Actualités
Je lis les messages de prévention du Secrétariat Général, du référent départemental COVID, du médecin de prévention, j’essaie de faire un tri dans le flot d’informations continu sur le sujet, j’essaie de suivre les conférences de presse du gouvernement.
J’essaie dans la mesure du possible d’appliquer les gestes barrières en tant que citoyen pour le respect de chacun.es, dont la distanciation physique et non sociale (par ex un salaire annuel à 5 chiffres peut-être extrêmement différent d’un salaire à 6 chiffres, ça c'est de la distanciation sociale !).
Si besoin, je discute avec les collègues ou les contribuables quand il me semble que ces gestes ne sont pas respectés tout en sachant que je suis aussi perfectible sur le sujet !
Je peste quand je lis le guide « je travaille au bureau » ou à chaque évolution du discours de prévention… J’essaie de respecter ces consignes mais je peste quand je vois que malheureusement, il est impossible de respecter, faute de moyens et/ou de bras, ces consignes au travail :
Comme mes collègues qui travaillent collé-serrés dans leur bureau dans le réseau comme en direction avec toutes les difficultés pour obtenir un ordinateur de télétravail alors qu’ils-elles le demandent !
Comme mes collègues qui sont aujourd’hui dans l’impossibilité, NON, dans des situations ubuesques, pour déjeuner dans des coins repas sous-dimensionnés que ce soit dans des structures multi-services ou non !
Comme mes collègues qui font la réception de nos publics dans des halls, derrière des banques, dans des box qui ressemblent parfois à des boîtes à chaussures !
Oui, je porte le masque et c’est difficile de le garder toute la journée !
Oui, il peut y avoir des plexiglas dont on vante les limites dans les dernières consignes !
Alors oui, je peste, face à ces incohérences…
Alors oui, tout ne trouvera pas une solution possible ou évidente…
Mais nous sommes toutes et tous collègues, dans une même galère dans une administration martyrisée, alors compréhension, discussion, échange , solidarité peuvent, sinon résoudre les problèmes, en faciliter l’appréhension.
Alors quand le Directeur départemental de l’administration dans laquelle je travaille jette en pâture un collègue et incite à la sanction des collègues sous prétexte de se couvrir en cas de faute, je me pose la question de l’évolution de notre société ou la hauteur de vue de nos dirigeant.es !
Et aujourd’hui, notre ministre qui annonce le recrutement de 250 contractuel.les pour une durée de 6 mois pour aider au FNS des entreprises…
Alors une fois de plus, je ne le vois pas de la même façon !
De la précarisation pour ces personnels, de la dévalorisation pour mes collègues, la remise en cause de l’efficacité de mon administration : la précipitation ne vaut pas la réalité de traitement à la DGFiP !
(https://solidairesfinancespubliques.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3904:un-ministre-des-choix-politiques-le-fonds-de-solidarite-et-les-agent-es-de-la-dgfip&catid=59)
Effectivement, j’aurais aimé ne pas écrire ce message !
Effectivement, j’aurais aimé ne pas lire ce message …
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 interpelle la direction
pour la tenue d’un CDAS et d’un CHSCT en urgence
Toutes et tous en grève et en manifestations,
dans le respect des consignes sanitaires.
Ensemble imposons un autre monde,
construisons ensemble nos jours meilleurs.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 vous donne RDV
à la manifestation à Lens, 9h30, place du Cantin
Toutes et tous en grève et en manifestations, dans le respect des consignes sanitaires.
Ensemble imposons un autre monde, construisons ensemble nos jours meilleurs.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 vous donne RDV
à la manifestation à Lens, 9h30, place du Cantin
Le 28 janvier, le CTL a été réuni en deuxième convocation avec un seul point à l'ordre du jour : les suppressions d'emplois.
Solidaires Finances Publiques a siégé en première instance le 19 janvier.
Les élu·es et expert n'ont pas fait de proposition de rectification du projet présenté par la Direction parce qu'il ne saurait être question de choisir quel poste doit perdre un emplois ni quel·le collègue se retrouvera sans poste.
D'autres organisations syndicales s'en chargent. Chacun·e ses valeurs !
Solidaires Finances Publiques n'a pas siégé en seconde convocation.
Cette instance ne devait porter que sur les suppressions d'emplois mais des rectifications ont été apportées aux transferts et redéploiement, point présenté lors du premier CTL qui ne devait pas faire l'objet d'un nouvel examen.
La Direction prend des libertés avec le réglement intérieur du CTL qui nous est pourtant opposé régulièrement.
Le CTL a pourtant validé ces modifications. Comme quoi le réglement s'applique quelques fois et d'autres fois, il ne s'applique pas !
Les collègues qui perdent leur emploi auraient peut-être souhaité participer au mouvement de mutations national pour obtenir d'autres départements ou d'autres directions.
Même si tel n'est pas le cas, il serait souhaitable que chacun·e sache à quoi s'en tenir au lieu de se poser la question dans chaque service concerné.
Solidaires Finances Publiques a adressé un mail à M. Girault afin de demander une information auprès de chaque collègue concerné.
"La répartition des suppressions d'emplois a été validée par le CTL.
Les collègues des services impactés se demandent qui est concerné par cette suppression qui n'interviendra qu'au moment du mouvement local.
Certains auraient peut-être souhaité participé au mouvement national pour demander une autre direction ou un autre département.
Les instructions sur les mouvements précisent que les agents dont l'emploi est transféré par une décision prise après avis d'un CTL dont la date de réunion n'est pas compatible avec la transmission des demandes aux directions aux dates limites de dépôt peuvent déposer leur demande jusqu'au 17 février 2021.
Solidaires Finances Publiques 62 vous demande d'informer officiellement tous les agents dont le poste est supprimé en 2021 afin qu'ils puissent avoir l'opportunité de s'inscrire dans le mouvement national."
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