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Dans un département situé entre mar y munt, j’oscillais vendredi, entre colère et tristesse.

En ce jour de deuil, où mes pensées auraient tout naturellement dues se tourner exclusivement vers notre ancien collègue, et sur l’hommage à lui rendre, une petite voix ne cessait de me titiller les neurones.

A la tristesse d’avoir perdu un collègue bien trop tôt enlevé à l’affection de ses proches, faisait petit à petit place la colère pour la façon dont la Direction avait traité cet « épisode » !

On aurait pu s’attendre à une once d’humanité face à cet évènement, à ce qu’un message de soutien envers les anciens collègues soit publié, mais que nenni !

Il a fallu que ce soit « une organisation syndicale » (Solidaires Finances Publiques 66 pour ne pas la citer) qui fasse une publication à l’attention de tous les personnels pour que notre bien aimée Direction se fende d’un mail à l’attention des seuls chefs de services !

Et ce mail : quel contenu, quelle petitesse, quel irrespect tant vis à vis du défunt que des personnels !!!

Comment oser demander à ses encadrants « d’empêcher » leurs agents de se rendre aux obsèques !

Comment infantiliser à ce point ses personnels en laissant croire à leur incapacité à prendre leur responsabilité face à la situation sanitaire !

Comment laisser entendre que nous, simples agents, ne saurions pas laisser la priorité à la famille lors de la cérémonie et trusterions les places assises à l’intérieur de l’église !

La tristesse avait dès lors définitivement laissé la place à la colère, à la rancœur, à une amertume profonde.

Et la quinzaine de collègues rassemblés sur la petite place de Corsavy, face à l’église, ayant osé braver les ires de notre la Direction pour venir présenter leurs condoléances à la famille et rendre un dernier hommage, ces collègues aussi partageaient mes sentiments. Et nombre d’autres qui ne sont pas venus...

Si vous aviez encore quelque espoir d’être reconnu par notre administration, si vous pensiez qu’elle se souciait encore un tant soit peu de votre personne, si vous attendiez encore un peu de reconnaissance de la part de la direction, ce malheureux épisode ne saurait mieux vous éclairer !

N’attendez pas la moindre considération, travaillez et courbez l’échine !!!

ENTRE TRISTESSE ET COLÈRE, JE SUIS DÉFINITIVEMENT EN COLÈRE !!!

Lors de la seconde convocation au CTL Emplois du 21 janvier dernier, voici le dernier article paru du Travailleur Catalan.

ARTICLE TRAVAILLEUR CATALAN

 

Taux de grévistes à la DDFIP 66 ce jour : 18,61 %
Même si la crise sanitaire restreint les envies de se mobiliser physiquement et de se retrouver dans la rue, nous ne pouvons nous résoudre à accepter la résignation dont font preuve bon nombre de nos collègues lors d'appels à la grève. Le télétravail ne doit pas non plus être une excuse pour ne rien faire et continuer à se plaindre...
Les sujets ne manquent pas pour exacerber la colère, les mécontentements, les frustrations ou les inquiétudes... Faut il attendre de se retrouver dans les mêmes conditions extrêmes de La Poste, Renault ou France Télécom pour se rendre compte de la situation ?!!
Arrêtons de subir, de se dire que ça va passer ou que ça va tomber sur le collègue d'à côté !
Que les évolutions techniques, technologiques et sociétales ne se fassent pas au détriment de nos conditions de vie au travail, de notre esprit d'équipe et du service public !
Réveillons nous !! Bougeons et réagissons vite !! Rien n'est inéluctable !

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" Madame la directrice,

1 mois... C'était le temps que certains d'entre nous s'étaient donné pour juger vos actes et savoir si nous pouvions envisager d'avoir des relations humaines en toute responsabilité.

Nous constatons que la réponse est sans appel : simple porte voix descendant de la DG et engagement non respecté... Votre entrée en matière relationnelle a été remarquée et permet à tous les agents, d'ores et déjà, d'accorder peu de crédibilité à vos propos.

Concernant le sujet de l'audit effectué au SPF, vous vous étiez engagées (vous et l'équipe de direction) à transmettre aux organisations syndicales la synthèse du rapport sur la seconde quinzaine du mois de janvier. Nous aurions pu espérer, en gage de bonne foi et d'effort pour nouer un dialogue social digne de ce nom, avoir communication de cette synthèse dès le début de cette seconde quinzaine. Vous nous avez bien précisé que la quinzaine se terminait le 31 janvier...

Nous sommes le 3 février. Vous n'avez pas tenu parole. Nous osons espérer qu'il ne s'agit que d'un contre temps fort malheureux, et que nous recevrons le fruit de votre engagement très rapidement. Il en va de votre crédibilité vis à vis des organisations syndicales, et donc des agents.

Nous ne sommes plus surpris du mépris affiché par les directeurs successifs affectés au département, mais ce mode de fonctionnement où la moindre communication doit être la plus opaque possible, ne permettra jamais d'élaborer un climat sain et apaisé entre les agents et l'équipe de direction. En fonctionnant ainsi, des tensions fortes pourraient apparaître prochainement. Vous ne pourrez pas nous reprocher de ne pas vous avoir averti !! "