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Vous trouverez ci-dessous le guide de l'action sociale publié par Solidaires
La campagne annuelle pour le dépôt des vœux par les agents se déroulera :
- du 13 mai au 28 mai 2024 pour les catégories B et C titulaires
- du 21 mai au 04 juin 2024 pour la catégorie A
Les dates prévisionnelles de publication des mouvements locaux sont les suivantes :
- Mouvement des B et C titulaires : 12 juin 2024
- Mouvement des A titulaires : 21 juin 2024
Il est conseillé de postuler sur tous les postes susceptibles de vous intéresser même s'ils ne sont pas indiqués comme vacant dans l'annexe de la note du 6 mai dernier.
Les agents qui arrivent dans le département 76 peuvent être affectés sur un poste non demandé.
Les demandes des agents déjà affectés dans 76 sont examinées avant celles des agents qui arrivent dans le département suite au mouvement national.
IMPORTANT : Aucune pièce de nature médicale ne doit être déposée dans MOUV’RH.
Pour les agents qui souhaitent rejoindre un service de la direction, il convient de formuler le voeu Direction dans MOUV’RH et de joindre depuis l’onglet «Mes documents», la fiche de souhait Direction, complétée, figurant en pièces jointes de la note.
Les agents déjà affectés en direction qui souhaitent changer de service au sein de la direction ne doivent pas déposer leur demande de mutation dans MOUV’RH mais doivent transmettre la fiche de souhait Direction, complétée, figurant en pièces jointes de la note au service RH par mail à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Un agent sur 5 était en grève ce vendredi 10 Mai pour se faire entendre face à une DRFIP 76 qui fait la sourde oreil face aux difficultés des agents à remplir de manière optimum leur mission de service public.
Après avoir voulu pousser la mesure lorsqu’il était au ministère de l’Economie, Gabriel Attal a décidé que la semaine en 4 jours serait expérimentée sans délai et donc sans concertation avec les représentant·es des personnels dans l’ensemble de la fonction publique.
Qu’on ne s’y trompe pas. La semaine en 4 jours n’a rien à voir avec une quelconque réduction du temps de travail. Le gouvernement et la circulaire de Stanislas Guérini qui a été diffusée par la DGAFP ne propose pas de travailler moins. Le but est de concentrer la totalité des heures de travail effectuées par les agent·es en une semaine sur un nombre réduit de jours.
Il faudra donc effectuer 35h (ou plus selon son cycle de travail) sur 4 jours ou 4 jours½ au lieu de 5.
Loin de permettre à chacun·e un épanouissement quelconque, cette modification de l’organisation du travail sur la semaine va entraîner une amplification et une intensification de la journée de travail.
Travailler autant mais sur moins de temps c’est bien entendu, plus de stress, plus de fatigue, d’avantage de risques au travail. Notamment en ce qui concerne les risques d’altérations de la santé comme les risques musculo squelettiques.
Les sites et administrations qui ont déjà expérimenté la semaine en 4 jours reviennent dessus : accidents du travail dûs à l’accentuation du rythme de travail, difficultés à maintenir les plannings, agent·es devant revenir travailler au pied levé pour assurer les manques …
Bien entendu, faut-il le préciser, ce dispositif se fait toujours à effectifs constants, sans aucun renfort pour organiser des plannings d’équipe déjà difficilement tenables.
Les plus optimistes peuvent également oublier les week ends à rallonge. Les services et c’est bien normal resteront ouverts sur l’ensemble des jours. Il faudra donc tourner, tout le monde n’aura pas un repos le Lundi ou le Vendredi.
Cette organisation ne se fera pas pour les agent·es, ni pour le partage du travail et sa réduction. Cela se fera contre leurs conditions de travail, contre leur vie personnelle .
Parce qu’au-delà des risques que l'augmentation de la durée des journées travaillées implique, cela n’est pas sans poser des problèmes d’aménagement des rythmes personnels.
Ainsi la question de la garde des enfants n’est pas réfléchie. Les horaires des crèches privées ou associatives, des assistantes maternelles, de l’accueil périscolaire n’évolueront pas avec la mise en place d’une semaine en 4 jours. Comment gérer avec ces plages horaires si ce n’est à courir encore plus ? Cela va dégrader le quotidien des agent·es et de leurs familles ?
Et une fois de plus, on sait déjà qui seront les grandes perdantes… ce seront les femmes qui devront déposer plus tôt les enfants le matin , courir le soir pour les récupérer, qui garderont les enfants sur la 5ème journée de la semaine… Les inégalités continueront donc de se creuser.
La semaine en 4 jours est bel et bien un cadeau empoisonné, la DGAFP indique d’ors et déjà qu’il faut interroger la situation des agent·es au forfait RTT (20 jours habituellement) afin de savoir si celui-ci est conciliable ou non avec la semaine en 4 jours.
La semaine en 4 jours ne se fait pas en dehors des accords sur le télétravail dans la fonction publique. Ainsi perdure le minimum de deux jours de présence physique en service pour les agent·es qui télétravaillent et qui seraient concerné·es par la semaine de 4 ou 4,5 jours.
Halte aux reculs et aux dégradations des conditions de travail. Il faut réduire le temps de travail pour le partager entre toutes et tous et améliorer nos conditions de travail.
Solidaires revendique la semaine de 32 heures, avec maintien du salaire et création d’emplois publics statutaires.
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