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L'administration a enfin révelé son nouveau calendrier de mutations, l'ensemble de ces mouvements prendront bien effet au 1er septembre 2020.
Pour les mouvements nationaux, les tableaux des mutés seront diffusés sur Ulysse :
- le 22 mai pour les C administratifs,
- le 27 mai pour les demandes de première affectation des C stagiaires 2020
- le 29 mai pour les contrôleurs
- le 29 mai pour les inspecteurs stagiaires ( DNS/Centrale)
- le 8 juin pour les inspecteurs
- le 11 juin pour les C techniques
Ces mouvements comporteront les mutés pour le mouvement général, le mouvements hors métropole, les appels de candidatures Centrale et DNS.
Pour le mouvement général, les tableaux des mutés seront précédés par la publication des tableaux de classement des demandes, comme les lignes directrices de gestion mobilités de notre ministère le prévoient.
Ensuite viendra la phase des mouvements locaux, les agents déposeront leur demande de mutation locale via l'applicatif ALOA qui serait opérationnel à partir du 9 juin.
Audio-conférence DDFiP 18 du 28 avril 16h
Présentation de la situation par le DDFiP :
Taux de présentiel :
24,9% le 27 avril
28,2% le 28 avril
Campagne IR :
Appels téléphonques, e-contacts, télédéclarants soutenus.
Situation sanitaire :
1 cas contact, 4 cas symptomatiques dont 1 cas avéré.
Reprise d'activité après 11 mai :
La DDfiP est en attente du cadre général qui sera fourni par le DG.
S'agissant de la campagne IR, le DDFiP annonce garder sa vigilance sur le taux de présentiel.
D'une manière plus générale, il estime que le dé-confinement doit être accompagné de la protection des agents.
Aucune date n'est fixée sur le sujet de la ré-ouverture au public.
L'analyse et réaction de Solidaires Finances Publiques :
Solidaires Finances Publiques a affirmé que, quelque soient les modalités de dé-confinement, la priorité absolue doit être celle de la protection des agents et au-delà de toute autre considération.
Le syndicat continue et continuera de peser de tout son poids, tant localement que nationalement, pour répondre à la seule urgence qui vaille : la lutte contre la propagation du virus et la protection des personnels de la DGFiP, quelles que soient les positions administratives dans lesquelles ils et elles sont placé•es, et quels que soient leurs services d’origine.
Audio-conférence du 27 avril avec la DG
Des précisions toujours imprécises, pourrait être le titre de ce compte-rendu.
Les « grands » mouvements de mutation sortiront au niveau national dans un mouchoir de poche, entre fin mai et début juin. Ce délai compressé aura des conséquences notamment pour les agent.es insatisfait.es de leur sort et qui devront réagir très vite.
Les mouvements locaux seront lancés dans la foulée, entre fin juin et la mi-juillet, ce qui ne laissera qu’un temps très restreint aux collègues pour rédiger leurs vœux, d’autant que la livraison du module adapté de l’application ALOA est toujours en attente et que sa maîtrise ne sera sans doute pas au rendez-vous partout et pour toutes et tous.
Solidaires Finances Publiques invite les agentes et les agents à se rapprocher du syndicat pour toute interrogation au plan national comme local.
La DG s’engage à mettre tout en œuvre pour assurer une assistance de proximité tant aux services RH qu’aux personnels.
Concernant les stages probatoires des inspecteur-trices stagiaires, ils ne débuteront pas dès leur arrivée dans leur service d’affectation, mais sont repoussés « à des jours meilleurs », probablement en septembre sans préjudice de leur date de titularisation.
Pour celles et ceux qui seront dans l’impossibilité, pour une quelconque raison, de rejoindre leur poste à la date prévue (18 mai), ils seront placés dans la position administrative qui correspond à leur situation (ASA, CMO..) en attendant de rejoindre leur poste d'affectation. Les autres intégreront à la date prévue.
Pour toutes les autres situations (premières affectations des C, lauréats EP/LA, B stagiaires), les calendriers sont maintenus. Mais des mesures de souplesse seront accordées pour les personnels qui rencontrent des contraintes particulières et matérielles en matière d’installation effective.
En ce qui concerne la reprise d’activité, si le mot progressivité est toujours de mise, il est patent que la DG se prépare à une montée en puissance dynamique, tant sur les missions qui ont été franchement mises en suspens que sur les autres, et en fonction des besoins.
Ainsi, et les choses sont désormais claires dans les propos du DG, il forme le souhait que pour le 11 mai l’accueil sur rendez-vous puisse être possible pour la campagne IR. Bien sûr en ajoutant si et seulement si les conditions sanitaires sont au rendez-vous et bien au rendez-vous dans toutes leurs dimensions. Il reste à vérifier que ces conditions soient bien respectées et par qui. Ce sujet sera peut-être évoqué dans le cadre du CHS-CT ministériel de ce mercredi 29/04/2020.
Tout ceci est, évidemment, conditionné aux annonces prévues demain mardi 28 avril de la part du Premier ministre.
Prochaine audio mercredi 29 avril 2020.
L'ordonnance visant à imposer des congés et RTT aux fonctionnaires placés à l'insu de leur plein gré en position d'autorisation d'absence fait couler beaucoup de salive et d'encre.
Ce texte est très différemment apprécié. Quelle que soit l'appréciation que chacun et chacune peut porter sur cette décision, ce n'est pas le moment de se diviser. La ficelle est bien trop grosse pour ne pas se jeter dessus et alimenter un peu plus les divisions entre agent.es, entre salarié.es du privé et ceux du public. C'est d'unité dont nous avons besoin, pour peser sur le présent et surtout sur l'avenir.
Relevons d'abord que le gouvernement n'avait pas besoin de recourir à une ordonnance pour parvenir à ses fins. Il ne l'a fait que pour abolir toute discussion entre les organisations syndicales et les directions générales ou les secrétariats généraux des ministères.
Notons ensuite que la DGAFP (la fonction publique et son célèbre et apprécié secrétaire d'Etat) s'érige en DRH de l'Etat, imposant sa loi tout en nous rebattant les oreilles sur les marges de manoeuvre dont devraient bénéficier les "managers locaux", dont les directeurs généraux, qui sont en réalité corsetés.
Concernant les objectifs de cette ordonnance, les attendus, au-delà du parallélisme sans fondement réel entre public et privé, pointent une certaine forme de défiance et de mépris vis-à-vis des fonctionnaires. Une fois libérés des contraintes du confinement, ces derniers seraient "soupçonnés" de vouloir se jeter sur leurs congés pour récupérer des effets délétères (et bien réels) de huit semaines de confinement ! Autant donc les priver de leurs droits à congés et RTT, de manière à ce qu'ils ne se consacrent qu'à la résorption du retard naturellement accumulé. C'est faire peu de cas de la conscience professionnelle dont ils font preuve au quotidien dans l'exercice de leurs missions.
Certes enfin, dans cette période, celle qui couvre les congés scolaires de printemps et du début du mois de mai, nombreux sont celles et ceux qui posent des congés. Mais c'est sans commune mesure avec ce qu'impose l'abjecte ordonnance du gouvernement, tant du point de vue du nombre moyen de jours de repos pris (moins 4 versus 10 maxi) que de celui du nombre d'agent.es concerné.es (30 000 versus 80 000).
Bref, plutôt que de faire jouer à plein des mécanismes de solidarité auxquels bon nombre de fonctionnaires auraient sans doute adhéré, le gouvernement a choisi la punition. C'est ainsi en tout cas que bon nombre d'agent.es, de la DGFiP pour ce qui nous concerne, considère cette ordonnance amère.
C'est pour l'ensemble de ces raisons et en prenant toute la mesure du contexte, que Solidaires Fonction Publique, par l'intermédiaire de Solidaires Finances Publiques, a déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre ce texte, scélérat.
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