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Salut à toutes et tous,

Vous trouverez dans cet article le compte rendu complet de vos élus Solidaires Finances Publiques suite à la FS-SSCT du 10/10/2024.

Plusieurs articles thématiques seront publiés à la suite sur les thèmes les plus importants sur lesquels nous poursuivons notre action déterminée pour stopper la détérioration des conditions de travail dans les services et brigades de la DIRCOFI Nouvelle-Aquitaine.

Bonne lecture !

pdfCR_FS-SSCT_10_oct_2024.pdf

Salut à toutes et tous,

Derrière ce titre tapageur, vous trouverez dans ce post un article qui relate, dans un autre versant de la Fonction Publique, et avec le témoignage d'un autre syndicat que le notre, la condamnation au pénal d'une ancienne directrice d'hôpital pour des faits de harcèlement moral envers ses agents.

Toute ressemblance avec des faits ou des personnes dans notre direction serait purement fortuite ...

Bonne lecture !

CONFLIT DEUX SALARIES TRAVAIL AVIS PSYCHOLOGUE

Huit agents et ex-agents du centre hospitalier de Lanmeur ont poursuivi en justice leur ancienne directrice pour harcèlement moral. Celle-ci a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis. Une peine confirmée par la Cour de cassation en juin dernier.

La situation de Sébastien, qui n’était déjà pas idéale durant les premiers mois d’exercice de son emploi, avec plusieurs arrêts de travail liés à ses conditions de travail, va se précipiter en juin 2017.

De retour d’une formation professionnelle en vue d’une reconversion, la directrice lui demande de démissionner, son ancien poste étant pourvu. « Je me renseigne et on me dit : “Ne démissionnez pas, vous avez un devoir de servir. Sinon, il faut rembourser les indemnités qui vous ont été versées pendant la formation à l’hôpital.” Évidemment, la directrice ne me l’avait pas précisé », explique Sébastien Capdevielle.

Ce dernier demande à être libéré de son devoir de servir, la directrice refuse. Il est alors placardisé : « Je me retrouvais avec un poste de contrôleur de gestion sans les droits informatiques permettant d’utiliser les outils nécessaires que j’avais créés, sans avoir les infos de la boucle du service éco. J’étais comme sourd et aveugle. »

La goutte d’eau qui fait déborder le vase tombe selon lui en 2019, lorsque la directrice aurait menacé physiquement une collègue de Sébastien. Il tente de saisir l’ARS, l’inspection du travail, le conseil de surveillance de l’hôpital … Sans succès.

C’est alors qu’il saisit le procureur de Brest, et le fait savoir à ses collègues : « J’ai obtenu une vingtaine de témoignages qui corroborent et recroisent ce que j’ai vécu. Quelques semaines plus tard, en septembre 2019, j’étais convoqué à la gendarmerie. » Il porte plainte pour harcèlement moral.

L’altercation entre l’agente et la directrice a constitué un élément déclencheur pour d’autres agents. Vingt personnes se font ainsi connaître de la justice, sept plaintes sont retenues.

Salut à toutes et tous !

Vous trouverez ci-après la lettre ouverte de vos élu.e.s Solidaires Finances Publiques au président du CSAL et de la FS de la DIRCOFI Nouvelle-Aquitaine, suite à la tenue de la dernière FS-SSCT le 10 octobre 2024.

Par ce courrier, nous alertons une seconde fois officiellement la Direction Générale des conditions inacceptables dans lesquelles nous sommes contraint.e.s d’exercer notre mandat.

Cette fois ci, il faut que cela cesse !

pdflettre_ouverte.pdf

Nous vous informons aussi que, suite à cette FS-SSCT, plusieurs élus ont co-signé une fiche de signalement qui fait état des menaces et violences verbales qu'ils / elles ont subi et / ou ont été témoins lors de cette FS-SSCT du 10 octobre 2024.

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Lettre ouverte des élus de la section Solidaires Finances Publiques Dircofi Sud-Ouest au Président du CSAL-FSSSCT de la DIRCOFI Nouvelle-Aquitaine :

Monsieur le président,

Too much

Salut à toutes et tous,

Vous trouverez dans cet article la déclaration liminaire lue par vos élus Solidaires Finances Publiques à la FS-SSCT du 10/10/2024.

Bonne lecture !

Après le très mauvais feuilleton de l’été, nous avons assisté fin septembre à la nomination du nouveau gouvernement. On peut le dire tout net : il s’agit d’une aberration démocratique.

En effet, un parti indubitablement défait conserve des postes-clé. Un autre, le plus minoritaire de l’assemblée, s’accapare une majorité de portefeuilles ministériels importants.

C’est un déni de réalité au sommet de l’État !

(...)

Et le déni de réalité est aussi à la DIRCOFI Nouvelle-Aquitaine !

Nous le disons : il ne faut jamais s’habituer à la violence, qu’il s’agisse de cas de harcèlement ou de management toxique.

Il ne faut jamais accepter des situations où l’on voit des collègues en souffrance et un employeur qui laisse agir en toute impunité. La direction doit prendre ses responsabilités et assurer la santé et la sécurité de tous les agents.

Hélas, dénis, mensonges, travestissement des faits, gestion inhumaine des ressources, objectifs irréalistes, irréalisables, pression permanente, mise en compétition incessante, et leurs conséquences nuisibles pour la santé tels, pétages de plomb, craquages, agressivité, violences verbales, surmenage, peur, honte, sidération, dépression ou arrêts maladie.

Tel est le quotidien d’un nombre grandissant d’agents en poste à la DIRCOFI Nouvelle-Aquitaine.

Malheureusement, le malaise s’amplifie et s’aggrave chaque année, quel que soit le service, la fonction, le lieu de travail, comme en témoigne les très nombreuses lignes du DUERP dédiées aux risques psycho-sociaux.

Il faut également noter qu’un nombre grandissant de chefs de service ose enfin s’exprimer à ce sujet, pour leur propre compte.

C’est là que l’on comprend mieux l’origine latine du mot « travail », issue du latin populaire tripaliare, signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium », ce dernier représentant le nom d’un instrument de torture fort peu sympathique.

Qu’attend la direction pour réagir, et même mieux, pour agir ?

Davantage de dépressions, d’arrêts maladie, des tentatives de suicides, voire des suicides peut-être ?