Actions

 
 

La question du pouvoir d’achat ou plutôt du reste à vivre est un sujet prégnant dans notre pays. L’inflation, l’augmentation des prix de l’énergie mettent nos fins de mois à rude épreuve. Vivre dignement aujourd’hui est une épreuve de force du quotidien pour nombre d’entre nous : salariés du privé et du public. Depuis des mois, les personnels et les organisations syndicales portent ce sujet dans tous les lieux et les instances décisionnelles.

On ne veut plus des miettes !

Pour le moment, les réponses politiques sont en deçà des attentes : pas de revalorisation significative du SMIC, 3,5 % d’augmentation de la valeur du point d’indice pour les fonctionnaires au 1er juillet après 10 ans de gel, 4 % pour les retraités.
Face à cela, les profits se multiplient pour les multinationales et grandes entreprises de façon indécente ainsi que les cadeaux fiscaux comme le prouve une fois encore le Projet de Loi de Finances 2023.

En réponse à cette situation, les mobilisations et les grèves se multiplient dans de très nombreux secteurs d’activité, et la seule réponse du gouvernement est de tenter de diviser celles et ceux qui agissent pour obtenir satisfaction et celles et ceux qui en seraient les otages tout en s’attaquant au droit de grève.

Solidaires Finances Publiques condamne ces décisions anti-sociales et cette tentative d’intimidation et de division de la classe salariale.

Répartir les richesses : une urgence !

Pour Solidaires Finances Publiques, face aux inégalités croissantes, vivre dignement est tout à fait possible, il faut pour cela répartir les richesses en augmentant les salaires et en repensant un système fiscal plus juste. De l’argent il y en a : les super profits établis ces derniers mois par les multinationales le prouvent et le « gavage » des actionnaires est un pur scandale.

À la DGFiP, comme ailleurs la question de la rémunération est une préoccupation majeure. Lors du comité de suivi sur la reconnaissance des personnels du 9 novembre 2022, Solidaires Finances Publiques revendiquera à nouveau :

  • une augmentation mensuelle substantielle pour toutes et tous de l’IMT (Indemnité Mensuelle de Technicité),
  • l’attribution de 40 points supplémentaires d’ACF (Allocation Complémentaire de Fonction), soit 2 202 € par an (183,50 €/mois) à l’ensemble des personnels de la DGFiP,
  • l’augmentation régulière et substantielle de la valeur du point d’ACF,
  • la revalorisation de l’ensemble des frais engagés par les personnels dans l’exercice de leurs missions et de leur formation.

Mais il est certain que rien ne sera obtenu sans la mobilisation des personnels.

Il y a urgence à répondre à la question des salaires, des rémunérations, des pensions et retraites.

Alors ce 18 octobre 2022, agissons par la mobilisation sous toutes ses formes, pouvant aller jusqu’à la grève.

Rassemblement à Perpignan - 11h00 - Départ de la préfecture vers le Medef
AG intersyndicale place de la victoire (12h – 14h)

pdfMobilisations et grèves le 18 octobre.pdf

pdfTract intersyndical local 18-10-2022.pdf

Dans son message du 18 mai dernier, le Directeur Général a annoncé l’engagement d’une réflexion sur une nouvelle feuille de route pour nos métiers et notre organisation.
Cette consultation devait faire participer l'ensemble des agents afin que toutes et tous puissent s'exprimer librement.

Dans notre département, ce grand remue-méninges aura donné lieu à plus de 24 réunions de service et à la collecte de nombreuses contributions individuelles.
Plus de 300 collègues s'y sont exprimés représentant un taux de participation de 53 %.

Par message du 26 juillet dernier sur Ulysse 66, la Directrice Départementale indiquait que la synthèse du remue-méninges était transmise à la délégation Sud-Pyrénées.
La retranscription exacte des propos recueillis lors de ces échanges était un engagement fort de la direction locale.

Or, les premières remontées des collègues nous interpellent. Il est bien évident que ces retours émanent des participants à cet exercice.
Il semblerait que les expressions, dans certains services, n'aient pas été retranscrites.
A l'inverse, d'autres s'étonnent de la formulation de certaines contributions.

Afin de lever toutes les incertitudes sur les reprises réelles d'expression, merci de bien vouloir nous transmettre, si vous en avez été destinataires, la synthèse de la réunion de votre service.
Si vous avez également émis des contributions personnelles, vous pouvez nous les communiquer. Pour tout maintien d'anonymat, vous pouvez nous les transmettre par courrier.
Dans tous les cas, nous garderons anonyme l'ensemble des contributions reçues, le but étant juste de savoir si elles sont retranscrites dans la synthèse départementale.

Ce vendredi 22 juillet, l'application FIDJI sera indisponible.

Nous venons d'adresser une demande à notre direction locale :

"Une indisponibilité de l'application Fidji est prévue ce vendredi 22 juillet.

A l'instar des mesures accordées aux personnels des départements de l'Ariège et des Hautes-Pyrénées, l'Intersyndicale Finances Publiques 66 vous demande l'octroi d'une autorisation spéciale d'absence exceptionnelle pour les agents du SPF-E.

Au regard des efforts fournis par les agents des SPF au cours de ces derniers mois dans le cadre de la fusion, cela rajouterait du sens à vos remerciements verbaux.

Nous vous demandons d'utiliser vos marges de manœuvre locales pour donner une suite favorable à cette demande."

En attente de la réponse.