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compte-rendu audio du 18 décembre 2020
Point sur la situation sanitaire
A ce jour, 10 agent·e·s sont en ASA du fait de leur vulnérabilité et 5 en ASA pour cause de septaine.
Du gel et des masques sont disponibles en quantité suffisante sur tous les sites.
Les agent·e·s s'inquiètent de l'intervention de l'équipe de nettoyage suite à la déclaration de cas COVID et du traitement actuel de ces situations.
Le docteur de Pauw précise qu'un·e agent·e testé·e positif·ive peut ne pas être contaminant·e. Un·e agent·e testé·e positif·ive est placé·e en septaine et peut reprendre en présentiel après 7 jours sans test. Le risque de contamination est moindre à ce moment-là et le docteur de Pauw insiste sur les gestes barrière qu'il faut continuer à respecter.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 demande une information claire auprès des agent·e·s sur la procédure et la maîtrise des risques afin de les rassurer sur l'efficacité de la procédure.
Nous demandons également si les ASA gardes d'enfants sont maintenues pour toute la durée de l'état d'urgence sanitaire. M. Girault nous assure que c'est le cas.
Télétravail
610 ordinateurs ont été déployés, le taux d'équipement des agent·e·s est significatif.
40 à 50 demandes sont encore en attente.
M. Girault précise que le déploiement du matériel sera plus lent puisque l'équipe informatique va se réduire pour cause de congés bien mérités. La réorganisation de la DISI en janvier impactera la taille de cette équipe.
Le nombre de refus de télétravail est très faible.
Malgré cela, le pourcentage de télétravailleur·euse·s reste en dessous de la moyenne nationale, et de celle de l'interrégion.
La Direction pense inciter les agent·e·s en télétravail un jour hebdomadaire, à passer à deux jours.
Les représentant·e·s du personnel souligne les difficultés de compréhension de l'engagement au télétravail, puisque des agent·e·s ne souhaitent pas télétravailler au-delà de la période sanitaire.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 rappelle que le télétravail doit être pris en compte dans l'organisation du service afin de permettre à chacun·e de réaliser ses missions sereinement.
M. Girault est d'accord avec ce principe et indique qu'une réflexion sera menée dés janvier sur l'organisation du télétravail et du travail à distance.
NRP
Tou·te·s les agent·e·s qui intègrent des services restructurés au 1er janvier bénéficieront de toutes les applications nécessaires.
Tou·te·s les agent·e·s qui quittent une trésorerie connaissent les postes qu'il·elle·s vont occuper après leur transfert.
Les travaux sur le site de Lens ont pris un peu de retard. Sur Bruay, tout se déroule comme c'était prévu.
Un point de situation est disponible sur Ulysse 62. Il sera mis à jour de façon hebdomadaire.
Les représentant·e·s du personnel demandent des délais de route pour permettre aux agent·e·s de rejoindre leur nouveau poste après installation de leur bureau et du matériel à déplacer.
La Direction remarque que nous n'en sommes pas à notre premier déménagement et que des délais de route ne sont pas nécessaires.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 rappelle la phrase citée par Mme Ortiz dans son interview publiée sur Ulysse 62 « le succès n'est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succés. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez. » (Albert Schweitzer).
Lors de nos visites de sites, le bonheur de nos collègues ne nous a pas sauté aux yeux.
M. Girault reprendra sa tournée dans le département en février. Il n'a pas la même perception de l'état d'esprit des collègues. Il y a peu de situations particulières évoquées auprès de la Direction. De nouveaux collectifs de travail sont créés, il faut le temps que tout se mette en place.
Si les collègues se posent des questions, il n'a pas de problème à y répondre puisqu'il veut que tout se fasse dans la transparence.
Les questions/réponses posées à la Direction seront publiées sur Ulysse.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 remarque qu'une information a été publiée sur Ulysse concernant la création du Centre De Contact de Lens et que les collègues du CPSR sont cités comme prioritaires pour les postes implantés, sans qu'il·elle·s n'aient eu d'information sur le sujet.
Le CPSR va être supprimé et les collègues se posent de nombreuses questions, notamment sur le dispositif d'accompagnement financier et sur leur avenir puisqu'il·elle·s sont avant tout EDR.
L'équipe RH viendra répondre à leurs questions début janvier.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 insiste sur la nécessité de donner l'information la plus complète aux EDR/CPSR le plus tôt possible.
Forfait « mobilités durables »
La note de la DDFiP 62 présentant le dispositif du Forfait « Mobilités Durables » précise que les couples, mariés, pacsés ou en concubinage en sont exclus.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 conteste ce point puisque d'autres directions ne précisent pas ce point dans leur note départementale et que la fiche pratique du Ministère de l'Action et de la Fonction Publique n'en fait pas mention. Le FMD est déjà en application dans d'autres administrations sans cette restriction.
Le CSRH a posé la question des couples co-voiturant à la DG qui a répondu qu'ils étaient exclus. C'est pourquoi cette précision a été apportée.
Les représentant·e·s du personnel demandent une note le précisant, puisque d'autres documents indiquent le contraire. La Direction posera de nouveau la question à la DG.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 rappelle que la demande de Forfait Mobilités Durables est à déposer au plus tard le 31 décembre. Tou·te·s les agent·e·s qui souhaitent en bénéficier doivent faire la demande, qu'il·elle·s soient en couple ou non.
Fonds de solidarité
Le fonds de solidarité est une charge importante pour plusieurs services de la DDFiP, SOLIDAIRES Finances Publiques 62 demande quel dispositif est prévu pour faire face à ce surcroît de travail.
M. Girault reconnaît que la charge est importante (environ 20 Emplois Temps Plein) et qu'elle impacte de façon significative le réseau et la Direction.
Pour permettre d'absorber cette charge, des solutions sont envisagées pour du contrôle automatisé.
SOLIDAIRES Finances Publiques 62 remarque que le déménagement de SIE dans le cadre du NRP occasionne la suspension de remboursement de crédits TVA aux entreprises, alors que dans la situation actuelle elles ont encore plus besoin de ces sommes.
Nous insistons sur la nécessité de prendre en compte cette charge de travail supplémentaire pour que les versements puissent se faire dans de bonnes conditions.
Jour de carence
A compter du 1er janvier, le dispositif du jour de carence est suspendu pour les arrêts maladie liés au COVID, SOLIDAIRES Finances Publiques 62 demande une information claire des collègues sur le sujet.
M. Girault indique qu'une information vient d'être transmise à la Direction.
Mme Jouinot précise qu'il n'y a pas d'effet rétroactif.
Nous n'avions aucun doute sur le sujet, quand il s'agit de donner quelque chose aux agent·e·s, on revient rarement en arrière.
J-7 avant Noël, J-14 avant 2021.
Juste avant les vacances scolaires, juste avant les fêtes, il est de bon ton de souhaiter une bonne fin d'année à chacune et chacun.
Nous soulignons qu'en cette année très compliquée, nous aurions aimé avoir le soutien de la ministre de la Fonction Publique (au lieu de çà, elle préfère indiquer que les agent·es des Finances Publiques se tournent les pouces, voir l'article du bureau national « Une ministre ne devrait pas dire cela » https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/media/presse/3806-une-ministre-ne-devrait-pas-dire-cela.html ), une vraie reconnaissance de notre administration (au lieu de çà, notre DG, certes nous remercie, mais nous précise de nous reposer : eh oui, le NRP, les suppressions d'emplois, la perte de sens dans nos missions : ça fatigue toutes et tous les collègues).
Solidaires Finances Publiques 62 souhaite à celles et ceux qui sont isolé·es, à celles et ceux pour qui le temps des fêtes n'est pas toujours synonyme de joie, à celles et ceux qui retrouveront leurs proches, à toutes et tous les collègues, une bonne fin d'année.
Nous n'oublions pas que les politiques, le gouvernement, l'administration comptent trop souvent sur NOTRE sens du service public et NOTRE conscience professionnelle.
Nous méritons MIEUX, beaucoup MIEUX que de simples mails de « bonnes fêtes ».
PRENEZ SOIN DE VOUS
Forfait Mobilités Durables
Vous trouverez ci-dessous le mail envoyé à la direction ce jour concernant la note départementale.
Solidaires Finances Publiques 62 conseille aux collègues d’envoyer votre attestation avant le 31 décembre, même si vous êtes marié, pacsé ou en concubinage et que vous vous êtes déplacé.e en vélo et/ou en co-voiturage au moins 50 jours (proratisés en fonction de votre quotité de travail) pour vous rendre sur votre lieu de travail en 2020.
« Bonjour,
La note départementale concernant le forfait mobilités durables a été diffusée aux collègues.
Solidaires Finances Publiques 62 rejette la partie de la note qui exclut les couples mariés, pacsés ou en concubinage du forfait mobilités. Vous vous basez sur l'article L 3132-1 du code des transports qui effectivement définit la notion de co-voiturage mais cet article n'indique en aucune façon qu'un couple ne peut co-voiturer.
A titre d'exemple, la note départementale de la Somme n'exclut pas les couples.
Solidaires Finances Publiques 62 rappelle que le forfait mobilités durables a été mis en place pour inciter les collègues à utiliser des modes de déplacement plus propres. Ni le décret pour la Fonction Publique, ni la fiche pratique de la DGAFP, n'excluent les couples mariés, pacsés ou en concubinage.
Solidaires Finances Publiques 62 rappelle que des collègues mariés, pacsés ou en concubinage peuvent co-voiturer avec leur conjoint·e travaillant dans le privé ou dans une autre administration et que les collègues ayant un conjoint·e dans notre administration le peuvent également. L'article L.3132-1 ne parle que de conducteur effectuant un déplacement pour son propre compte et des passagers.
Nous vous demandons la réécriture de la note et de ne pas exclure toutes et tous nos collègues mariés, pacsés ou en concubinage. Nous vous rappelons également que vous avez la possibilité de contrôler pour vérifier les attestations de chacun·e.
En espérant qu'une note rectificative soit rapidement diffusée.
Cordialement »
Petit focus sur les conditions de travail des agent·es de la DGFiP,
Depuis plus d'une décennie, l'exercice des suppressions d'emplois est annuel à la DGFiP. Chaque année, la Direction Générale décline les emplois supprimés pour les directions qui la composent et rappelle qu'on ne doit surtout pas penser que seules les économies budgétaires en sont la cause, mais qu'on adapte les structures et le réseau aux évolutions de nos missions.
Bon, on adapte, on adapte mais à un moment ça devient trop serré.
Qu'à cela ne tienne, on ne peut plus rendre le même service aux publics, on ne peut plus apporter notre soutien et nos conseils aux collectivités, on ne peut plus réaliser l'ensemble de nos missions, ni mettre tous les moyens pour lutter contre la fraude fiscale, et bien on ne le fera plus !
Nos directeur·rices assument, les suppressions d'emplois sont décidées en haut lieu, il·elles n'y sont pour rien et il·elles ne feront, en aucun cas, remonter les appels au secours des agent·es, il·elles préfèrent répéter que ça ne sert à rien et que ce massacre est inévitable.
Année après année, on ferme les services, on transfère les missions, on déplace les agent·es, tout en affichant une évolution nécessaire sous couvert de plans divers et variés qui portent des noms inadaptés ou carrément inventés : démarche stratégique, géographie revisitée, nouveau réseau de proximité, quelle imagination !
Les agent·es ont grogné, trépigné, hurlé, manifesté, ne se sont pas résigné·es et ont gagné du temps, ont fait reculer des réformes, mais ont continué à travailler à grands coups de conscience professionnelle au détriment de leurs conditions de travail.
Nos dirigeant·es l'ont bien compris et recommandent aux encadrant·es d'être vigilant·es aux conditions de travail des agent·es malmené·es, il ne faudrait surtout pas qu'il·elles se lancent dans des mouvements de grande ampleur qui les contraindraient à reculer sur leurs réformes, et à ralentir les suppressions d'emplois.
Les conditions de travail parlons-en !
Les conditions de travail se définissent pas l'environnement matériel, cadre et organisation et l'environnement humain, collègues et hiérarchie.
Le cadre de travail c'est bien sûr bénéficier de tout l'équipement nécessaire pour exercer ses missions dans les meilleures conditions possible, mais pas seulement. C'est aussi travailler à proximité si on le souhaite, concilier vie familiale et vie professionnelle, pouvoir profiter du droit à la déconnexion, somme toute ne pas perdre sa vie à la gagner.
Notre administration bénéficiait de nombreuses structures, offrait différents métiers et les agent·es pouvaient, faire progresser leur carrière, jouir d'une mobilité fonctionnelle et géographique et pour tous ces événements rythmant leur carrière, il·elles pouvaient faire confiance à leurs représentant·es pour défendre leurs intérêts en CAP nationale ou locale.
Maintenant, le nombre de structures diminue et diminuera encore, la variété des métiers est en voie de régression et ces CAP n'existent plus que pour quelques éléments de gestion de leur vie d'agent·es. La départementalisation les oblige à demander un département entier s'il·elles souhaitent en changer, et les représentant·es du personnel doivent quelquefois hurler pour se faire entendre parce qu'il n'y a plus d'instances officielles.
Ne vous inquiétez pas les représentant·es de Solidaires Finances Publiques n'ont pas l'intention de se taire.
Pour l'organisation du travail, les CTL sont compétents et les élu·es jouent encore leur rôle de garde-fou quand les directeur·rices leur présentent de nouvelles organisations pour cadrer avec les plans démentiels de nos ministres.
Les CHSCT veillent au grain pour la sécurité et les conditions de travail des agent·es au quotidien, avec les moyens qui leurs sont alloués, alors bien souvent il faut faire des choix.
Ils existeront encore dans notre administration jusqu'en 2022, mais avec quel poids ?
Le 20 novembre 2020, en pleine période sanitaire inquiétante pour tous·tes, un décret vient préciser ce que la loi avait déjà organisé, la création du Comité Social d'Administration en remplacement des CTL et CHSCT. Une seule instance, moins de représentant·es du personnel pour porter les voix des agent·es et moins de temps à consacrer à l'organisation et aux conditions de travail.
Il y a de quoi se dire où est la logique dans tout ça ? Comment être attentif·ve aux conditions de travail quand on n'en n'a plus les moyens ?
Ne risque t'on pas de voir les agent·es moins enclins à supporter toutes les réorganisations qu'on leur impose si leurs conditions de travail se dégradent parce qu'il·elles ne peuvent plus voir évoluer leur carrière, qu'il·elles ne peuvent plus muter sans prendre de grands risques, qu'il·elles n'ont plus d'instance dédiée à leur sécurité et à leurs conditions de travail ?
Nos ministres ont choisi de ne plus mettre les moyens nécessaires à la préservation de vos conditions de travail tout en conseillant à nos encadrant·es d'y apporter une grande vigilance.
Ils ont choisi de prendre le risque de voir les agent·es refuser de se laisser anéantir et descendre dans la rue pour des mouvements de grande ampleur.
Pensez-y...Ne nous laissons plus faire !
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