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Le taux de grévistes sur la DDFIP 66 est de 35,03 %.

Ce 31 janvier 2023 a une nouvelle fois été marqué par la forte opposition des salariés du privé, des fonctionnaires, des jeunes, des précaires et des retraités à la volonté de ce gouvernement de nous faire travailler jusqu’à 64 ans minimum. Partout dans les territoires, les manifestations étaient plus nombreuses et les cortèges ont rassemblé encore plus de monde que le 19 janvier.

Les agents de la Direction Générale des Finances publiques ont à nouveau montré leur opposition déterminée à ce projet de loi. Beaucoup ont pris un congé pour pouvoir manifester.

Alors que les sondages, les grèves et les manifestations montrent l’impopularité de ce projet de réforme, le gouvernement s’entête à vouloir la mettre en œuvre en affichant, comme il en a l’habitude, beaucoup de mépris envers celles et ceux qui s’y opposent. En effet, selon le gouvernement, nous ne défendrions que le droit à la paresse et une « société sans travail, sans efforts » ! Ce gouvernement fait le choix de tourner le dos à la justice sociale.

Cette nouvelle journée de grève et de manifestations démontre, une fois de plus, que passer sa vie au au travail n’est pas notre projet. Elle démontre aussi que d’autres choix économiques et politiques doivent être envisagés. Oui, aux finances publiques, nous savons pertinemment que de l’argent, il y en a pour financer nos retraites !

Petit rappel, le financement des retraites est basé sur les cotisations sociales qu’elles soient salariales ou patronales. Depuis des années, des exonérations fiscales et sociales sont accordées pour soit-disant rendre compétitives nos entreprises et accorder du pouvoir d’achat supplémentaire à une partie des salariés (salariés au SMIC, salariés effectuant des heures supplémentaires, primes exceptionnelles...)
Ces choix politiques mettent en difficulté le système de financement à long terme avec une population vieillissante. Si le soutien à l’économie peut s’entendre, ce ne sont pas aux salariés et aux retraités d’en payer le prix fort, avec toutes les conséquences induites sur leur santé, leur pouvoir d’achat, bref : leur vie !

Face au mépris de ce gouvernement, face à sa volonté d’accentuer les inégalités, de baisser le niveau des pensions et de réduire les dépenses publiques sur le dos des salariés, les mobilisations quelles que soient leur forme doivent se poursuivre et s’enraciner car d’autres choix sont possibles pour porter un monde meilleur !

C’est dans ce sens que Solidaires Finances Publiques appelle d’ores et déjà aux nouvelles journées de grèves et de manifestations interprofessionnelles du 7 et 11 février.

50,42 % d'agents grévistes à la DDFIP 66, près de 18 000 personnes dans les rues de Perpignan !!

La première journée de grève et de manifestations pour le retrait de la nouvelle contre-réforme des retraites a été un véritable succès. Cela faisait bien longtemps que les grèves et les manifestations n’avaient pas été aussi massives !

Malgré cela le gouvernement s’entête à nous faire croire que la nouvelle contre-réforme des retraites serait nécessaire, utile et juste pour sauver notre système par répartition. Selon lui, allonger le temps de travail serait la seule solution pour financer les retraites. C’est un mensonge et le dernier rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) le dit lui même : il n’y a pas de souci majeur de financement des retraites !

Derrière ce mensonge se cache une autre réalité, celle de réduire les dépenses publiques sur le dos des salariés et cette contre-réforme permettra de compenser la baisse des impôts de production des entreprises comme l’a indiqué le gouvernement français dans ses engagements à la Commission Européenne et dans le budget 2023 !

Cette contre-réforme permettrait de dégager 8 milliards d’euros par an dès 2027, n’y a t-il pas un autre moyen que de le faire que sur le dos des salariés ?

Petite comparaison non exhaustive :

- Suppression de l’ISF : perte de 3 milliards d’euros par an pour les recettes de l'Etat.
- Instauration de la Flat tax sur les revenus financiers : perte de 900 millions par an.
- Fraude et évasion fiscales : entre 80 et 100 milliards par an.
- Cadeaux fiscaux et aides publiques : environ 160 milliards par an, environ 1/3 du budget de l’État, soit 3 fois plus qu’il y a 20 ans.
- Baisse des impôts sur les sociétés entre 2018 et 2022 : 30 milliards.
- Réduction des cotisations sociales patronales : + de 350 milliards d’euros depuis 2018.
- Niches fiscales : 90 milliards.

On le voit, de l’argent il y en a pour financer nos retraites et plus encore. Ce sont des choix politiques, économiques et de partage des richesses !

Après le 19 janvier, il faut continuer et amplifier la mobilisation, ne pas se résigner et se mobiliser pour gagner. Pas un jour de plus, pas un euro de moins, ne nous laisson pas voler nos retraites !!

Toutes et tous en grève le 31 janvier 2023, montrons-leur notre détermination !

Mourir au travail n'est pas notre projet !

La manif du 66 dans la presse :

Les collègues évaluatrices et évaluateurs du Domaine de Bordeaux ont pris l'initiative de relancer localement la revendication du versement d'une ACF expertise et/ou direction (appelons-la comme on veut) aux évaluateurs des Domaines (pôles d'évaluation domaniale).

Pour mémoire, une action nationale avec journée de grève avait été menée en 2014 lors de l'instauration du nouveau régime indemnitaire.

Les collègues de Bordeaux ont adressé cette pétition à leur direction régionale. Elle a également été faite dans l'Hérault.

Nous avons conscience que c'est une revendication nationale, c'est pour cela qu'il faut faire remonter le maximum de pétitions sur l'ensemble des directions locales.

Vous trouverez en pièce jointe le texte de la pétition avec, au verso, la pétition vierge.

pdfPétition ACF Domaine.pdf

 
 

La question du pouvoir d’achat ou plutôt du reste à vivre est un sujet prégnant dans notre pays. L’inflation, l’augmentation des prix de l’énergie mettent nos fins de mois à rude épreuve. Vivre dignement aujourd’hui est une épreuve de force du quotidien pour nombre d’entre nous : salariés du privé et du public. Depuis des mois, les personnels et les organisations syndicales portent ce sujet dans tous les lieux et les instances décisionnelles.

On ne veut plus des miettes !

Pour le moment, les réponses politiques sont en deçà des attentes : pas de revalorisation significative du SMIC, 3,5 % d’augmentation de la valeur du point d’indice pour les fonctionnaires au 1er juillet après 10 ans de gel, 4 % pour les retraités.
Face à cela, les profits se multiplient pour les multinationales et grandes entreprises de façon indécente ainsi que les cadeaux fiscaux comme le prouve une fois encore le Projet de Loi de Finances 2023.

En réponse à cette situation, les mobilisations et les grèves se multiplient dans de très nombreux secteurs d’activité, et la seule réponse du gouvernement est de tenter de diviser celles et ceux qui agissent pour obtenir satisfaction et celles et ceux qui en seraient les otages tout en s’attaquant au droit de grève.

Solidaires Finances Publiques condamne ces décisions anti-sociales et cette tentative d’intimidation et de division de la classe salariale.

Répartir les richesses : une urgence !

Pour Solidaires Finances Publiques, face aux inégalités croissantes, vivre dignement est tout à fait possible, il faut pour cela répartir les richesses en augmentant les salaires et en repensant un système fiscal plus juste. De l’argent il y en a : les super profits établis ces derniers mois par les multinationales le prouvent et le « gavage » des actionnaires est un pur scandale.

À la DGFiP, comme ailleurs la question de la rémunération est une préoccupation majeure. Lors du comité de suivi sur la reconnaissance des personnels du 9 novembre 2022, Solidaires Finances Publiques revendiquera à nouveau :

  • une augmentation mensuelle substantielle pour toutes et tous de l’IMT (Indemnité Mensuelle de Technicité),
  • l’attribution de 40 points supplémentaires d’ACF (Allocation Complémentaire de Fonction), soit 2 202 € par an (183,50 €/mois) à l’ensemble des personnels de la DGFiP,
  • l’augmentation régulière et substantielle de la valeur du point d’ACF,
  • la revalorisation de l’ensemble des frais engagés par les personnels dans l’exercice de leurs missions et de leur formation.

Mais il est certain que rien ne sera obtenu sans la mobilisation des personnels.

Il y a urgence à répondre à la question des salaires, des rémunérations, des pensions et retraites.

Alors ce 18 octobre 2022, agissons par la mobilisation sous toutes ses formes, pouvant aller jusqu’à la grève.

Rassemblement à Perpignan - 11h00 - Départ de la préfecture vers le Medef
AG intersyndicale place de la victoire (12h – 14h)

pdfMobilisations et grèves le 18 octobre.pdf

pdfTract intersyndical local 18-10-2022.pdf