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Les résultats de l’Observatoire interne 2025 de la DGFIP viennent d’être publiés. Derrière le satisfecit de la Direction Générale concernant le taux de participation et de certains indicateurs triés sur le volet, la dégradation des conditions de travail, la perte de sens au travail et les difficultés d’exercice de nos missions sont une nouvelle fois criantes.
Si les agents et agentes apparaissent un peu plus optimistes cette année (33 % se projettent favorablement dans leur avenir professionnel à la DGFiP, contre 30 % l’année précédente), ce chiffre est toutefois nettement inférieur à celui des autres directions ministérielles (40 %) et plus encore à celui de la Fonction Publique d’État dans son ensemble (67 %).
Dans le même esprit, 51 % des agent·es déclarent une motivation stable ou en hausse, contre 77 % à la Fonction Publique d’État.
La qualité de vie au travail atteint son niveau le plus élevé depuis la création de l’enquête, avec une note moyenne de 6,2 sur 10, mais là encore, cette progression reste en retrait par rapport à la moyenne ministérielle (6,4) et à celle de la Fonction Publique d’État (7,1).
Mais ces évolutions, si elles existent, ne suffisent pas à masquer les tensions profondes qui demeurent, car près d’un agent sur trois se déclare fatigué, 30 % se disent désabusés, 26 % inquiets, 7 % en colère.
Sur chacun de ces items, les résultats sont là aussi plus dégradés que ceux observés en moyenne dans le ministère ou dans la Fonction publique.
Le niveau de stress reste élevé, avec une note moyenne de 6,2 sur 10, et un tiers des répondants (34 %) évaluent leur stress entre 8 et 10 sur l’échelle. Dans ce contexte, seuls 23 % des agents de la DGFiP se sentent acteurs des changements qui les concernent, contre 52 % en moyenne dans la Fonction Publique d’État.
Ce que révèle l’Observatoire, c’est l’usure d’un mode de gestion autoritaire où les décisions sont prises sans les personnels, puis maquillées d’un vernis participatif.
Un système où l’employeur consulte sans jamais tenir compte de la situation des agents, où l’on affiche des chiffres sans jamais interroger ce qu’ils disent du vécu au travail et sans aucune analyse.
BREF, Circulez, y a rien à voir !
Voir l’article complet sur notre site national :
Prenons le temps, et constatons ensemble, comme une forme d'illustration de l'article précédent, ce que vos élus font comme travail réel au service de tous les agents de la DIRCOFI Nouvelle Aquitaine, et ce que la direction en fait comme communication, au mépris des textes, particulièrement de l’Article R. 254-74 du CGFP, qui encadrent pourtant les CSAL et sa FS-SSCT :
LES AVIS TELS QUE NOUS LES AVONS VOTé : Recueil_avis_votés_FS-SSCT_20250402_après_séance.pdf
VS
:LES AVIS TELS Qu’ils semblent avoir, ou ne pas avoir, existé :
Avis_decisions__CSAL_FS_02042025.pdf
Rassurez-vous (ou pas), vos représentants, élus Solidaires Finances Publiques, poursuivront leurs missions avec pugnacité pour défendre l'amélioration des conditions de vie au travail, dans toutes ses dimensions, à commencer par le chantier de fusion des sites du Champ de Mars et de la Rue de la Liberté qu'a décidé de mettre en oeuvre le directeur dans son message à tous les agents du 28 avril dernier.
La section Solidaires Finances Publiques, avec ses élus et mandatés, travailleront avec chacune et chacun d'entre vous pour décider des actions à mener pour faire entendre les voix des agents pour la défense de leurs intérêts individuels et collectifs.
Salut à toutes et tous,
En ces temps troubles, nous vous invitons à lire l'article intitulé "« On a basculé dans l’idiocratie » : quand les incompétents grimpent les échelons", publié par Le Point le 28 avril 2025
En résumé, cet article explore la montée en puissance de l'incompétence dans les sphères managériales du privé comme du public, où les apparences et les indicateurs priment souvent sur les compétences réelles.
L'article débute par l'exemple de Pierre, un développeur expérimenté qui, malgré sa maîtrise des outils et sa connaissance approfondie des processus internes, se voit écarté d'une promotion au profit d'un candidat plus jeune, davantage axé sur les présentations et les indicateurs de performance.
Cette situation illustre une tendance où la capacité à se mettre en avant et à manier le jargon managérial l'emporte sur l'expertise technique et la connaissance du terrain.
Ce phénomène, qualifié d'« idiocratie », reflète une culture d'entreprise, dans le privé comme dans le public, où la superficialité et la conformité aux normes de communication prennent le pas sur la compétence et l'efficacité.
Les décisions sont de plus en plus guidées par des tableaux de bord et des indicateurs, souvent déconnectés de la réalité opérationnelle, conduisant à une perte de sens et à une démotivation des employés compétents.
L'article met en lumière les conséquences de cette dérive, notamment la frustration des salariés expérimentés et la montée d'une forme de cynisme au sein des organisations. Il souligne également la nécessité de repenser les critères d'évaluation et de promotion pour valoriser les compétences réelles et l'engagement authentique, plutôt que la seule capacité à se conformer aux codes managériaux en vogue.
En somme, l'article appelle à une prise de conscience sur les dérives d'une culture d'entreprise centrée sur les apparences, et plaide pour un retour à des valeurs de compétence, de sincérité et de reconnaissance du travail bien fait.
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