Un quatrième rassemblement très suivi. Une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites a été organisée ce samedi 11 février 2023. Six manifestations ont eu lieu à Vannes, à Lorient, à Pontivy, à Ploërmel, à Palais et à Groix, entre 10 h et 13 h. La mobilisation a doublé dans quasiment toutes les grandes villes, avec environ 15 000 personnes à Lorient, 12 000 à Vannes et 6 500 à Pontivy. Les îles ne sont pas restées sur la touche et les manifestants sont restés mobilisés : 400 à Groix et 230 à Belle-Ile. Le cortège de Ploërmel a été le seul où l’augmentation a été légère : 1 300 contre 1 000 lors de la précédente manifestation.
Avec près de 2 millions de manifestantes et manifestants sur l’ensemble du territoire, et ce malgré les vacances scolaires dans plusieurs départements, cette journée a confirmé la très forte détermination à refuser ce projet injuste et brutal.
Les personnels des Finances publiques restent comme tous les salarié.es fortement opposé.es à cette réforme. Leur présence dans les cortèges en est une démonstration. Quel que soit son statut, son âge ou son expérience professionnelle, ce projet de réforme s’il est adopté sera une régression.
Concernant le déficit projeté de 12 milliards d’euros en 2027, rappelons tout de même que ce déficit est organisé par les politiques mises en place depuis des années telles que les suppressions massives d’emplois publics, les exonérations de cotisations sociales patronales, les inégalités salariales entre les femmes et les hommes ou encore la non augmentation des rémunérations.
ENTRE COLLÈGUES, EN FAMILLE, ENTRE AMI.ES, ENTRE VOISIN.ES, C’EST DANS LA RUE QUE CELA SE PASSE !
L'intersyndicale interpro 56 se réunit cet après-midi, nous vous tiendrons informé des suites prévues à cette mobilisation.
Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.
Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le Gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.
La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité de cette réforme. Ils pointent des éléments justificatifs insuffisants, peu quantifiés voire erronés.
Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de la position largement majoritaire de la population qui s’oppose à cette réforme. Face à un gouvernement toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a débuté à l’Assemblée nationale, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en rejetant ce projet de loi.
L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à cette réforme.
L’exécutif portera l’entière responsabilité des suites de ce mouvement social inédit par son ampleur et désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire.
L’intersyndicale nationale a annoncé d'ores et déjà une nouvelle journée de mobilisation le jeudi 16 février.
Faisons du 11 février, une journée noire contre la réforme des retraites !
Après les 19 et le 31 janvier, la nouvelle journée de grève et de manifestations du 7 février a montré une fois encore et très massivement le rejet de la contre-réforme des retraites. Plus de 250 manifestations ont eu lieu sur l’ensemble du territoire, et malgré les vacances scolaires pour un certain nombre de départements, les cortèges ont rassemblé autant voir plus de monde que le 19 janvier.
À la DGFiP, malgré une baisse du nombre de grévistes, les agentes et agents des Finances Publiques restent mobilisés et participent nombreuses et nombreux aux manifestations montrant une fois encore leur opposition à cette réforme injuste et inégalitaire.
Dans le Morbihan, 23,11 % des collègues étaient en grève le mardi 7 février avec des manifestations très importantes à Vannes, Lorient, Pontivy, Ploërmel, Belle Ile et Groix.
Merci à toutes celles et ceux qui donnent une telle force à cette mobilisation. Le cortège des Finances Publiques à Vannes comme à Lorient est fort et déterminé. Nous devons continuer pour faire plier le gouvernement. Beaucoup de voix se lèvent en appui à notre lutte légitime. Cette réforme est injuste et notre combat légitime.
L'intersyndicale des Finances Publiques du Morbihan appelle à une nouvelle manifestation :
Samedi 11 février dans ces mêmes lieux.
Tu trouveras ci-joint l'appel départemental. N'hésite pas à l'afficher.
Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme !
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisé.es, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.
Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.
Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.
L’intersyndicale du Morbihan appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
Le 7 février mobilisons-nous massivement à :
Lorient : 10 h 00 – Rond-point de la base sous-marine
Après la déferlante dans la rue du 31 janvier : Enracinons la mobilisation !
Ce 31 janvier 2023 a une nouvelle fois été marqué par la forte opposition des salarié.es du privé, des fonctionnaires, des jeunes, des précaires et des retraité·es à la volonté de ce gouvernement de nous faire travailler jusqu’à 64 ans minimum. Partout dans les territoires, les manifestations étaient plus nombreuses et les cortèges ont rassemblé encore plus de monde que le 19 janvier.
Avec plus d’un agent sur 4 en grève (33,89 % dans le Morbihan) et presque 1/4 des centres des finances publiques fermés, les agentes et agents de la Direction Générale des Finances publiques ont à nouveau montré leur opposition déterminée à ce projet de loi. Beaucoup ont pris un congé pour pouvoir manifester.
Alors que les sondages, les grèves et les manifestations montrent l’impopularité de ce projet de réforme, le gouvernement s’entête à vouloir la mettre en œuvre en affichant, comme il en a l’habitude, beaucoup de mépris envers celles et ceux qui s’y opposent. En effet, selon le gouvernement, nous ne défendrions que le droit à la paresse et une « société sans travail, sans efforts » ! Ce gouvernement fait le choix de tourner le dos à la justice sociale.
Cette nouvelle journée de grève et de manifestations démontre, une fois de plus, que passer sa vie au travail n’est pas notre projet. Elle démontre aussi que d’autres choix économiques et politiques doivent être envisagés. Oui, aux Finances Publiques, nous savons pertinemment que de l’argent, il y en a pour financer nos retraites !
Face au mépris de ce gouvernement, face à sa volonté d’accentuer les inégalités, de baisser le niveau des pensions et de réduire les dépenses publiques sur le dos des salarié·es, nous devons dès à présent enraciner la mobilisation dans le temps pour le faire reculer !
C’est dans ce sens que Solidaires Finances Publiques appelle d’ores et déjà aux nouvelles journées de grèves et de manifestations interprofessionnelles du 7 et 11 février.
Solidaires Finances Publiques initiera également, dans l’unité la plus large des actions à la DGFiP sur l’ensemble du territoire.