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Conte de Noël ou la sauvegarde des services publics!

 

Il était une fois, dans une contrée lointaine, mais un passé récent, un village au bord de la mer, où chaque homme et femme devait travailler pour nourrir sa famille et ne pouvait compter que sur lui ou elle-même.Un jour, un groupe de jeunes gens se mit à réfléchir. Dans notre village, se dirent-ils, nous avons des hommes et des femmes qui travaillent la terre, d'autres qui fabriquent des outils, d'autres qui ramassent des coquillages, d'autres qui pêchent, tous les métiers sont représentés mais depuis que nous avons construit nos maisons, et des lieux de culte, tracé des rues et des chemins, nous n'avons pas trouvé le temps d'installer une école, une mairie, un hôpital et tous ces services qui profitent à tous et toutes. Il est temps de réfléchir et de demander à chacun et chacune de payer un impôt pour qu'existe un service public.

Sitôt dit, sitôt fait, on construisit un bureau suffisamment spacieux pour que s'installent deux collecteurs pour commencer, un homme et une femme parce que la parité est importante, on réfléchit à un impôt calculé en fonction des besoins et des possibilités de chacun et chacune.

Il fallut un peu de temps, mais le système a bien fonctionné. On a construit un hôpital, une mairie, un bureau plus grand pour le service des impôts, des bâtiments pour les service de l'équipement qui s'occupait des rues, des routes et des chemins, le service public s'est installé.

Chacun et chacune a pris l'habitude de payer son impôt pour voir fonctionner ce service public, qui permettait d'envoyer les enfants à l'école, d'avoir accès aux soins, de voir le village prospérer, et dans le même temps de pouvoir obtenir des renseignements sur le fonctionnement de cette belle mécanique.

Il n'a pas fallu longtemps avant que quelques-uns proposent d'investir en échange de réductions d'impôt, mais tout le monde a réfléchi pour que ce service créé pour répondre à leurs besoins fonctionne de façon équitable.

La nouvelle de ce système s'est répandue de village en village et d'autres ont suivi cet exemple et offert à leurs concitoyens ce magnifique outil qu'est le service public.

Le roi et la reine ont trouvé cette idée ingénieuse et ont décidé d'organiser ce système. Il était impensable que cette richesse ne soit pas gérée par les souverains et tout le monde a été d'accord.

Cependant, un jour, le roi et la reine qui vivaient grand train, ont commencé à réfléchir sur une façon de remplir un peu leurs coffres. Ils ont regardé de tous côtés et finalement se sont dit que si on rognait un peu sur les lits dans les hôpitaux, si on regroupait un peu les écoles, on entretenait un peu moins les routes et si on laissait les gens chercher par eux-mêmes les renseignements qu'on leur délivrait dans tous ces bâtiments de services publics qui coûtaient si cher, on ferait des économies et le roi et la reine pourraient dépenser cet argent autrement.

Sitôt dit, sitôt fait, on commençât à rôgner un peu sur le service public, et encore un peu plus, et un peu plus encore.

Un jour, il ne restât plus qu'un grand hôpital où on n'accueillait plus que les cas les plus graves, tous les bâtiments de renseignements étaient fermés, on n'entrenait plus les routes, les rues et les chemins que lorsque c'était devenu indispensable, et on ne s'assurait plus que chacun et chacune paye l'impôt dû.

Les gens ont râlé pour l'état des routes, le manque de lits dans les hôpitaux, la disparition du service public qui fonctionnait si bien, mais le roi et la reine ne les entendaient pas, ils regardaient ailleurs et se disaient que tout le monde allait s'y habituer et arrêter de râler.

Effectivement, devant tant d'indifférence, les gens se sont dit que râler ne servait à rien et sont retournés à leurs occupations.

Les riches s'arrangeaient pour payer l'école pour leurs enfants, l'accès aux soins et tout ce dont ils avaient besoin, ils pouvaient le faire. Les pauvres ont commencé à se passer de service public, plus moyen d'avoir des renseignements, seuls les soins essentiels étaient accessibles, et encore pas toujours, ils ne pouvaient pas se payer tout ce que le service public leur apportait, normal ils étaient pauvres.

Les caisses du roi et de la reine auraient dû se remplir et pourtant, l'argent ne rentrait pas vraiment.

Il restait encore des conseillers à la cour et le roi et la reine les ont appelé. Ils ont réfléchi et réfléchi encore et ils se sont dit qu'il fallait supprimer encore du service public. Sitôt dit, sitôt fait, plus moyen de réduire encore les lits dans les hôpitaux, ni de remplir plus encore les salles de classe, mais on pouvait supprimer des collecteurs d'impôt et tous ceux et celles qui s'occupaient de calculer et de s'assurer que tous payaient selon leurs moyens. Ce service ne sert pas vraiment et les gens ne se plaindront pas puisqu'on va leur dire de se débrouiller pour calculer, payer et qu'ils arriveront bien à le faire.

Il ne restât bientôt plus qu'un seul service dans cette contrée lointaine pour s'occuper de l'impôt et remplir les caisses du roi et de la reine.

L'argent allait couler à flot, puisqu'on ne payait presque plus de service public. Pourtant, ce ne fut pas le cas. Le roi et la reine se sont dit qu'ils devaient faire appel aux fées de cette contrée lointaine, la magie fonctionne toujours dans les contes. Les fées sont venues rencontrer le roi et la reine, et leur ont proposé d'endormir la princesse, de trouver une jolie épouse pour le prince, de transformer un carrosse en citrouille, mais ce sont déclarées totalement incapables de fabriquer de l'argent. Elles ont peut-être une baguette magique mais il ne faut pas abuser.

Les conseillers ne savaient plus quoi dire.

Le roi et la reine ont décidé de poser la question au peuple et ont organisé un grand référendum.

Le résultat du référendum est tombé, les gens demandaient du service public, mais le roi et la reine leur ont répondu que ce n'était plus possible.

Le temps a passé, le roi et la reine ont vieilli sans trouver de solution.

Un jour, le roi et la reine ont accueilli un nouveau conseiller, un jeune lutin tout de rouge habillé qui s'appelait sucre d'orge. Une célébrité dans certains cadres mais le roi et la reine ne le connaissaient pas.

Sucre d'orge était malin et il avait visité de nombreuses contrées.

Il a regardé l'état des caisses du royaume et l'état de la contrée, et a dit au roi et à la reine qu'il avait compris le problème.

Les vieux souverains n'en revenaient pas, depuis le temps qu'ils se penchaient dessus et que tous les conseillers du royaume avaient réfléchi.

Pourtant la solution était simple. Sucre d'orge leur expliquât que le service public, cette belle mécanique ne pouvait marcher que si chacun et chacune payait l'impôt selon ses possibilités. Ca le roi et la reine l'avaient bien compris, ils ne voyaient pas où Sucre d'orge voulait en venir. Celui-ci leur expliquât que pour que chacun et chacune comprenne bien ce qu'il devait payer, il fallait qu'ils puissent venir se renseigner et rencontrer de vrais spécialistes. Il fallait faire rentrer l'argent et le dépenser justement pour que le royaume soit prospère. Le roi et la reine se sont dit que Sucre d'orge était malin, et ils ont décidé de l'écouter.

Petit à petit, les gens ont retrouvé des services pour se renseigner et faire calculer et payer leurs impôts. Ceux et celles qui avaient pris l'habitude de ne plus payer le juste impôt ont été rappelés à l'ordre et ont recommencé à payer ce qu'ils devaient. Les caisses se sont de nouveau remplies et le royaume a retrouvé son aspect d'antan. Le roi et la reine ont cherché d'autres économies et comme ils vivaient grand train, ils en ont trouvé.

Sucre d'orge est resté au palais et il a pu continuer à se consacrer à sa vie d'avant, se photographiant dans toutes les pièces du palais pour le grand plaisir de son public. Et les gens ont retrouvé avec grand plaisir ce service public qui leur manquait tant.

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Encore 1800 suppressions d’emplois à la DGFiP cette année..

Indignons-nous !

Depuis 15 ans, avec le gel du point d’indice, nous nous appauvrissons !

Indignons-nous !

Depuis la création de la DGFIP, nos conditions de travail ne cessent de se dégrader !

Indignons-nous !

Avec la loi de transformation publique de 2019, notre statut est en sursis !

Indignons-nous !

Depuis plusieurs années notre droit à mutation est attaqué via la mise en place des délais de séjour, de la suppression des Résidences Administratives (RAN) et la mise en place de la départementalisation !

Indignons-nous !

Depuis plusieurs années les promotions internes sont attaquées et désormais avec les Lignes Directrices de Gestion, elles seront totalement opaques !

Indignons-nous !

En 1989, nos aînées et nos aînés se sont battus et ont obtenu notamment, après une grève historique, des prestations sociales d’un haut niveau. Depuis deux ans, notre action sociale est attaquée et risque bien d’être réduite à néant.

Indignons-nous !

Aujourd’hui et demain, relevons toutes et tous la tête. Indignons-nous !

Et pour nos droits, nos garanties, nos conditions de travail, nos missions, notre service public de proximité,

Révoltons-nous !

Pour que 2021 soit l’odyssée de l’espoir !

 

J-4 avant Noël, J-11 avant 2021.

Il y a un an, M GIRAULT arrivait à la DDFiP62, lors de son premier collège des chef·fes de service, il nous citait des passages du livre « Le manager et le philosophe » pour indiquer que notre administration doit évoluer.

Dernièrement, c'est Mme ORTIZ, nouvellement arrivée, qui nous donne des conseils de lecture tels que « les employés d'abord, les clients ensuite ».

Ces livres dont le titre peut faire croire à une certaine bienveillance envers les salarié·es et également que l'entreprise est source de bonheur, restent des livres pour inciter les managers à promouvoir la culture d'entreprise et les salarié·es à y adhérer pour faire… toujours et encore des profits.

SOLIDAIRES Finances Publiques 62 s'inquiète que nos directeurs·trices nous citent des livres où on parle « entreprise, profit, clients », alors rappelons-leurs, nous sommes un service public.

Nous renvoyons notre hiérarchie à une définition du service public donnée par le Parlement Européen « Le service public se caractérise par sa fonction: il consiste, pour les autorités publiques, à garantir aux citoyens l'accès à des prestations de nature économique répondant à des besoins essentiels d'intérêt général et que l'initiative individuelle ne peut assurer de manière satisfaisante ».

pdfcompte-rendu audio du 18 décembre 2020

Point sur la situation sanitaire

A ce jour, 10 agent·e·s sont en ASA du fait de leur vulnérabilité et 5 en ASA pour cause de septaine.

Du gel et des masques sont disponibles en quantité suffisante sur tous les sites.

Les agent·e·s s'inquiètent de l'intervention de l'équipe de nettoyage suite à la déclaration de cas COVID et du traitement actuel de ces situations.

Le docteur de Pauw précise qu'un·e agent·e testé·e positif·ive peut ne pas être contaminant·e. Un·e agent·e testé·e positif·ive est placé·e en septaine et peut reprendre en présentiel après 7 jours sans test. Le risque de contamination est moindre à ce moment-là et le docteur de Pauw insiste sur les gestes barrière qu'il faut continuer à respecter.

SOLIDAIRES Finances Publiques 62 demande une information claire auprès des agent·e·s sur la procédure et la maîtrise des risques afin de les rassurer sur l'efficacité de la procédure.

Nous demandons également si les ASA gardes d'enfants sont maintenues pour toute la durée de l'état d'urgence sanitaire. M. Girault nous assure que c'est le cas.

Télétravail

610 ordinateurs ont été déployés, le taux d'équipement des agent·e·s est significatif.

40 à 50 demandes sont encore en attente.
M. Girault précise que le déploiement du matériel sera plus lent puisque l'équipe informatique va se réduire pour cause de congés bien mérités. La réorganisation de la DISI en janvier impactera la taille de cette équipe.

Le nombre de refus de télétravail est très faible.

Malgré cela, le pourcentage de télétravailleur·euse·s reste en dessous de la moyenne nationale, et de celle de l'interrégion.

La Direction pense inciter les agent·e·s en télétravail un jour hebdomadaire, à passer à deux jours.

Les représentant·e·s du personnel souligne les difficultés de compréhension de l'engagement au télétravail, puisque des agent·e·s ne souhaitent pas télétravailler au-delà de la période sanitaire.

SOLIDAIRES Finances Publiques 62 rappelle que le télétravail doit être pris en compte dans l'organisation du service afin de permettre à chacun·e de réaliser ses missions sereinement.

M. Girault est d'accord avec ce principe et indique qu'une réflexion sera menée dés janvier sur l'organisation du télétravail et du travail à distance.

NRP

Tou·te·s les agent·e·s qui intègrent des services restructurés au 1er janvier bénéficieront de toutes les applications nécessaires.

Tou·te·s les agent·e·s qui quittent une trésorerie connaissent les postes qu'il·elle·s vont occuper après leur transfert.

Les travaux sur le site de Lens ont pris un peu de retard. Sur Bruay, tout se déroule comme c'était prévu.

Un point de situation est disponible sur Ulysse 62. Il sera mis à jour de façon hebdomadaire.

Les représentant·e·s du personnel demandent des délais de route pour permettre aux agent·e·s de rejoindre leur nouveau poste après installation de leur bureau et du matériel à déplacer.

La Direction remarque que nous n'en sommes pas à notre premier déménagement et que des délais de route ne sont pas nécessaires.

SOLIDAIRES Finances Publiques 62 rappelle la phrase citée par Mme Ortiz dans son interview publiée sur Ulysse 62 « le succès n'est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succés. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez. » (Albert Schweitzer).

Lors de nos visites de sites, le bonheur de nos collègues ne nous a pas sauté aux yeux.

M. Girault reprendra sa tournée dans le département en février. Il n'a pas la même perception de l'état d'esprit des collègues. Il y a peu de situations particulières évoquées auprès de la Direction. De nouveaux collectifs de travail sont créés, il faut le temps que tout se mette en place.

Si les collègues se posent des questions, il n'a pas de problème à y répondre puisqu'il veut que tout se fasse dans la transparence.

Les questions/réponses posées à la Direction seront publiées sur Ulysse.

SOLIDAIRES Finances Publiques 62 remarque qu'une information a été publiée sur Ulysse concernant la création du Centre De Contact de Lens et que les collègues du CPSR sont cités comme prioritaires pour les postes implantés, sans qu'il·elle·s n'aient eu d'information sur le sujet.

Le CPSR va être supprimé et les collègues se posent de nombreuses questions, notamment sur le dispositif d'accompagnement financier et sur leur avenir puisqu'il·elle·s sont avant tout EDR.

L'équipe RH viendra répondre à leurs questions début janvier.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 insiste sur la nécessité de donner l'information la plus complète aux EDR/CPSR le plus tôt possible.

 

Forfait « mobilités durables »

La note de la DDFiP 62 présentant le dispositif du Forfait « Mobilités Durables » précise que les couples, mariés, pacsés ou en concubinage en sont exclus.

SOLIDAIRES Finances Publiques 62 conteste ce point puisque d'autres directions ne précisent pas ce point dans leur note départementale et que la fiche pratique du Ministère de l'Action et de la Fonction Publique n'en fait pas mention. Le FMD est déjà en application dans d'autres administrations sans cette restriction.

Le CSRH a posé la question des couples co-voiturant à la DG qui a répondu qu'ils étaient exclus. C'est pourquoi cette précision a été apportée.

Les représentant·e·s du personnel demandent une note le précisant, puisque d'autres documents indiquent le contraire. La Direction posera de nouveau la question à la DG.

SOLIDAIRES Finances Publiques 62 rappelle que la demande de Forfait Mobilités Durables est à déposer au plus tard le 31 décembre. Tou·te·s les agent·e·s qui souhaitent en bénéficier doivent faire la demande, qu'il·elle·s soient en couple ou non.

Fonds de solidarité

Le fonds de solidarité est une charge importante pour plusieurs services de la DDFiP, SOLIDAIRES Finances Publiques 62 demande quel dispositif est prévu pour faire face à ce surcroît de travail.

M. Girault reconnaît que la charge est importante (environ 20 Emplois Temps Plein) et qu'elle impacte de façon significative le réseau et la Direction.

Pour permettre d'absorber cette charge, des solutions sont envisagées pour du contrôle automatisé.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 remarque que le déménagement de SIE dans le cadre du NRP occasionne la suspension de remboursement de crédits TVA aux entreprises, alors que dans la situation actuelle elles ont encore plus besoin de ces sommes.

Nous insistons sur la nécessité de prendre en compte cette charge de travail supplémentaire pour que les versements puissent se faire dans de bonnes conditions.

Jour de carence

A compter du 1er janvier, le dispositif du jour de carence est suspendu pour les arrêts maladie liés au COVID, SOLIDAIRES Finances Publiques 62 demande une information claire des collègues sur le sujet.

M. Girault indique qu'une information vient d'être transmise à la Direction.
Mme Jouinot précise qu'il n'y a pas d'effet rétroactif.

Nous n'avions aucun doute sur le sujet, quand il s'agit de donner quelque chose aux agent·e·s, on revient rarement en arrière.