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L'administration a publié fin octobre un document intitulé : «Faire face aux défis de la transformation - Livret manager - Accompagnement des cadres de la DGFiP à la transformation – Journée de sensibilisation 2020» que vous trouverez ci-joint.

Beaucoup de «blabla» qui masque du non-dit dans l'évolution souhaitée des cadres : les managers doivent devenir des manipulateurs d'équipes.

En résumé, l'administration demande à ses managers de faire une réforme. Mais, ces derniers n'ont aucun moyen d'agir dessus ou d'en discuter les fondements. Alors, toutes les énergies devront être orientées sur comment faire passer la pilule et même mieux, faire adhérer à ce projet.

Et si la réforme ne passe pas, ce sera de la faute des managers qui n'auront pas su communiquer car leur rôle, c'est précisément d'être le relais de cette communication. On n'est plus très loin de la manipulation : "La communication est essentielle pour donner du sens et engager les équipes. Celle-ci doit être adaptée à chaque étape de la transformation en fonction de la personne à qui l’on s’adresse et de l’effet recherché sur son auditoire (agir sur les peurs, les certitudes, donner du sens…)".

pdflivret manager.pdf

Depuis 2018, nous avons eu de cesse d'alerter la direction locale sur la problématique de l'accueil physique sur le plus gros site de réception du département. A part un pansement sur une jambe de bois, rien n'a été fait.

Depuis de nombreuses semaines maintenant, les conditions d'accueil à la Côte Vermeille sont encore plus explosives. Le manque d'effectifs, les consignes sanitaires liées à la crise COVID, l'absence d'organisation de la part de la direction locale, les retards de publication des actes aux SPF impactant l'ensemble des services, la mise en place de l'accueil sur rendez-vous... Autant de raisons pour faire disjoncter l'accueil physique et rendre les relations avec le public dangeureuses.

Un droit d'alerte a été déposé le 2 octobre. La presse s'est déplacée pour mettre en exergue les dysfonctionnements et l'impact que ceux-ci ont sur les agents et le public (France 3 et France Bleu Roussillon).

L'enquête qui doit être menée dans le cadre du droit d'alerte déposé, doit se dérouler lundi 12 octobre à 9H. Des annonces de renforcement du service doivent être faites à cette occasion. Nous ferons le maximum pour que l'administration locale respecte ses obligations de moyens et de résultats, citées à l'article L4121-1 du Code du Travail :

"L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Ces mesures comprennent :

1° Des actions de prévention des risques professionnels ;

2° Des actions d'information et de formation ;

3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.

L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes."

Et c'est pour rester poli !! Si nous reprenions les propos recueillis ce matin auprès des contribuables, notre administration, et surtout la direction locale par ses choix, devrait avoir honte !!

La situation de l'accueil sur le site de la Côte Vermeille est plus qu'explosive !! Des temps d'attente interminables, des horaires de réception inadaptés, un manque criant d'effectifs pour effectuer la mission primordiale de l'accueil physique, des réorganisations du travail non réfléchies... Tout est réuni pour que cela pète avec les contribuables. Et ça à l'air de plaire à la direction car, et cela depuis plusieurs années maintenant, rien n'est fait pour améliorer les conditions d'exercice des missions à l'accueil et rendre un service public digne de ce nom.

Malgré un message envoyé hier à la direction pour signaler les risques et le danger de recevoir les contribuables dans les conditions actuelles d'accueil, aucun membre de l'équipe de direction n'a daigné se déplacer !! UNE HONTE !! A moins de considérer qu'arriver à 10H soit raisonnable pour en discuter...

Cette direction n'est pas fichue d'organiser un accueil de qualité dans les conditions actuelles, alors qu'elle voudrait mettre en place le nouveau réseau de proximité !! Ca annonce des situations où le pire risque de se produire...

Et que dire sur le respect des mesures barrières quand les contribuables se tassent pour espérer être reçus...

Nous déposons, ce jour, un droit d'alerte.

Pour en discuter, un point sera fait lundi matin avant l'ouverture au public avec un directeur adjoint.

LA HONTE !!

pdfDroit d'alerte accueil CV.pdf

Le décompte des jours de congés volés par l'administration sur la période du 17 avril 2020 au 31 mai 2020 au titre de la période d'urgence sanitaire est en cours de transmission aux agents.

attentionNous vous demandons d'être extrêmement vigilants sur le détail communiquéattention

En effet, plusieurs collègues en temps partiel se sont vus notifier un nombre de jours volés supérieur à celui qui avait été transmis par le chef de service.

Par exemple, un collègue à 80 % qui était en ASA COVID pour garde d'enfants devait se voir prélever 4 j de congés au titre de la seconde période. Or, dans le mail reçu, la direction prévoit 4,5 j !!
Quand il n'y a pas de honte, il n'y a pas de gêne !!
Certains dossiers sont en cours de régularisation mais il n'y aura pas d'automaticité !!

De plus, il a été reconnu par la direction que le jour du pont naturel (22 mai) ne devait pas entrer dans la base de calcul pour les collègues en ASA COVID (garde d'enfants ou personnes vulnérables). Cette base devait donc être établie sur 27 jours et non 28. Cela à une incidence sur les calculs et doit faire baisser d'une demi-journée le volume de jours volés. L'autorisation d'absence exceptionnelle doit être alors positionnée sur un autre jour de l'année, au choix de l'agent.
Comme nous ne sommes absolument pas favorables au régime discriminatoire qu'impose la gestion de cette ordonnance, nous demandons à la direction locale de neutraliser, pour tous les agents, cette journée du 22 mai dans le calcul.
L'incidence sera mineure car les collègues ayant travaillés en présentiel ou en télétravail à 100 %, sur cette seconde période, ne perdent aucun jour de congé.

Au moindre doute, demandez la révision de ce calcul au Pôle Pilotage Ressources, et plus précisément aux responsables de la direction. Par avance, pas d’agressivité envers les collègues du service RH qui ne sont en rien responsables de la mise en application de cette ordonnance.

Depuis le début de la crise sanitaire, la direction locale est incapable de prendre ses responsabilités pour des mesures ayant un effet positif et collectif. Il vous faudra donc solliciter vous même la direction locale pour le réexamen de votre dossier.

Si vous ne demandez rien, vous n'aurez rien !! Qu'on se le dise !!

Nous espérons, pour une gestion la plus fluide possible et une masse de travail allégée pour les collègues du service RH, que la direction locale prendra, un jour, ses responsabilités.

Personne n'a choisi cette situation. Personne n'a à la subir non plus !!