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Ridicule et affligeant
La semaine dernière, l’intersyndicale a adressé un courrier à la directrice afin de savoir comment la DDFiP de la Lozère allait impliquer les représentants des personnels à la confection des listes d’aptitude. (document joint à la fin de l'article).
La directrice nous a répondu le vendredi 6 novembre, rappelant l’importance qu’elle attache au dialogue social, que nous avions la possibilité à tout moment de signaler au service RH des dossiers sensibles (???), et nous proposant un échange informel lundi 9 à 14h en audioconférence, en insistant sur le caractère informel et en limitant le nombre de personnes à 1 par organisation syndicale.
Ce soir, le Directeur Général des Finances Publiques a transmis aux organisations syndicales la carte illustrant la relocalisation des services opérée dans le cadre de la "démétropolisation", dans les 50 villes retenues le 29 janvier dernier.
Il s’agira de nouvelles organisations de services, qui travailleront à distance pour d’autres services des métropoles et qui n’accueilleront pas de public.
On se croyait à l’abri ; pourtant c’était écrit. Le gouvernement avait rêvé de « rendre la fonction publique à la fois plus ouverte et plus efficace ». Pour ce faire, il a fait adopter la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique, qui a restreint de manière drastique le champ de compétence des Commissions Administratives Paritaires, et rendu beaucoup plus facile et plus courant le recours à des contractuels pour occuper des emplois de fonctionnaires dans les trois versants.
Par ailleurs, les administrations d’Etat ont la faculté de recruter des agents contractuels sur la majorité des emplois permanents de toute catégorie hiérarchique.
Le confinement total que nous avons connu entre le 17 mars et le 11 mai est une situation inédite.
On peut discuter à l’infini des couacs gouvernementaux et démontrer par A+B qu’une autre gestion était possible, mais la situation dans les hôpitaux était réellement affolante et nous déplorons malheureusement à ce jour plus de 30.000 morts en France. La baisse indéniable du nombre de contamination démontre que ce confinement (faute de meilleure solution) a porté ses fruits. Et en Lozère, preuve a été faite que la faible densité de population et le faible brassage entre les habitants permettaient de contenir le virus.
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