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À la DGFiP comme partout ailleurs
LA RETRAITE À 64 ANS, C’EST NON !
Le gouvernement Borne-Macron vient d’annoncer les grandes lignes de son projet de contre-réforme des retraites : ce sera donc 64 ans minimum à l’horizon 2030. Pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027, au lieu de 2035 comme le prévoyait la loi Touraine de 2014.
Toutes et tous concernés, toutes et tous perdants !
Le gouvernement veut aller vite et cette contre-réforme sera mise en œuvre, si nous ne les faisons pas reculer, dès le 1er septembre 2023 pour toutes les générations nées à partir de 1961. Avec ce projet, les catégories les plus modestes et précaires seront les plus fortement touchées et les personnes proches de la retraite le plus rapidement !
Malgré l’idée véhiculée que nous vivons plus longtemps et qu’ il faudrait donc travailler plus longtemps, avec cette réforme notre retraite sera plus courte, et notre pension moins élevée ! De plus, rappelons qu’après 60 ans les probabilités de se trouver en arrêt maladie longue durée sont plus fortes avec les conséquences financières qui vont avec.
Vous pensiez travailler au-delà de 62 ans et vous pensiez donc ne pas être concerné ? Faux
Avec la réforme vous ne toucherez plus la surcote pour les trimestres supplémentaires cotisés au-delà de 62 ans l’âge légal étant reculé. Cela fera donc baisser le niveau de votre pension.
Vous avez commencé à travailler tard, vous n’aurez donc pas vos annuités à 62 ans donc cette réforme ne vous impacte pas ! Faux
D’une part vous perdez la possibilité de partir en retraite avant 64 ans même si c’est avec une décote. D’autre part avec la mise en œuvre avancée de la durée de cotisation à 43 annuités le montant de votre pension sera encore plus faible que prévu.
Vous avez travaillé très tôt, vous pensez donc ne pas être concerné ! Faux
En effet, le départ pour carrières longues et les carrières actives sera également retardé ! Rien ne changera pour celles et ceux qui ont commencé à travailler avant 16 ans, en revanche pour celles et ceux qui ont travaillé entre 16 et 18 ans le départ ne se fera pas avant 60 ans et celles et ceux ayant commencé à travailler entre 18 et 20 ans , ce sera 62 ans.
Un choix de société !
Afin d’avoir une majorité au parlement, le gouvernement a donc choisi de reculer l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans et non à 65 ans. Mais ne nous y trompons pas : 64 ou 65 ans, les effets seront les mêmes pour la majorité de la population ! Chacune et chacun verra son temps de retraite diminuer mais aussi son niveau de pension !
Cette nouvelle contre-réforme des retraites est un choix politique : celui de faire diminuer, sur le dos de la majorité des salarié.es du privé comme du public, les dépenses publiques, surtout les dépenses sociales et laisser les plus jeunes au chômage ou dans la précarité ! Mais aussi comme le gouvernement l’a indiqué dans ses engagements à la Commission Européenne et dans le budget de 2023, cette réforme permettra de compenser la baisse des impôts de productions aux entreprises ! Les 20 milliards d’économie par an que représentent cette contre-réforme se font donc bel et bien sur le dos des salariés.
Cette contre-réforme met clairement en jeu la façon de partager les richesses, notre modèle social et nos choix de société !
Les faire reculer, c’est possible, dans l’unité la plus large comme vient de nous le démontrer l’intersyndicale interprofessionnelle où l’ensemble des organisations syndicales de ce pays appellent à une première journée de grève et de manifestations le 19 janvier.
Cette journée doit être massivement suivie à la DGFiP et dans l’ensemble des secteurs d’activités, car elle permettra de créer un mouvement d’ensemble, seul à même de gagner
Le 19 janvier, toutes et tous en grève !
Nous organisons à l’occasion de la campagne des mutations nationales des permanences au local syndical sur le site de Rhin et Danube à Grenoble.
Le calendrier des permanences mutations est le suivant (sous réserve de modification en lien avec l'actualité revendicative):
Au local syndical de Rhin et Danube à Grenoble :
- le mardi 17 janvier de 13 h 30 à 16 h 30
- le vendredi 20 janvier de 9 h à 12 h
- le jeudi 26 janvier de 13 h 30 à 16 h 30
- le lundi 30 janvier de 13 h 30 à 16 h 30
Nous ne pourrons renseigner en présentiel qu'une seule personne à la fois. Vous pouvez donc déjà nous contacter (par mail) afin de définir sur le jour et l'horaire de votre passage. Nous mettrons tout en œuvre pour pouvoir vous accueillir dans le respect des gestes barrières (aération des locaux, gel hydroalcoolique, etc).
Nous serons également disponibles par téléphone afin de vous accompagner à distance si besoin. Nous vous apporterons tous les renseignements utiles et/ou répondre à vos interrogations.
Les lignes téléphoniques pour nous joindre :
04-76-39-39-90 et 04-76-39-39-93
Et bien sûr le courriel (tous les jours, sans restriction du calendrier ci-dessous) Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dans ce cas, indiquez vos coordonnées téléphoniques afin que l’on puisse vous rappeler facilement.
Pour mémoire, la campagne de dépôt des demandes de mutation s'achève le 31 janvier 2023 (tous les justificatifs doivent être fournis à cette date).
Le calendrier prévisionnel de publication des résultats des mouvements généraux de mutation est le suivant : Mouvements de mutation C, B et A à effet du 1er septembre 2023
- Mouvement général des géomètres-cadastreurs le 8 mars 2023
- Mouvement général des agents techniques le 14 avril 2023
- Mouvement général des agents administratifs le 25 avril 2023
- Mouvement général des contrôleurs 28 avril 2023
- Mouvement général des inspecteurs le 9 mai 2023
Et ce sont encore 33 suppressions nettes d'emplois que va devoir subir la DDFiP de Isère. C'est le triste constat que nous faisons à la lecture des documents du CSAL (ex CTL) programmé le 9 janvier 2023.
Alors que la situation est de plus en plus tendue dans les services du fait des vagues successives des suppressions d'emplois, il va encore falloir faire plus avec moins...
Nationalement, ce sont encore - 850 suppressions d'emplois en 2023, puis - 450 en 2024. A priori, une pause sera faite en 2025 qui ne connaîtra aucune suppression d'emploi. Mais, les suppressions reprendront de plus belle en 2026 et 2027. En effet, ce sera - 850 emplois en 2026 puis -850 emplois en 2027. En perspective la DGFIP va se réduire comme une peau de chagrin.
Pour cette année, l'administration persiste et argumente que les mesures de simplification, les gains de productivité induits par la disparition de la TH/CAP ou la modernisation des process rendent possible ces suppressions, force est de constater que la réalité des services est bien différente : accrochez-vous au mât, le bateau coule !!!
Pour avoir un aperçu de la lente mais sûre dégradation de nos conditions de travail, sachant que nous avons localement perdu 452 emplois en 15 ans, vous trouverez ci-dessous le détail du projet de modifications des emplois de la DDFiP 38 au 1er septembre 2023 (cliquer sur l'image pour accéder à la totalité du document).
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