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Pour ce 8 mars, nous étions des milliers à défiler dans les rue de Grenoble contre les inégalités et discriminations de genre, pour les droits des femmes. Cette manifestation a aussi été l’occasion d’exiger le retrait du projet de réforme des retraites qui pénalisera davantage les femmes !!!
Nous continuerons de dénoncer et de lutter contre l'injustice sociale majeure que constitue ce projet de réforme des retraites pour les femmes.
Mardi 7 mars, la colère sociale s’est amplifiée de partout en France, la grève reconductible a été lancée dans plusieurs secteurs et de nombreuses villes ont été à l’arrêt. Toutes les manifestations ont battu des records ; évidemment, pour avoir autant de monde dans la rue, il y avait beaucoup de grévistes dans le privé et public.
La mobilisation est historique, nationalement comme localement en Isère : 53.000 manifestant·e·s à Grenoble, 8.000 à Bourgoin-Jallieu, 6.500 à Vienne, 2.000 à Saint-Marcellin, 500 à Vizille, 250 au Bourg-d'Oisans et 250 au Col du Fau (!).

Au niveau de la Direction départementale des finances publiques de l'Isère, les agentes et agents ont répondu à l'appel de la grève (32,68 % selon la Direction).
Taux de grève DDFIP 38 07.03.2023.pdf
En cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la mobilisation contre une réforme des retraites qui pénalise les femmes et le combat pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes est plus que jamais d’actualité. L’égalité professionnelle est une exigence de justice sociale et un vecteur de financement de notre système de protection sociale. En effet, si les femmes étaient payées autant que les hommes, cela permettrait de dégager 8 milliards d’euros.
Nous le répétons depuis le début de ce conflit : cette réforme est un enjeu de société. Le combat, que nous avons lancé, doit nous permettre de construire une autre société plus juste socialement, féministe, écologique...
Nous nous réunirons en Assemblée Générale demain jeudi 9 mars à 9h00 au CFP Grenoble Rhin & Danube pour décider collectivement des suites de la mobilisation.
NOUS N'ALLONS PAS BATTRE EN RETRAITE !
Réforme des retraites
le 7 mars, deux ans de plus,
c’est encore et toujours non !
Les 19 et 31 janvier, les 7, 11 et 16 février, par millions les travailleurs et les travailleuses de ce pays ont dit massivement non au recul à 64 ans de l’âge légal de départ en retraite et à l’allongement des annuités de cotisation. Mais le président Macron et son gouvernement n’écoutent pas.
L’intersyndicale interprofessionnelle nationale appelle à mettre la France à l’arrêt le 7 mars par la grève.
C’est grâce à notre mouvement social d’ampleur et notre détermination que collectivement nous gagnerons le retrait de la réforme et le recul du projet Macron-Borne.
L’intersyndicale Finances Publiques 38 appelle tous les collègues à être massivement en grève le 7 mars et aussi le 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Une fois de plus ce seront elles les plus touchées par la baisse des pensions, conséquence de la réforme. 60 % des économies vont ainsi peser sur les femmes. Elles vont en moyenne devoir travailler 7 mois de plus, contre 5 pour les hommes. Les quelques mesures annoncées sont en outre une arnaque : la prise en compte des congés parentaux dans les carrières longues ne concernera que de 2.000 à 3.000 femmes par an, et la pension minimale à 1.200 € brut pour les carrières longues entièrement rémunérées au SMIC, sans interruption ni temps partiels, ne concernera que 5 % des retraités pauvres !
Dans tous les services, dans toutes les résidences nous appelons les collègues à se réunir, débattre et décider des suites à donner dès le 8 au matin.
Y a-t-il une autre alternative que d’engager un bras de fer avec Macron et son gouvernement ?
Face au coup de force antidémocratique et autoritaire du recours à l’article 47-1 de la Constitution, c’est par la construction d’une grève reconductible et une mobilisation d’ampleur de la jeunesse et de tous les secteurs de la société qui refusent l’avenir de misère promis par le gouvernement, que nous pourrons obliger Macron à retirer son projet, et lui infliger à lui et à son camp la défaite qu’ils méritent.
Il faut mettre fin à cette escalade de réformes qui veulent faire la peau à notre système de retraite par répartition. 43 annuités et pourquoi pas bientôt 44 ou 45 ans !
Plus que jamais l’intersyndicale des Finances Publiques 38, Solidaires, CGT, CFDT, CFTC, UNSA, FO, réaffirme son engagement total dans le mouvement social pour contraindre le gouvernement à retirer sa réforme des retraites.
Elle revendique la hausse des salaires, par une augmentation immédiate de 10 % du point d’indice au seul titre de 2022 en complément des 3,5 % obtenus, soit 5,335 € le point, et de la mise en place d’un mécanisme automatique de revalorisation de la valeur du point d’indice correspondant à l’inflation pour 2023, qui amènerait la valeur du point à 5,655 €.
Elle appelle les agents des finances publiques à préparer l’engagement dans la grève dès le 7 mars prochain… jusqu’au retrait.
Mettons à l’arrêt la DDFIP 38 jusqu’au
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