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COMPTE RENDU CONFÉRENCE TELEPHONEE DU 15 AVRIL ENTRE LES OS ET LE DIRECTEUR



Il à été essentiellement question de l'organisation de la campagne IR 2020 ans le 68 :

 
Bonjour à toutes et à tous.
 
Vous trouverez ci-aprés un point info ministériel ainsi qu'un point local.
 

Bonjour à toutes et tous,

En premier lieu, l'équipe de permanence du bureau de Solidaires 68 espère que vous allez toutes et tous bien et que tout le monde est "en sécurité".

Nous avons eu pour la deuxième fois une conférence téléphonée avec Le Directeur le 27/03.


En voici un court compte rendu:

Nous avons une trentaine de nos collègues qui sont malades probablement du Covid 19 pour la majorité d'entre eux. Plus aucune hospitalisation n'est à déplorer. Tous nos collègues sont chez eux. Nous pensons forts à eux et le service du personnel suit au jour le jour leur situation.

La quasi-totalité des PCA sont opérationnels sur tous les sites de la DDFiP 68. Il y a, à ce jour, 390 agents qui travaillent sur les missions prioritaires:

210 prioritaires titulaires et 85 suppléants
55 agents sont réservistes
40 personnes font tourner la direction

Nous aurons d'ici la fin de la semaine 175 à 180 télétravailleurs dont une moitié sur des missions prioritaires. Le Directeur a rappelé que les agents dotés d'un PC de télétravail peuvent venir travailler en présentiel s'ils le souhaitent.

Un ensemble de 300 agents disposent de portables. La DG a fait du 68 une priorité.

Les chefs d'unités doivent adapter en permanence les effectifs nécessaires et ne pas maintenir en présentiel les agents non "utiles". Des rotations peuvent être effectuées.

Toutes les missions prioritaires sont assurées actuellement. Seul la situation du SIE de Saint-Louis est tendue.

Actuellement les flux de travail se tarissent à l'exception bien compréhensible des Trésoreries hospitalières qui sont sur le "premier front". Les collègues de ces deux services fournissent un travail exceptionnel dans cette sombre période, d'autant plus qu'ils leur est impossible de télétravailler. A noter qu'une collègue, ex-infirmière, a demandé à aller travailler à l'hôpital pour soulager les soignants en poste. Chapeau!

Denis Giroudet a tenu à féliciter l'ensemble des agents et a dit qu'il était des plus impressionné par la capacité de résilience des personnels.

Les payes de mars et d'avril seront honorées sur la base de celle de février. Les réguls auront lieu plus tard tout comme la remise à niveau des pointeuses et absences dans SIRIUS.

Les campagnes de notation, promotion et sélection sont suspendues.

Le SDE va rouvrir mais uniquement sur les missions prioritaires affectant la vie des entreprises. Le Directeur s'est engagé à le faire avec toutes les conditions de sécurité et notamment en ne pratiquant pas de réception physique.

Pour info:

Il ne faut pas se leurrer, le confinement va se prolonger probablement jusqu'au début mai.

Solidaires Finances Publiques est "sur le pont" pour contrecarrer les mesures scélérates envisagées par Darmanin, Dussopt et Penicaud. On ne les a pas vu au début de la crise mais maintenant ils sont bien présents pour rogner nos droits en matière de congés, RTT et CET.
Bonjour le remerciement des fonctionnaires qui ont répondu présents dans cette sombre période.

Nous sommes en contact tous les jours avec la responsable des resources humaines et ses services.

Merci de nous faire remonter toutes les difficultés que vous pourriez rencontrer dans la période.

Vous pouvez vous informer des infos nationales sur " https://solidairesfinancespubliques.org/ ". Toutes les infos y sont diffusées en temps réel.

Prenez soin de vous!

Respectez bien les consignes de confinement, soyez fier d'êtres fonctionnaires dans la période!

A crise majeure réponse à la hauteur : pour une contribution exceptionnelle sur les plus aisés

La loi de finances rectificative a été votée pour faire face à une situation elle-même exceptionnelle. Le Président de la République a parlé à plusieurs reprises de « guerre », évoquant la nécessité d’un effort national et annonçant même des « décisions de rupture » à l’avenir. Mais pour l’heure, force est de constater que la justice fiscale et sociale attendra.

Les mesures de soutien à l’économie sont en cours d’application et du fait de cette crise, la France connaîtra cette année une récession estimée par la loi de finances rectificative à un point de produit intérieur brut (PIB). Les déficits publics plongeraient à 3,9 % du PIB. S’il faut endiguer la crise « coûte que coûte », encore faut-il que l’on évite à l’avenir de faire payer ce coût à la population par une nouvelle vague d’austérité budgétaire qui provoquerait des dégâts sociaux et économiques déjà durement éprouvés par les populations après la crise de 2008.

L’histoire a montré que des décisions exceptionnelles ont été prises face à une guerre (avec la création de l’impôt sur le revenu en France en 1914) ou une crise d’ampleur (avec le new deal aux États-Unis qui a vu croître fortement la progressivité du système fiscal). Mais ce type de mesure n’est pas prévu dans la période. Pourtant, sans affecter le pouvoir d’achat de l’immense majorité de nos concitoyens, il eut été possible d’instaurer par exemple, une contribution sur le patrimoine des plus aisés.

La valeur globale brute du patrimoine des ménages s’élevait à 12 618 milliards d’euros fin 2016. Or, 1 % des français détient 16 % du patrimoine total des ménages. Un taux faible (O,2%) sur le patrimoine des plus aisés procurerait par conséquent un rendement d’un peu plus de quatre milliards d’euros, six milliards pour un taux de 0,3 %, etc.

Le même raisonnement peut se tenir en matière de revenus, très concentrés sur le haut de la distribution. Le prélèvement forfaitaire unique provoque un manque à gagner budgétaire annuel d’environ 3,5 milliards d’euros. Un retour au droit commun ne serait pas seulement rentable, il contribuerait également à renforcer le consentement à l’impôt et constituerait une première « décision de rupture », à tout le moins un premier petit pas...

En attendant, ce que procurerait ces mesures, c'est bien un rendement budgétaire qui manque cruellement à une action publique déjà victime de choix budgétaires restrictifs et durement sollicitée, dans la période mais aussi plus tard...

Pour l’heure, le gouvernement a surtout laissé la possibilité à l’employeur de puiser unilatéralement des jours de réduction de temps de travail ou de déplacer des jours de congés, des jours de repos prévus par les conventions, de forfait et des jours de repos affectés sur le compte épargne-temps du salarié.

Chacun jugera de l’équité de l’effort demandé aux uns et aux autres...