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C'est notre ressenti, à l'issue de l'audio conférence de ce 9 mars sur l'arrivée du pôle de contrôle fiscal à Châteaudun.

Traitement de l'amiante : a minima. On recouvre, un point c'est tout !
C'est bien entendu conforme à la législation en vigueur, mais c'est aussi une occasion ratée d'avoir une politique volontariste comme s'en targue le ministère. L'amiante restera, mais sera invisible et il faudra s'en souvenir lorsqu'il y aura d'autres aménagements. Nous ne sommes pas d'accord avec cette solution. Ce chantier d'envergure devait permettre de rattraper le retard pris sur ce sujet.

Accueil du public : a minima. On réduit l'espace de moitié, on laisse les usagers aux vents !
C'est donc un projet de délocalisation au rabais. On vient de fermer l'accueil de Bonneval et en plus on réduit celui de Châteaudun. Une fois de plus, on constate avec honte que nous serons contraints d'accueillir nos concitoyens dans des conditions dégradées. Quoi qu'en dise le directeur, la diminution du volume d'accueil n'est pas actée et nous avons suffisamment de recul sur les autres sites pour affirmer avec certitude qu'il faut porter un maximum d'attention sur ce point.

Espaces de travail : a minima. Le compte n'y est pas et il y aura des perdants !
Les collègues travaillant déjà à Châteaudun se voient réinstallés dans des conditions que nous avons combattues. Aujourd'hui, il y a des perdants et demain il y en aura davantage.

Travaux en site occupé : a minma. Pour l'instant, on ne sait pas !
Les travaux commenceront a priori au 1er étage fin mai, mais ceux des autres étages seront lancés dans la foulée, pour une fin programmée mi-octobre. Quid des collègues qui travaillent dans ces locaux ?
Il faudra sûrement encore un peu plus de télétravail et de mobilité.

Accès des personnes à mobilité réduite : a minima. La réglementation exige que le poste de travail soit aménagé pour les collègues en situation de handicap, mais rien en ce qui concerne leurs accès aux espaces de travail !
N'oublions pas qu'à terme ce sont 40 nouveaux collègues qui travailleront dans ce bâtiment. L'ascenseur n'est pas adapté pour les personnes à mobilité réduite et la réponse qui nous a été faite est des plus mesurée « on ne va pas casser tout le bâtiment ». C'est une belle réponse lorsque l'on se revendique être une administration exemplaire et de progrès. Ainsi, ce sont trois quarts des postes de travail qui ne seront pas accessibles à d'éventuels collègues à mobilité réduite.
De manière plus générale, le constat a bien été fait que les abords du bâtiment doivent être réaménagés pour l'accessibilité des personnes à mobilité réduite (public comme collègues). Nous seront vigilants car notre première impression est que la gestion du handicap est totalement négligée.

Arrivée des stagiaires : a minima. Malgré notre insistance, fin de semaine dernière, le directeur nous a indiqué que les stagiaires n'avaient pas encore été informés du site sur lequel se déroulerait leur stage alors que les premiers arrivent le 12/04 !

En conclusion, on est bien loin des éloges des élus locaux et de nos responsables administratifs. L'ambition qui les caractérise ne se traduit pas dans les faits.

Dernière minute : Nous apprenons avec délice que la trésorerie de Maintenon recherche un liquidateur, et le temps presse car la fenêtre pour candidater est ouverte entre le 8 et le 12 mars 2021 !!!! Le message Ulysse 28 détaille cette décision d'autorité, lourde de conséquence et sans précédent dans notre département. Nous combattrons jusqu'au bout cette politique, incarnée par un directeur qui se pense bienveillant.

Le 11 février à l'occasion d'une réunion sur la fusion des SPF, nous avons à nouveau interpellé le directeur sur le Fonds De Solidarité (FDS).

Rappelons au préalable que la trentaine de collègues actuellement en charge de cette mission sont principalement affectés sur des missions contrôle fiscal en temps normal.

Depuis mars, cette mission a été fortement mise à l'arrêt pour le PCE et la Brigade a relancé un nombre conséquent de contrôles en fin d'année ou en janvier.

Tout le monde a d'ailleurs été très clair, on ne peut à la fois faire du contrôle fiscal externe, de la programmation, des remboursements de crédits de TVA, du contentieux et autres, tout en participant activement au FDS.

De ce fait, les collègues sont de plus en plus surchargés car les demandes d'information se cumulent de mois en mois, les e-contact se multiplient pour un même demandeur (parfois plusieurs demandes pour un seul mois dans la même journée).

La complexité du dispositif s’accroît sans cesse et les notes nationales ou régionales pleuvent de toutes parts, obligeant les collègues à une veille constante.

Par contre, le soutien technique auquel nous serions en droit de prétendre, n'est pas suffisamment assuré. On constate ici comme ailleurs que malgré la bonne volonté de chacun, l'organisation de cette nouvelle mission reste fort peu cadrée.

Ce n'est pas la tentative de note locale (méthodologie d'approche des dossiers FDS) avortée en plein week-end qui nous rassurera, tant son contenu peut apparaître tendancieux.

En réponse, le directeur a rétorqué que l'équipe en charge de la mission avait été renforcée.

Nous avons cependant constaté que ce renfort est pour le moment de 3 collègues en charge de traiter 10 demandes en tout et pour tout pour la semaine du 8 au 12/02.

C'est une fois de plus nettement insuffisant pour traiter le stock de 659 demandes en cours ou à traiter.

Il a par ailleurs indiqué : « J'attends des services qu'ils traitent le FDS avec exemplarité » et a ajouté que « s'il y a des choses inacceptables, il ne faut pas les laisser passer ». Donc les consignes sont claires !!

Toutefois, il apparaît que le directeur commence à mettre en doute notre volonté de traiter avec discernement les demandes en attente en nous signalant qu'il avait été directement saisi par des sociétés ayant pignon sur rue qui s'inquiétaient de la lenteur d'application du dispositif FDS les concernant.

Nous lui avons alors demandé d'adresser aux services la liste de ces dossiers, qu'il estime prioritaires.

Si une priorisation de traitement de ces dossiers devait avoir lieu, nous invitons la direction à rédiger une note de service en ce sens.

Mais attention, nous resterons vigilants et il n'y aura aucun passe-droit et les quelques interventions qui ont déjà vues le jour nous laissent craindre une faille dans l'exemplarité. Le seul véritable critère à prendre en compte étant à nos yeux l'ancienneté de la demande.

En outre, quelle que soit l'importance de celles-ci (montant sollicité), toutes doivent être traitées de manière égalitaire au regard du respect des conditions réglementaires.

Fidèle à sa doctrine d'emploi, le directeur nous a signifié le recrutement d'un vacataire pour traiter le FDS ou pour compenser un agent qui traite du FDS.

Outrés, nous lui avons rappelé, l'importance des paramètres suivants :

  • respect de la déontologie (un passé récent montre que certains problèmes peuvent survenir!!!) ;
  • formation sérieuse et adaptée à la complexité de la mission ;

A cela, le directeur a répondu que « le FDS n'est pas de la fiscalité et qu'une autre administration aurait pu le traiter ».

Alors, pourquoi cette mission a-t-elle été confiée à la DGFIP ? Pourquoi l'avoir confiée en grande partie à des inspecteurs techniciens de la matière ?

Manifestement le directeur n'est pas si bien informé, car seule la DGFIP était en capacité de traiter ces dossiers en masse et de vérifier les demandes.

Bien entendu, nous ne sommes pas en présence de la fiscalité pratiquée en DVNI mais nous défions tout contractuel de pouvoir traiter correctement la majeur partie des demandes avec seulement 2 jours de formation et ce, même celles qui paraissent les plus simples.

Enfin, force est de constater que la probabilité de recouvrer ultérieurement les sommes indûment accordées est d'ores et déjà très compromise, alors qu'il y aurait à ce jour 100 000 contrôles a posteriori en attente.

Eh bien, nous en finirons par nos principales revendications, à savoir des effectifs supplémentaires (et non des suppressions comme c'est le cas actuellement) et la reconnaissance de l'investissement des collègues.

Revenons au sujet principal de cette réunion, la fusion juridique des SPF du département qui aura lieu le 11/03/2021.

Une antenne pérenne reste à Dreux, dont acte.

Comme pour l'aménagement des locaux de Châteaudun, la médecin et l'inspecteur santé sécurité au travail, ont mis en doute la pertinence de la future installation regroupant sur un même plateau les collègues du SPFE Chartres 1 et des SPF Chartres 2 et 3 dans l'aile occupée par le SPFE.

La mauvaise foi du directeur, pour ne pas dire le mensonge, est apparu au grand jour lorsque nous lui avons demandé ce qu'il ferait des locaux laissés ainsi libres.

Pourquoi ne pas laisser des collègues du SPF fusionné dans les bureaux qu'ils occupent actuellement ?

Pour le directeur : « Ce n'est pas envisagé comme cela. », mais « aucun projet envisagé à ce stade pour les locaux libérés » !!

Ce dossier reviendra en principe devant le CHSCT avant toute mise en œuvre.


Le passage du Ministre délégué, principalement axé sur l'arrivée du pôle de contrôle sur pièces à Châteaudun et « ces bienfaits sur la reconquête et le soutien de l'emploi en milieu rural » ne nous a pas convaincu, vous vous en doutez.

Vous avez pu lire dans la presse locale, l'autosatisfaction des différents élus de la circonscription !

Nous nous sommes réjouis d'apprendre à la lecture des articles de l'écho républicain qu'un certain nombre de nos revendications pour l'accueil de ce service aboutiront à une légère amélioration (que ce soit en matière d'installation des collègues ou de restauration collective). Dommage que nous n'ayons pas eu la primeur de ces informations dans le cadre du dialogue social !

De notre côté, nous avons essayé de relayer auprès des différents média, notre vision de la réalité des services et de l'emploi sur l'ensemble du département. Vous trouverez ci-dessous, notre communiqué de presse ainsi que l'article de l'écho et le passage sur intensité.

Nous avons mis en avant l'incohérence de la politique d'aménagement du territoire / revitalisation, voulue au niveau national, lorsque l'on ferme de petites ou moyennes implantations parallèlement à l'arrivée d'un service de 40 personnes sur une sous-préfecture.

Les propos du directeur repris dans la presse, « Treize agents du département, dont certains de Châteaudun, sont déjà volontaires pour travailler dans l’un de ces pôles nationaux » laissent d'ailleurs perplexes sur le véritable apport pour la ville et son agglomération.

Cette journée fût également l'occasion de rencontrer la conseillère du ministre, en charge de la Transformation et du Suivi de l'exécution des réformes, qui malheureusement n'avait que très peu de temps à nous consacrer ainsi que peu d'arguments sensés ! Mais à tout malheur, bonheur est bon !

Alors que nous avons une fois de plus dénoncé la mise en place du réseau de proximité, notre interlocutrice s'est félicitée du taux de satisfaction du public concernant l'accueil en maison de service au public ou établissement France services.

Notre condamnation de principe de la fermeture de tout site dans le département, s'est accentuée lorsque nous avons abordé celui de Maintenon. Nous avons porté toute notre énergie sur sa défense au regard du nombre de collègues concernés et de l'importance de l'accueil qui y ait pratiqué. Pourquoi transférer ces emplois alors qu'à l'heure actuelle presque toutes les applications peuvent être utilisées à distance et que nous allons maintenir à Dreux et Châteaudun des antennes pérennes pour les SPF et SIE.

Sur le fonds de solidarité, comme sur le reste, cette conseillère s'est voulue très rassurante, on s'en doutait. A notre demande d'effectifs supplémentaires, elle nous a répondu que l'avenir est dans l'intervention massive de l'informatique (MRV) afin de requêter au mieux pour nous décharger d'une partie des anomalies. !Sur les cas de fraude, il y en a certes comme il y en a eu sur le chômage partiel, mais tout est une question d'équilibre ! Faut-il accepter la fraude ou lutter avec un octroi plus lent mais mieux contrôlé des aides ? Il y aurait soi-disant une inversion de la volonté de tout accepter !

Dernière minute, nous apprenons que Bruno Le Maire envisage de recruter de 50 à 250 contractuels pour répondre à l'impatience des professionnels !!!

Sont-ils vraiment sérieux ?

C'est en tous les cas, une façon bien méprisante de répondre au problème des effectifs.

pdfcommuniqué_de_presse_29_01_2021.pdf

pdfLEcho_Républicain_article_du_29_01_2021.PDF

mp3210130_solidaires.mp3

Les réorganisations incessantes, les fermetures de services et les suppressions d'emplois tendent à créer une administration dont nous ne voulons pas.
Nous devons maintenir un service public de qualité, de proximité et répondant réellement aux besoins de la population. Le tout numérique et les externalisations vers le privé ne sont pas des réponses appropriées.

Vous trouverez ci-dessous les différents tracts relatifs à l'appel à la grève du jeudi 4 février 2021.

Toutes et tous en grève le 4 février 2021 !

 

pdftract4_fevrier_2021_Cadastre.pdf

pdftract4_fevrier_2021_CF-1.pdf

pdftract4_fevrier_2021_encadrement.pdf

pdftract4_fevrier_2021_generaliste-2.pdf

pdftract4_fevrier_2021_Gestion_Publique.pdf

pdftract4_fevrier_2021_SIE-1.pdf

pdftract4_fevrier_2021_SIP.pdf

pdftract4_fevrier_2021_SPF.pdf

pdftract4_fevrier_2021_vie_des_agents.pdf