Actualités

Situation nationale le 24 mars à la DGFiP :

1041 cas avérés de COVID-19, 19% des agents présents sur sites, 20% de télétravailleurs (soit un peu plus de 19 000), 52 % en autorisation d’absence.

Le DG a demandé que les DDFiP aient des contacts réguliers avec les organisations syndicales, car ce n'est pas le cas dans toutes les directions.

En Nouvelle Aquitaine, 15% à 33% des agents sont présents, 21% télétravaillent.

Dans les landes, 129 agents sont présents, 27 télétravaillent, en moyenne 25% d’agents sont sur site. Il n'y a eu aucun nouveau cas, ni nouvelle suspicion parmi nos collègues et la santé de celles et ceux qui sont malades reste stable.

Le directeur nous a rendu compte de ses audio conférences de lundi :

  • Conférence avec le DG

61 postes comptables sont fermés temporairement du fait de cas avérés de COVID-19.

Les taux de présence des agents sur site vont de 17% à 31%. Dans les Landes, nous sommes à 26%. Le DG est satisfait, les agents sont mobilisés… No comment.

Le préfet des Hauts de Seine aurait souhaité un taux de présence sur site de 5 % pour tous les services de l’état… Enfin un qui a compris le mot « confinement »…

  • Conférence avec l’Agence Régionale de Santé et le Conseil Départemental

Au niveau de la Région Nouvelle Aquitaine : + de 100 nouveaux cas par jour. Mais ce chiffre est sous-évalué, compte tenu du fait que seuls sont comptabilisés les cas détectés.

La loi de finances rectificative a été votée pour faire face à une situation elle-même exceptionnelle. Le Président de la République a parlé à plusieurs reprises de « guerre », évoquant la nécessité d’un effort national et annonçant même des « décisions de rupture » à l’avenir. Mais pour l’heure, force est de constater que la justice fiscale et sociale attendra.

Les mesures de soutien à l’économie sont en cours d’application et du fait de cette crise, la France connaîtra cette année une récession estimée par la loi de finances rectificative à un point de produit intérieur brut (PIB). Les déficits publics plongeraient à 3,9 % du PIB. S’il faut endiguer la crise « coûte que coûte », encore faut-il que l’on évite à l’avenir de faire payer ce coût à la population par une nouvelle vague d’austérité budgétaire qui provoquerait des dégâts sociaux et économiques déjà durement éprouvés par les populations après la crise de 2008.

L’histoire a montré que des décisions exceptionnelles ont été prises face à une guerre (avec la création de l’impôt sur le revenu en France en 1914) ou une crise d’ampleur (avec le new deal aux États-Unis qui a vu croître fortement la progressivité du système fiscal). Mais ce type de mesure n’est pas prévu dans la période. Pourtant, sans affecter le pouvoir d’achat de l’immense majorité de nos concitoyens, il eut été possible d’instaurer par exemple, une contribution sur le patrimoine des plus aisés.

Le Bureau National du syndicat a dressé une liste de questions à la DG et au ministère au regard de la crise actuelle et de ses conséquences sur la vie des agents et des services.

Voici 2 liens vers les comptes rendus de réunions avec la DG et avec le ministère, ainsi qu'un tableau questions / réponses