la rémunération et dans les avancements
La pétition intersyndicale pour que les agents de la DIRCOFI IDF bénéficie de la prime de fidélisation est toujours d'actualité.
Nous vous ré-invitons donc à la signer massivement.
1. En ligne via le site mes opinions, site qui a la reconnaissance du CESE et déjà utilisé par nos organisations nationales
https://www.mesopinions.com/petition/politique/petition-obtention-prime-fidelisation/135319
2. Par envoi de mail sur l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
(imprimer le texte, le signer le scanner et l'envoyer)
3. Par sa remise papier à un représentant des personnels
Pour rappel:
Prime de fidélisation en Seine-Saint-Denis: Un combat contre l’exclusion.
Et nous vous invitons également à participer à la journée de grève du 5 octobre prochain.
Les organisations syndicales CGT - FO - FSU - Solidaires - FIDL - MNL - UNEF - UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.
Elles rappellent qu’elles ont mis en garde le gouvernement, au début de l’été, face à ses projets de régression sociale. Elles ont, à cette occasion, formulé des solutions économiques et sociales pour sortir de la crise sanitaire.
Elles s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié-es et des jeunes. L’élargissement et l’accélération indispensables de la vaccination demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer, et non de sanctionner les salarié-es.
En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité. Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites. Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.es à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Les agent.es de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat. Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.
C’est pourquoi elles exigent :
• l’augmentation des salaires ;
• l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
• un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
• la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
• l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives ;
• un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
• la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
• le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.
Les organisations CGT - FO - FSU - Solidaires - FIDL - MNL - UNEF - UNL affirment l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la Fonction Publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.
Elles appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale. D’ores et déjà, elles décident de se revoir à l’issue de cette mobilisation.
Depuis plusieurs années les organisations syndicales, Solidaires au premier rang, réclamaient qu’une indemnité compensatrice des frais engagés pour télétravailler (électricité, chauffage, espace, etc.) soit accordée aux agents, à l’image de ce qui se faisait déjà dans le secteur privé.
Après le recours massif à ce mode d’organisation du travail depuis le début de la crise sanitaire, une première étape vient d’être franchi cet été. Le principe en a été posé dans l’accord-cadre relatif à la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique, adopté le 13 juillet 2021.
Un décret n° 2021-1123 du 26 août 2021 en fixe les contours.
- les agents publics bénéficient d’une indemnité contribuant au remboursement des frais engagés au titre du télétravail, sous la forme d’une allocation forfaitaire dénommée « forfait télétravail »
- ce dispositif entre en vigueur au 1er septembre 2021
- le forfait télétravail est versé selon une périodicité trimestrielle
- par dérogation, le premier versement pour les journées effectuées entre le 1er septembre et le 31 décembre 2021 interviendra au 1er trimestre 2022
Un arrêté du même jour apporte des précisions.
- le montant du forfait est fixé à 2,5 € par jour de télétravail effectué, dans la limite de 220 € par an
- il est versé sur la base du nombre de jours de télétravail demandé et autorisé par l’autorité compétente
- le cas échéant, il fait l’objet d’une régularisation au regard des jours de travail réellement effectué au cours de l’année civile. Cette régularisation intervient à la fin du premier trimestre de l’année suivante
Il reste bien sur de nombreuses insatisfactions.
Ce dispositif, par sa date d’entrée en vigueur, ne tient absolument pas compte des frais engagés ces dernières années, et tout particulièrement depuis le début de la crise sanitaire, en mars 2020.
Son montant quotidien, et son plafonnement annuel, n’est pas à la hauteur des besoins réels.
Néanmoins un point décisif est acquis.Après des années de déni, le gouvernement a fini par reconnaître les faits : télétravailler a pour un agent un coût, et celui-ci doit être indemnisé.
A nous tous de nous mobiliser, pour améliorer ce qui a déjà été acté.
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