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Ce soir 9 cas de COVID-19 soupçonnés ou avérés (Belin-Beliet ; Pairie Régionale ; SIE Bordeaux ; Blaye ; Merignac ; Cadillac ; Audenge) ; un service fermé aujourd'hui (SIP BLAYE) et un poste demain (Trésorerie d'AUDENGE).

288 agents présents en Gironde (sur environ 2000) dans les services - 91 en télétravail 

133 agents en Trésoreries sur 360 présents (36%) et un encadrant sur deux présent en moyenne dans les services.

Sur la contamination potentielle, nous demandons à ce que la Direction fasse remonter à la DG la demande d'un test viral pour tous les agents devant être présents dans les services pour les missions prioritaires. Même si cela n'empêcherait pas de tomber malade par la suite, cela pourrait au moins limiter la contamination des autres collègues, des familles, des personnes croisées dans les transports, etc.

Quand on imagine qu'une personne porteuse saine, asymptomatique, peut contaminer deux autres personnes pendant plusieurs jours avant d'avoir le moindre signe du COVID-19, cela laisse le temps de concerner beaucoup de monde. Sur 300 agents présents quotidiennement dans nos services, plusieurs dizaines d'agents sont potentiellement concernés et à ce rythme vider les services en un mois ... La demande va remonter à la DG suite à notre requête.

Quelques questions et remarques pratiques :

SIE : quid des 1500 € pour les TPE ? La DG y travaille mais il devrait s'agir d'une procédure automatisée, en ligne, donc pas d'action a priori pour les agents en SIE. En complément, déploiement et extension de Web Médoc.

SIP : nous demandons à ce que tous les e-contacts soient traités en télétravail (idem pour les SIE) et qu'il n'y ait aucun autre accueil physique que les "bons de secours". La Direction nous affirme que c'est déjà le cas.

Nous demandons à ce que les arrêtés comptables qui le permettent ne soient pas effectués systématiquement quotidiennement pour alléger la tâche des agents et ainsi alléger leur présence. Par exemple, au PRS la compta pourrait être arrêtée une fois par semaine. La Direction prend en compte notre demande et va faire un point départemental qu'elle nous communiquera, en cohérence avec les consignes nationales.

La Direction continue à recenser et récupérer tous les ordinateurs portables, en plus des prêts de la DIRCOFI pour étendre au maximum, comme nous l'avions demandé, les possibilités de télétravail. Des priorités sont établies car il n'y aura pas de portable pour tous les agents ...

Notre priorité est toujours de maintenir à l'abri de la contamination un maximum d'agents !!

Nous sommes inquiets des mesures envisagées par O. Dussopt de prélever les autorisations d'absence sur les ARTT ... d''imposer un certain nombre de jours de congés, comme dans le privé sur la période de confinement qui va très probablement s'allonger ... Nous exigerons que la "mission" soit retenue à la place mais ce sera un sujet, non pas DGFIP, mais Fonction Publique ... On note au passage les priorités de nos dirigeants ... ponctionner des jours avant de mettre les agents à l'abri !!

Jeudi après-midi, conférence téléphonée avec la Directrice Régionale : un compte rendu suivra bien entendu.

Prenez soin de vous et des vôtres ! Nous, on lâche rien !!!

 

 

 

 

Comme chaque jour, nous demandons un point précis de la situation girondine et l'impact de cette crise sur les agents et nos services/postes :

Voilà nos questions et les réponses apportées à l'instant pas la DRFIP 33 :

Questions

Réponses

Nous demandons toujours un mail quotidien (en fin de journée) comportant le nombre d'agents présents dans les services (site par site et par service) et le nombre de cas avérés ou soupçonnés de COVID-19 (avec le nom du service concerné)

Il n'y a à ce jour aucun cas avéré (confirmé par médecin) , porté à notre connaissance. Plusieurs suspicions ont été signalées, chaque fois les médecins de prévention ont été informés pour analyse avec l'agent et le cadre. 5 cas : Belin Beliet, Paierie Regionales, SIE Bordeaux, SIP Blaye, CGSR.

Un point sera fait chaque jour.

Ce 23 mars, 317 agents étaient présents.

pour les cas de COVID-19 : quelles mesures et décisions ont été prises par service, pour chacun des agents ?

La Direction n'a pas connaissance de cas confirmés de COVID-19. Les mesures sont les suivantes : si l'agent n'a pas pris son poste l'accès de la zone est interdite aux agents, et après avis du médecin, les agents contact la veille (à moins d'1 mètre d'une toux, d'un éternuement, d'une discussion) sont placés en 14zaine. Si l'agent a pris son service, il est isolé, le chef de service contacte le 15, les agents contacts sont identifiés, le médecin de prévention est prévenu, les agents retournent immédiatement chez eux. Les autres agents dans la zone occupée par l'agent symptomatique mais non identifiés comme agent contact sont appelés à rentrer chez eux pour la journée.

Il est procédé au nettoyage de la zone occupée par l'agent.

 

Les médecins de prévention, lors du CHSCT extraordinaire ont exprimé la nécessité d'une harmonisation nationale, y compris en lien avec les RH locaux : où en sommes-nous ?

Question adressée aux médecins.

Pointage des agents venant travailler en missions prioritaires (MP) : nous demandons le principe du "fini-parti", c'est-à-dire un départ possible dès la fin de l'exécution des MP et qu'ils soient considérés en mission ensuite avec un pointage ajusté ;

Cette consigne a été annoncée aux chefs de service par message de la BALF PPR du 20/03 à 8h52.

 

Pas d'écrêtage pour les agents en MP qui feraient beaucoup "d'heures"

Oui

Agents en télétravail : nous demandons que les agents en autorisation d'absence pour garde d'enfants ne soient pas considérés comme étant en télétravail ;

Les agents bénéficiant de la possibilité de télétravailler qui gardent leurs enfants doivent participer à l'effort commun en télétravaillant une partie de la journée lorsque l'âge et l'autonomie des enfants le permet. Il leur est fait confiance pour définir le niveau de leur contribution.

Nous demandons à ce qu'aucun RDV ne soit pris hors "bons de secours" ou cas très particulier d'une entreprise

Le principe est un accueil téléphonique hors les deux cas particuliers cités/ bons de secours et entreprise.

Les chantiers immobiliers sont suspendus.

SPF : nous demandons à ce que tous les agents soient renvoyés chez eux, les agents n'étant pas prévus pour apurer les retards. En outre, la DG a acté la suspension de toute fusion de SPF.

- la publicité foncière figure dans le PCA au titre des missions indispensables au fonctionnement des missions essentielles de l'état.
- la "réalisation des taches essentielles de publicité foncière" nécessite de réaliser quotidiennement l’arrêté comptable et l’arrêté d'enregistrement.

Les moyens sont adaptés chaque jour à la charge constatée.

SIE : un message de GF-2C du 20 mars prévoit des modalités techniques pour les SIE (télétravail sur MEDOC) : nous vous demandons de placer immédiatement tout agent concerné en télétravail ;

La mission est essentielle pour l’État comme pour les entreprises. Les opérations dans Medoc doivent être passées. Vendredi 20 mars la possibilité de télétravail a été annoncée. Des solutions sont recherchées avec les services informatiques pour placer rapidement les agents en télé travail.

 

SIP : en lien avec les demandes de SFP en national, nous demandons le report des échéances, des obligations déclaratives et de la campagne IR et donc de renvoyer les agents des SIP chez eux dès à présent (des réunions doivent avoir lieu ce jour dans les SIP) ;

Les seules missions prirotaires définies sont le renseignements des usagers – Balf @contact téléphone et les opérations comptables.

nous demandons un point sur les agents en télétravail qui doivent tous être dans ce format 5 jours par semaine jusqu'à la fin de la crise ;

La consigne a été passée ;

Nous souhaitons également un point par site sur le nettoyage des locaux, encore plus nécessaire dans le contexte.

Conformément à la fiche COVID-19 du 19/3/2020, il a été demandé au prestataire ONET ainsi qu’à l’ensemble des agents Berkani présents dans les sites de renforcer l’hygiène des locaux occupés par les agents et les sanitaires : toilettes, poignées des portes, les surfaces en libre service (plan de travail, banque d’accueil, clavier, souris)

Normalement, la paie d'avril des agents DRFIP doit être achevée : pouvez-nous nous le confirmer ?

Des mesures nationales sont prévues pour la paie d'avril.

Nous souhaitons également un point sur l'indemnisation éventuelle prévue consécutivement à la fermeture des restaurations.

Sujet qui relève du niveau national à qui la question a été remontée.

Le droit de retrait ne se définit pas a priori.

L’article 5-6 du décret 82-453 précise :
« I. - L'agent alerte immédiatement l'autorité administrative compétente de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection. 
Il peut se retirer d'une telle situation. »
A partir du moment où l’agent estime que dans sa situation de travail, un danger grave et imminent pour sa santé se présente, il doit alerter son chef de service et peut se retirer de cette situation. Le danger est une menace pour la vie ou la santé de l’agent, c’est assez évident pour le coronavirus. Le danger doit être grave, c’est-à-dire susceptible de conséquences sérieuses, dangereuses. La notion de danger signifie que nous ne sommes pas dans une situation habituelle qui dépasse le risque inhérent au travail. Là aussi c’est assez évident, ce virus peut tuer et c’est inhabituel. L’imminence signifie la survenance d’un événement dans un avenir très proche. Là on parle de risques de contamination, de l’exposition à des situations susceptibles d’être porteuses du virus.

L’appréciation de l’existence d’une situation présentant un danger grave et imminent demeure, dans les textes, subjective, c’est-à-direun «motif raisonnable de penser». A partir du moment où c’est possible, qu’il y a risque, on peut exercer son droit de retrait. Après, l’employeur doit démontrer qu’il met tout en œuvre pour éviter le risque et que la situation n’est pas dangereuse.

Il n’est pas possible a priori de dire si le coronavirus peut être un danger grave et imminent. Toute situation de travail n’est pas égale par ailleurs. Les réalités de travail et d’exposition sont très différentes entre un agent dans les bureaux, un agent à l’accueil, un douanier dans un aéroport international, un inspecteur vérificateur qui doit se rendre dans une entreprise d’import/export dont les employés se sont rendus récemment en Chine.

Peu importe que le danger perçu par le salarié se révèle, après examen approfondi, inexistant, improbable ou minime, dès lors que le salarié en cause a pu raisonnablement craindre son existence ou sa gravité. Il appartiendra au juge saisi d’un litige de préciser les caractéristiques de la notion de danger grave et imminent, en fonction des circonstances des cas d’espèce. Donc la direction ne peut se prémunir a priori de sa responsabilité.