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Le décompte des jours de congés volés par l'administration sur la période du 17 avril 2020 au 31 mai 2020 au titre de la période d'urgence sanitaire est en cours de transmission aux agents.

attentionNous vous demandons d'être extrêmement vigilants sur le détail communiquéattention

En effet, plusieurs collègues en temps partiel se sont vus notifier un nombre de jours volés supérieur à celui qui avait été transmis par le chef de service.

Par exemple, un collègue à 80 % qui était en ASA COVID pour garde d'enfants devait se voir prélever 4 j de congés au titre de la seconde période. Or, dans le mail reçu, la direction prévoit 4,5 j !!
Quand il n'y a pas de honte, il n'y a pas de gêne !!
Certains dossiers sont en cours de régularisation mais il n'y aura pas d'automaticité !!

De plus, il a été reconnu par la direction que le jour du pont naturel (22 mai) ne devait pas entrer dans la base de calcul pour les collègues en ASA COVID (garde d'enfants ou personnes vulnérables). Cette base devait donc être établie sur 27 jours et non 28. Cela à une incidence sur les calculs et doit faire baisser d'une demi-journée le volume de jours volés. L'autorisation d'absence exceptionnelle doit être alors positionnée sur un autre jour de l'année, au choix de l'agent.
Comme nous ne sommes absolument pas favorables au régime discriminatoire qu'impose la gestion de cette ordonnance, nous demandons à la direction locale de neutraliser, pour tous les agents, cette journée du 22 mai dans le calcul.
L'incidence sera mineure car les collègues ayant travaillés en présentiel ou en télétravail à 100 %, sur cette seconde période, ne perdent aucun jour de congé.

Au moindre doute, demandez la révision de ce calcul au Pôle Pilotage Ressources, et plus précisément aux responsables de la direction. Par avance, pas d’agressivité envers les collègues du service RH qui ne sont en rien responsables de la mise en application de cette ordonnance.

Depuis le début de la crise sanitaire, la direction locale est incapable de prendre ses responsabilités pour des mesures ayant un effet positif et collectif. Il vous faudra donc solliciter vous même la direction locale pour le réexamen de votre dossier.

Si vous ne demandez rien, vous n'aurez rien !! Qu'on se le dise !!

Nous espérons, pour une gestion la plus fluide possible et une masse de travail allégée pour les collègues du service RH, que la direction locale prendra, un jour, ses responsabilités.

Personne n'a choisi cette situation. Personne n'a à la subir non plus !!

Lors du CTL du 8 septembre dernier, nous avions abordé le sujet du renfort national auprès des centres de contacts, impliquant des permanences téléphoniques de la part des services ayant en gestion la fiscalité des particuliers. Il en était ressorti des discussions que la direction locale s'opposerait à un éventuel prolongement du dispositif. Celui-ci devait s'arrêter le 18 septembre... et hop !! Prolongation jusqu'au 2 octobre !!

Nous avons donc demandé à la direction locale de se positionner clairement sur ce sujet par le biais d'un mail lundi dernier.

En l'absence de réponse de leur part, voici le mail que nous venons de leur retourner ce jour :

15,09 %

C'est le taux de grévistes à la DDFIP 66.

Le beau temps n'a pas suffit. Certes, les craintes et les inquiétudes face à la crise sanitaire sont réelles, expliquant ainsi en partie le rassemblement timide de ce jour. L'absence, assez surprenante au passage, d'une partie de l'intersyndicale (FO, UNSA principalement) contribue aussi à la présence clairsemée des personnes mobilisées au départ de la manifestation devant le Castillet.

Et pourtant, les sujets de mécontentement sont nombreux. Nous ne le rappelerons jamais assez, mais l'individualisme, le fatalisme et la stratégie de l'autruche ne ferons pas améliorer nos conditions de travail, notre avenir et le sort promis par nos politiques à notre service public. 

Reprenons la main sur nos vies professionnelles et arrêtons de subir !! 

Vous trouverez le détail des chiffres en pièce jointe.

pngchiffres de grève du 17-09-20.png

Rassemblement prévu ce jeudi 17 septembre sur la place de la Victoire (devant le Castellet) à 10h30.

NRP, suppressions d'emplois, gel du point d'indice, destruction du statut, abandon du service public... Les sources de mécontentement sont nombreuses à la DGFIP !

Malgré la crise sanitaire, il est important de ne pas laisser tomber le masque sur nos revendications !!