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Solidaires Finances Publiques a appelé les agentes et agents de la DGFIP à être en grève ce 27 janvier sur la question de la rémunération et du pouvoir d’achat.
Dans un contexte difficile de crise sanitaire où 50 % des agentes et agents sont en télétravail et donc éloigné.es des collectifs de travail, cette journée n’a, sans aucun doute, pas été à la hauteur de l’enjeu mais elle a été marquée par de nombreuses manifestions sur l’ensemble du territoire.
Dans le Morbihan, 3 belles manifestations avec des salarié.es battant le pavé malgré la crise sanitaire Lorient (800), Vannes (400), Pontivy(300).
16,88 % de collègues grévistes à la DDFiP 56
AURAY 9,76 % LORIENT 24,80 % PLOERMEL 32,00 % PONTIVY 6 % VANNES 15 % Trésoreries 18,18 % Direction 6,42 % (A+ 0 % - A 10,19 % - B 19,58 % - C 25%)
Si la grève a été faible (9,76 % au niveau national), elle ne doit pas cacher la réalité sociale y compris à la DGFiP. Depuis des années les personnels subissent des pertes massives de leur pouvoir d’achat dues au gel de la valeur du point d’indice, à la non revalorisation depuis 2010 de leur régime indemnitaire et à l’inflation. Et aujourd’hui de plus en plus de collègues ont du mal à terminer convenablement leur mois.
Le 27 janvier marque le retour des questions sociales sur le devant de la scène et c'est une bonne nouvelle. Aujourd’hui plus que jamais la hausse des salaires dans le privé comme le public, la hausse des pensions et des minimas sociaux est centrale. Vivre dignement de son travail est une revendication juste et légitime dans un monde où les plus riches ont vu leur fortune s’envoler dans le contexte de crise. Les mesures gouvernementales prises ces derniers mois pour soutenir le pouvoir d’achat, indemnité inflation 100 euros, chèque énergie ne sont que des pansements à une situation sociale non soutenable. Il y a urgence à obtenir des mesures pérennes en augmentant les salaires, les retraites et les minima sociaux, mesures qui permettront de mieux répartir les richesses.
Ces choix sont possibles, c’est à nous toutes et tous de faire qu’ils deviennent réalité.
C’est dans ce sens que pour Solidaires Finances Publiques cette journée de mobilisation doit n'être qu’une première étape pour exiger et obtenir notre dû. Nous continuerons, dans les semaines qui viennent à agir autour de notre campagne « exigeons notre dû » afin de peser dans les futures négociations et obtenir à minima une revalorisation de notre régime indemnitaire.
La Direction a fait un nouveau point sanitaire avec les Organisations Syndicales ce matin.
- Télétravail :
Elle s'est félicitée de la nette progression d'agent·es en télétravail par rapport à la semaine précédente (46%, soit 396 agent·es).
Ce chiffre est à prendre avec prudence, car la Direction, suivant les indications de Bercy, demande aux agent·es nomades (vérificateurs-trices, géomètres,...) de se déclarer comme étant télétravailleurs-euses ! Drôle de méthode pour booster les statistiques...
Solidaires Finances Publiques est intervenu sur le fait que des chef·fes de service demandent aux agent·es qui sont en situation de garde d'enfant de faire du télétravail. Cette directive est entièrement assumée par les Ressources Humaines, prétextant que s'il est possible d'effectuer quelques tâches, même sans travailler 7h42, c'est toujours ça de gagné.
Pour Solidaires Finances Publiques, télétravail et garde d'enfant sont strictement incompatibles ! Ces demandes sont proprement honteuses. Alors que la Direction vient de valider de nouvelles suppressions d'emplois, elle fait peser sur les parents une culpabilité insupportable.
Suite à notre intervention le Directeur doit faire un message aux chef·fes de service pour, nous l'espérons, que ces pressions diminuent.
Solidaires Finances Publiques reste vigilant quant aux conditions dans lesquelles les agent·es télétravaillent. N'hésitez pas à nous contacter si vous rencontrer des problèmes particuliers (installation à domicile insuffisante, refus de télétravail, situation personnelle particulière...).
- Masques :
Des masques FFP2 doivent être livrés prochainement aux vérificateurs-trices (y compris en PCE), huissiers et à la BCR. Les agent·es d'accueil peuvent également en bénéficier s'ils-elles sont en situation de fragilité et/ou s'il n'y a pas de plexiglas installé.
Une nouvelle distribution de 6 masques blancs par agent·es doit être faite début février.
- Restauration à Vannes-Troadec :
Solidaires Finances Publiques est intervenu sur les conditions de restauration pour les agent·es du bâtiment de Vannes-Troadec.
En effet, l'accès au restaurant de l'hôpital leur est désormais interdit, même s'il est possible d'aller y retirer un plateau.
Solidaires Finances Publiques a rappelé que la DGFiP avait co-financé ce nouveau restaurant, et qu'il est anormal d'en interdire l'accès à ses agent·es.
Pour Solidaires Finances Publiques, les agent·es doivent pouvoir manger au chaud et dans des conditions convenables. Solidaires Finances Publiques a demandé à ce que des horaires décalés soient mis en place pour que les agent·es des finances et de l'hôpital ne se croisent pas.
Solidaires Finances Publiques a rappelé que les agent·es des Finances Publiques ne sont ni plus contaminé·es, ni plus contagieux-euses, ni plus malades que ceux de l'hôpital, et qu'à ce titre, même en situation épidémique, ils-elles méritent d'être traité·es convenablement.
- Horaires d'ouverture au public :
Les horaires d'ouverture vont rester identiques à ceux actuellement en vigueur, jusqu'à ce que de nouvelles consignes soient diffusées.
La Direction est également en attente de nouvelles directives qui prolongeraient l'application des consignes sanitaires actuelles, certainement pour 2 semaines. Elle communiquera sur le sujet dès que possible.
Un nouveau point sanitaire devrait avoir lieu la semaine prochaine.
Contre les fins de mois difficiles, pour la justice fiscale et le partage des richesses !
Le 27 janvier, on impose l'augmentation des salaires dans les débats et dans les rues !
Solidaires Finances Publiques appelle à rejoindre le mouvement de grève intersyndical public/privé du 27 janvier 2022.
MANIFESTATIONS :
Lorient : rendez-vous 10h30 à L’Orientis
Vannes : rendez-vous 10h30 à La Rabine
Pontivy : rendez-vous 10h30 à la Plaine
Audio-Conférence sur la situation sanitaire
Point sur la situation depuis le 3 janvier 2022
• 15 personnes positives au Covid 19
• 23 personnes cas contacts
• 3 personnes "vulnérables" placées en télétravail (5 jours sur 5) et 3 personnes bénéficiant d'ASA pour garde d'enfant
Nouveau protocole applicable
L’application du protocole national par la DGFiP se veut une réponse à l’aggravation de la situation pandémique et à l’arrivée du variant Omicron.
Vous pouvez retrouver ci-dessous le compte-rendu de la visio des représentant.es Solidaires Finances Publiques avec le Directeur Général.
Pour une personne positive, l’information passe par la CPAM, la médecine du travail et les RH. Les responsables de service ne peuvent pas demander le schéma vaccinal d’une ou un agent·e.
En théorie, seul le médecin du travail en a connaissance. Toutefois pour Solidaires Finances publiques, la différence de régime appliqué dans le nouveau dispositif entre vacciné·es et non vacciné·es (7 jours d’isolements pour les cas contacts non vaccinés contre absence d’isolement pour les cas contacts vaccinés) risque de remettre en cause le secret médical et d’exacerber les tensions qui peuvent en découler. Le Médecin du Travail du Morbihan nous a informé que ce risque avait été remonté par l'ordre des médecins au Ministère.
Télétravail
Nombre de collègues en télétravail du 3 au 7 janvier : 290
Taux de télétravail du 3 au 7 janvier : 34 % très en retrait par rapport au niveau national (52%)
Taux d'équipement Télétravail : 68%
Pour les agent·es qui n’étaient pas déjà en télétravail, ainsi que pour les nomades, les jours télétravaillés doivent être saisis en exceptionnel.
Ces jours ouvriront droit au remboursement des frais de télétravail y compris pour les nomades.
Le Directeur reconnaît une "montée en puissance modeste" dans le Morbihan malgré ses incitations. Il va rappeler les consignes aux agent.es et responsables de services "Depuis le début de cette année, le recours au télétravail n'est plus une option mais devient obligatoire pour les agents équipés dont les missions le permettent et sous réserve des nécessités de service. La durée hebdomadaire de ce télétravail est au minimum de trois jours et peut être portée à quatre jours. Vos chefs de service ont reçu des consignes pratiques pour la mise en place de ce dispositif exceptionnel qui se substitue au télétravail mis en place depuis l’automne dernier."
Formation professionnelle
Questionnée sur le sujet, la Direction a répondu qu’il n’existait aucun verrou au maintien des formations en présentiel. Les seules consignes qui s’imposent restent le respect des gestes barrière et l’aération des salles.
Solidaires Finances Publiques 56 a rappelé au Directeur le manque d'information vers les représentant.es du personnel, les usager.es sur les fermetures d'accueil au public depuis la rentrée (ouverture restreinte aux mardi et jeudi matin sans rdv, ce qui occasionne de l'affluence concentrée sur 2 jours en pleine période de pandémie). Des vigiles pourront être déployé.es si soucis de respect de la jauge.
Nous avons aussi fait remonter aux Directeur les problèmes de déménagements sur les sites restructurés "NRP" début janvier. Les collègues ont été malmené.es et mal installé.es.
La Direction a invoqué un problème de coordination lié à une absence de personnel BIL (cas positif Covid 19)
Solidaires Finances Publiques 56 a rappelé son opposition au démantèlement du réseau (NRP), à marche forcée et dans un contexte sanitaire inédit.
Nous avons conclu l'audio-conférence en informant le Directeur que notre organisation syndicale ne participerait pas demain à la 2ème convocation du CTL "suppressions d'emplois"
Boycott jeudi 13 janvier de la 2ème convocation du Comité Technique Local "suppressions d'emplois"
L'ensemble des élu·es du personnel comme au niveau national (CTR) avait boycotté cette instance.
Une conférence de presse devant la Direction du Morbihan avait été organisée.
Le Directeur re-convoque sans aucun changement ce CTL demain jeudi 13 janvier en visio-conférence.
Pour Solidaires Finances Publiques, les suppressions d’emplois à l’ordre du jour de ce CTL sonnent comme une véritable provocation et sont indignes au regard des attentes et des droits des citoyens. Elles sont aussi indignes au regard des agent·es dont l’engagement et la conscience professionnelle ne suffisent plus à compenser le manque d’effectifs dans les services.
Pour Solidaires Finances Publiques, il est donc inenvisageable d’être associé de quelque façon que ce soit à ces politiques de suppressions d’emplois. Notre organisation syndicale tient à le faire savoir en refusant de participer à ce énième CTL de réduction des moyens de la DGFiP. A noter que la CGT Finances Publiques 56 ne participera pas non plus à ce simulacre de dialogue social.
Nous rappelons aussi, que depuis plus de 2 ans maintenant, l'Intersyndicale des Finances Publiques 56, avec les agent·es, se bat contre le démantèlement du réseau de la DGFiP.
Vous trouverez néanmoins pour votre information les autres points à l'ordre du jour.
1 - Présentation du Document Unique d'Evaluation des Risques Professionnels (DUERP)
2021 et du Programme Annuel de Prévention (PAP) 2022 (pour information)
2 - Présentation du fonds pour l’amélioration du cadre de vie au travail des agents (pour
information)
3 - Déploiement du projet "Voxusagers" à la DGFiP (pour information)
4 - Ponts naturels en 2022 (pour avis)
5 - Evolutions des emplois en 2022 au sein de la DDFiP du Morbihan (pour avis)
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