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J-7 avant Noël, J-14 avant 2021.

Juste avant les vacances scolaires, juste avant les fêtes, il est de bon ton de souhaiter une bonne fin d'année à chacune et chacun.

Nous soulignons qu'en cette année très compliquée, nous aurions aimé avoir le soutien de la ministre de la Fonction Publique (au lieu de çà, elle préfère indiquer que les agent·es des Finances Publiques se tournent les pouces, voir l'article du bureau national « Une ministre ne devrait pas dire cela » https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/media/presse/3806-une-ministre-ne-devrait-pas-dire-cela.html ), une vraie reconnaissance de notre administration (au lieu de çà, notre DG, certes nous remercie, mais nous précise de nous reposer : eh oui, le NRP, les suppressions d'emplois, la perte de sens dans nos missions : ça fatigue toutes et tous les collègues).

Solidaires Finances Publiques 62 souhaite à celles et ceux qui sont isolé·es, à celles et ceux pour qui le temps des fêtes n'est pas toujours synonyme de joie, à celles et ceux qui retrouveront leurs proches, à toutes et tous les collègues, une bonne fin d'année.

Nous n'oublions pas que les politiques, le gouvernement, l'administration comptent trop souvent sur NOTRE sens du service public et NOTRE conscience professionnelle.

Nous méritons MIEUX, beaucoup MIEUX que de simples mails de « bonnes fêtes ».

 PRENEZ SOIN DE VOUS

 

Forfait Mobilités Durables

Vous trouverez ci-dessous le mail envoyé à la direction ce jour concernant la note départementale.

Solidaires Finances Publiques 62 conseille aux collègues d’envoyer votre attestation avant le 31 décembre, même si vous êtes marié, pacsé ou en concubinage et que vous vous êtes déplacé.e en vélo et/ou en co-voiturage au moins 50 jours (proratisés en fonction de votre quotité de travail) pour vous rendre sur votre lieu de travail en 2020.

« Bonjour,

La note départementale concernant le forfait mobilités durables a été diffusée aux collègues.

Solidaires Finances Publiques 62 rejette la partie de la note qui exclut les couples mariés, pacsés ou en concubinage du forfait mobilités. Vous vous basez sur l'article L 3132-1 du code des transports qui effectivement définit la notion de co-voiturage mais cet article n'indique en aucune façon qu'un couple ne peut co-voiturer.

A titre d'exemple, la note départementale de la Somme n'exclut pas les couples.

Solidaires Finances Publiques 62 rappelle que le forfait mobilités durables a été mis en place pour inciter les collègues à utiliser des modes de déplacement plus propres. Ni le décret pour la Fonction Publique, ni la fiche pratique de la DGAFP, n'excluent les couples mariés, pacsés ou en concubinage.

Solidaires Finances Publiques 62 rappelle que des collègues mariés, pacsés ou en concubinage peuvent co-voiturer avec leur conjoint·e travaillant dans le privé ou dans une autre administration et que les collègues ayant un conjoint·e dans notre administration le peuvent également. L'article L.3132-1 ne parle que de conducteur effectuant un déplacement pour son propre compte et des passagers.

Nous vous demandons la réécriture de la note et de ne pas exclure toutes et tous nos collègues mariés, pacsés ou en concubinage. Nous vous rappelons également que vous avez la possibilité de contrôler pour vérifier les attestations de chacun·e.

En espérant qu'une note rectificative soit rapidement diffusée.

Cordialement »

 

FMD

Petit focus sur les conditions de travail des agent·es de la DGFiP,

Depuis plus d'une décennie, l'exercice des suppressions d'emplois est annuel à la DGFiP. Chaque année, la Direction Générale décline les emplois supprimés pour les directions qui la composent et rappelle qu'on ne doit surtout pas penser que seules les économies budgétaires en sont la cause, mais qu'on adapte les structures et le réseau aux évolutions de nos missions.

Bon, on adapte, on adapte mais à un moment ça devient trop serré.

Qu'à cela ne tienne, on ne peut plus rendre le même service aux publics, on ne peut plus apporter notre soutien et nos conseils aux collectivités, on ne peut plus réaliser l'ensemble de nos missions, ni mettre tous les moyens pour lutter contre la fraude fiscale, et bien on ne le fera plus !

Nos directeur·rices assument, les suppressions d'emplois sont décidées en haut lieu, il·elles n'y sont pour rien et il·elles ne feront, en aucun cas, remonter les appels au secours des agent·es, il·elles préfèrent répéter que ça ne sert à rien et que ce massacre est inévitable.

Année après année, on ferme les services, on transfère les missions, on déplace les agent·es, tout en affichant une évolution nécessaire sous couvert de plans divers et variés qui portent des noms inadaptés ou carrément inventés : démarche stratégique, géographie revisitée, nouveau réseau de proximité, quelle imagination !

Les agent·es ont grogné, trépigné, hurlé, manifesté, ne se sont pas résigné·es et ont gagné du temps, ont fait reculer des réformes, mais ont continué à travailler à grands coups de conscience professionnelle au détriment de leurs conditions de travail.

Nos dirigeant·es l'ont bien compris et recommandent aux encadrant·es d'être vigilant·es aux conditions de travail des agent·es malmené·es, il ne faudrait surtout pas qu'il·elles se lancent dans des mouvements de grande ampleur qui les contraindraient à reculer sur leurs réformes, et à ralentir les suppressions d'emplois.

Les conditions de travail parlons-en !

Les conditions de travail se définissent pas l'environnement matériel, cadre et organisation et l'environnement humain, collègues et hiérarchie.

Le cadre de travail c'est bien sûr bénéficier de tout l'équipement nécessaire pour exercer ses missions dans les meilleures conditions possible, mais pas seulement. C'est aussi travailler à proximité si on le souhaite, concilier vie familiale et vie professionnelle, pouvoir profiter du droit à la déconnexion, somme toute ne pas perdre sa vie à la gagner.

Notre administration bénéficiait de nombreuses structures, offrait différents métiers et les agent·es pouvaient, faire progresser leur carrière, jouir d'une mobilité fonctionnelle et géographique et pour tous ces événements rythmant leur carrière, il·elles pouvaient faire confiance à leurs représentant·es pour défendre leurs intérêts en CAP nationale ou locale.

Maintenant, le nombre de structures diminue et diminuera encore, la variété des métiers est en voie de régression et ces CAP n'existent plus que pour quelques éléments de gestion de leur vie d'agent·es. La départementalisation les oblige à demander un département entier s'il·elles souhaitent en changer, et les représentant·es du personnel doivent quelquefois hurler pour se faire entendre parce qu'il n'y a plus d'instances officielles.

Ne vous inquiétez pas les représentant·es de Solidaires Finances Publiques n'ont pas l'intention de se taire.

Pour l'organisation du travail, les CTL sont compétents et les élu·es jouent encore leur rôle de garde-fou quand les directeur·rices leur présentent de nouvelles organisations pour cadrer avec les plans démentiels de nos ministres.

Les CHSCT veillent au grain pour la sécurité et les conditions de travail des agent·es au quotidien, avec les moyens qui leurs sont alloués, alors bien souvent il faut faire des choix.

Ils existeront encore dans notre administration jusqu'en 2022, mais avec quel poids ?

Le 20 novembre 2020, en pleine période sanitaire inquiétante pour tous·tes, un décret vient préciser ce que la loi avait déjà organisé, la création du Comité Social d'Administration en remplacement des CTL et CHSCT. Une seule instance, moins de représentant·es du personnel pour porter les voix des agent·es et moins de temps à consacrer à l'organisation et aux conditions de travail.

Il y a de quoi se dire où est la logique dans tout ça ? Comment être attentif·ve aux conditions de travail quand on n'en n'a plus les moyens ?

Ne risque t'on pas de voir les agent·es moins enclins à supporter toutes les réorganisations qu'on leur impose si leurs conditions de travail se dégradent parce qu'il·elles ne peuvent plus voir évoluer leur carrière, qu'il·elles ne peuvent plus muter sans prendre de grands risques, qu'il·elles n'ont plus d'instance dédiée à leur sécurité et à leurs conditions de travail ?

Nos ministres ont choisi de ne plus mettre les moyens nécessaires à la préservation de vos conditions de travail tout en conseillant à nos encadrant·es d'y apporter une grande vigilance.

Ils ont choisi de prendre le risque de voir les agent·es refuser de se laisser anéantir et descendre dans la rue pour des mouvements de grande ampleur.

Pensez-y...Ne nous laissons plus faire !

Brève de guichet :

Le chef du SIE de Béthune part en retraite. Situation sanitaire oblige, pas de grandes réjouissances, discours, petits fours et peut-être quelques bulles pour faire pétiller les yeux de tous·tes.

Pas question pour lui de partir comme ça sans tambour ni trompettes et en reportant le moment de convivialité à plus tard...un jour...quand ça sera possible...peut-être jamais...

Chaque agent·e du service a eu le plaisir de recevoir une bouteille de champagne et une boîte de chocolats.

Bonne retraite Monsieur et merci pour eux·elles !