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Nous sommes saisis, depuis quelques temps, par de nombreux agents qui sont interrogés directement par leur chef service, notamment pendant les entretiens d'évaluation professionnelle (qu'il vaut souvent mieux éviter ... "tout ce qui sera dit pourra se retourner contre vous" ...) pour connaître la nature de leur pathologie, savoir s'ils vont se faire vacciner, s'ils ne pourraient pas revenir en présentiel en demandant au Médecin de Prévention ... C'est totalement illégal !

Il s'agit principalement d'agents qui sont placés en télétravail 5 jours sur 5 pour des raisons de santé, pour les protéger de ce virus qui pourrait potentiellement mettre leur vie en danger. La mission avant la santé encore ?

Il est inadmissible que des chefs de service tentent de persuader leur agent de revenir en présentiel pour de tels motifs, comme en SIP pour la prochaine campagne IR, en SIE pour les fonds de solidarité ou tout autre type de service ou poste parce qu'ils manquent d'agents !!

Il ne fallait pas supprimer 40.000 emplois depuis 2002 !! 

Vous n'avez pas à communiquer quoi que ce soit de vos pathologies, éléments sur votre santé, dire si vous envisagez un vaccin (qui ne sera jamais obligatoire) à votre hiérarchie qui ne peut connaître que votre situation administrative ! Le reste est du ressort d'un échange avec le Médecin, personne d'autre !! 

Nous dénoncerons ces nombreux et scandaleux abus de pouvoir auprès de la Direction !

Si vous êtes concernés, ne restez pas seuls et signalez-le-nous !

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Le 1er mars, les agents du SIP de Mérignac ont été informés d’une partie des modalités de fusion des SIP de Lesparre et Pauillac dans le cadre du NRP ; mise en place qui devrait être effective en 2022.

A ce jour, le SIP de Mérignac compte 67 agents et celui de Lesparre 19 agents. D’après les informations communiquées aux agents, les effectifs du SIP fusionné de Lesparre seront portés à 30 agents et pour Mérignac (qui sera l’antenne de Lesparre), c’est le mystère. En effet, la Direction calibrera les effectifs en fonction du nombre d'agents qui quitteront le service (promotions, retraites, mutations) ; Désormais les services ne sont plus calibrés en fonction de la masse de travail mais en fonction des suppressions d’emplois envisagés …

Le 26 février 2021, nous adressions à la Directrice de la DRFIP33 un courrier intersyndical exposant notre inquiétude et bien sûr celle des agents face à la mise en place d’un CRT commun à la Cité administrative de Bordeaux au 1er mars 2021.

Force est de constater que nos inquiétudes étaient fondées et qu’après seulement quelques jours d’existence, ce CRT est un échec aussi bien au niveau sanitaire qu’au niveau organisationnel. Un agent affecté sur ce CRT a été testé positif au COVID-19 le 05/03/2021. La médecine de prévention a déterminé un seul cas contact et n’a pas jugé utile de faire désinfecter les locaux. Alors que les variants du COVID-19 sont extrêmement contagieux, la DRFIP 33 ne semble pas mesurer le risque sanitaire et laisse reposer l’entière responsabilité du nettoyage/désinfection du matériel commun aux agents. La fermeture de la Trésorerie de Libourne par l'ARS suite à 6 cas positifs semble déjà avoir été rapidement oublié.

Au-delà du risque sanitaire inutile que le CRT fait encourir aux agents, l’organisation de ce CRT est à ce jour un véritable fiasco. Les agents des SIP de Bordeaux et Pessac-Talence en place sur le CRT reçoivent notamment les appels à destination de Bordeaux Amendes et doivent indiquer aux usagers de rappeler le numéro générique pour espérer avoir le bon service.

De plus, les contribuables dépendant des SIP de Bordeaux et Pessac-Talence dont les appels devraient aboutir au CRT, sont transmis au service du recouvrement ! Quelle image donne-t-on du service public ?

Vu la situation sanitaire exceptionnelle et les injonctions au télétravail de la DG faiblement suivies par la DRFIP33, nous constatons que les consignes de désinfection ne sont pas respectées sur ces services et en particulier sur ce CRT qui n'a pour seule justification que de comptabiliser les appels.

Enfin, il est intolérable que la hiérarchie exerce des pressions individuelles de sanction disciplinaire, de retenue de salaire voire de menaces directes sur les agents stagiaires !

Nous exigeons l'abandon de la mise en place de ce CRT ubuesque et un arrêt immédiat des ces pressions scandaleuses sur les agents qui n'ont jamais refusé de travailler mais seulement demander à le faire dans des conditions respectant les normes sanitaires et ne les plaçant pas un peu plus encore en risque de contamination.

Les agents ont refusé de s'exposer inutilement dans ce CRT et depuis hier les appels sont à nouveau basculé dans les SIP !
Comme quoi, une forte mobilisation collective est efficace !!


Les agents ont rempli également le registre CHSCT (sur Ulysse 33) ce qui conduira la Direction à se prononcer officiellement le 18 mars prochain en séance plénière.

Enfin, nous avons saisi notre Bureau National et notre Secrétaire Générale s'entretient en ce moment même avec le DG sur ce sujet.

Nous ne lâcherons rien sinon ce serait la "porte ouverte" à n'importe quoi !

Défendre les agents et les agentes de la DGFiP est un combat qui se joue à tous les niveaux et ce lundi 22 février 2021, Solidaires a agi et inflige une irréversible défaite aux têtes pensantes de la DGFiP.

En effet, le Conseil Commun de la Fonction Publique prend en compte l'amendement déposé par Solidaires pour la suppression de la limitation de passage des concours DGFiP.

Depuis 2019, ceux qui se prennent pour des premiers de cordée ont imposé unilatéralement des limitations de participation aux concours d'inspecteur dans un premier temps et aux concours de contrôleur désormais. L'administration a, dans le même temps, modifié le contenu des formations initiales en instaurant dans toutes les catégories un stage pratique probatoire sur la direction de première affectation.

La Fonction Publique réunissait, le lundi 22 février, un Conseil Commun aux trois versants dans le but de valider trois nouveaux décrets.

Parmi ces trois projets de textes, l'un prévoyait la suppression de la limitation aux concours et examens professionnels existants dans certains corps notamment dans la Haute Fonction Publique. Les arguments utilisés par le gouvernement correspondent à ceux que nous avancions auprès de l'administration pour ne pas imposer une limitation aux concours DGFiP.

Pour régler cette injustice qui perdure au sein de la DGFiP, Solidaires Fonction Publique a donc déposé un amendement visant à rajouter les corps de la DGFiP dans la liste des statuts particuliers devant supprimer toute notion de limitation pour les concours et examens pro.

Il est important de préciser que seulement Solidaires a déposé un amendement concernant la Direction Générale des Finances Publiques.

Ces limitations font désormais partie du passé après la tenue du CCFP du 22 février !

La Ministre a bien confirmé que les limitations seront supprimées à la DGFiP.

Nous n'avons rien lâché et nous avons gagné toutes et tous ensemble !