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Mois de Mai plein de ponts, mois de Juin plein de réunions, revenons enfin sur le CSAL du 17 avril dernier, où vos élus avaient pu constater que le directeur disposait maintenant de nouveaux Totems ...
En juin 2024, la direction informait les élus d’un audit sur la Formation Professionnelle en ces termes:
Face aux constats qui ont conduit à mener cette enquête, les représentants du personnel demandaient (voir ici) que :
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l’audit « approfondi » se base sur un questionnaire à l’attention de tous les agents de la DIRCOFI,
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ce questionnaire soit co-construit avec les représentants du personnel lors d’un groupe de travail spécifique où l’auditeur viendrait présenter son pré-rapport,
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dans la négative, les propositions des représentants du personnel de 2023 concernant le zonage Nord et Sud de la formation professionnelle en plus de la zone centrale de la région bordelaise, soit effectivement étudiée, afin que des solutions locales soient trouvées,
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les agents qui participent à l’élaboration et au déroulement des formations professionnelles soient dispensés, en conséquence, d’une partie des travaux annuels attendus par ailleurs.
Force est de constater qu’aucun de ces points n’a fait l’objet d’une suite positive de la part de la direction.
Aussi, nous considérons que les préconisations de ce rapport (qui ne nous a pas été transmis, selon la volonté habituelle du président-directeur de ne pas faire de « cogestion » avec les représentants du personnel) sont notoirement insuffisantes, par exemple :
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l’évaluation « à chaud » des formations, qui existe depuis de nombreuses années, sous un format automatisé,
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le bilan individuel annuel des formations suivies, puisqu’il existe de façon formelle dans le cadre de l’entretien annuel d’évaluation professionnel.
Les élus invitent donc la direction à suivre leurs propositions, en travaillant au sein d’un groupe de travail dédié.
Mois de Mai plein de ponts, mois de Juin plein de réunions, revenons enfin sur le CSAL du 17 avril dernier, où vos élus avaient pu constater que le directeur disposait maintenant de nouveaux Totems ...
Les documents transmis aux élus pour le CSAL font état des résultats de l’activité de la DIRCOFI pour l’année 2024.
Après une baisse sensible des effectifs disponibles à 196 agents en 2023, contre 202 en 2022, et 210 en 2021, les chiffres pour 2024 font état d’un effectif disponible total de 215 pour 225 agents "théoriques", tous grades confondus.
Les décomptes entre les effectifs "théoriques" et les effectifs disponibes sont ainsi résumés par la direction :
Outre que nous nous interrogions sur le fait que « – 10 » équivalent à « +4,44 % », les élus s’interrogent sur la remontée spectaculaire des effectifs disponibles en 1 an.
Ainsi, si ce chiffre était confirmé, est-ce que la direction peut expliquer aux élus le passage de 196 à 215 agents disponibles en un an ?
La direction nous dit par ailleurs : « La DIRCOFI NA a été au rendez-vous de l’objectif fixé en nombre de contrôles avec 1 465 affaires rendues (en 2023, 1 387 contrôles avaient été réalisés pour une cible à 1 465). »
Les élus s’interrogent à nouveau sur les chiffres à retenir, car ce tableau fait état de la réalité suivante :
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Pour 2023 : objectif : 1387, réalisé : 1365.
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Pour 2024 : objectif : 1466, réalisé : 1461.
La direction estime par ailleurs que « Il est à noter que la BPAT a contribué de manière significative à la réalisation du repère d’activité avec 55 contrôles supplémentaires par rapport à son objectif initial ».
Mais, en page 7 du rapport à propos de la BPAT, la direction indique que « la brigade a rendu 298 dossiers en 2024 pour un objectif de 235, au cours d’une année marquée par le renforcement de la brigade patrimoniale et l’arrivée de deux agents novices dans le contrôle patrimonial et le départ en 2023 de deux agents très expérimentés. »
Or, 298-235=63, et non 55.
Nous savons que les collègues de la BPAT ont travaillé d’arrache-pied pour atteindre l’objectif, parfois au détriment de leur santé, pouvant aller jusqu’au Burn-Out.
Nous constatons leurs efforts valeureux pour dépasser l’objectif, quelle que soit la méthode de calcul retenue par la direction.
Les élus attirent l’attention de tous les agents sur le fait qu’on leur demande toujours plus de travail pour remplir des objectifs qui tendent à dégrader leur santé.
Mois de Mai plein de ponts, mois de Juin plein de réunions, revenons enfin sur le CSAL du 17 avril dernier, où vos élus avaient pu constater que le directeur disposait maintenant de nouveaux Totems ...
Pour rappel, 850 emplois nets ont été supprimés en 2023, puis 200 en 2024, après avoir constaté près de 20 000 emplois supprimés à la DGFIP en 10 ans. Cette année 2025, alors qu’un ancien 1er ministre avait pourtant promis qu’il n’y aurait pas de suppression d’emploi, ce sont à nouveau 550 emplois qui sont supprimés.
À la DIRCOFI Nouvelle-Aquitaine, après 4 ans de suppressions d’emplois, qui ont vu l’effectif total en perdre 9, la Direction s’est vue « renforcée » de 4 en 2023, puis l’année dernière, 4 de plus ont été redéployés vers notre direction, ne parvenant donc pas à atteindre le niveau des 9 emplois perdus auparavant.
Avec celui redéployé vers la DIRCOFI cette année, nous revenons donc à la situation des effectifs de 2018.
Les élus avaient demandé au Directeur dans leur 1er avis de l’instance en janvier 2023 de proposer à la DGFIP de renoncer aux suppressions d’emplois afin de préserver la santé au travail des agents et de donner des perspectives positives aux équipes de travail partout sur les territoires.
Cette demande a-t-elle été entendue ? A l’évidence non, et même, malgré un engagement au plus haut sommet de l’État, le moratoire des suppressions d’emplois en 2025 est rapidement passé à la trappe.
Les élus au CSAL rappellent que les suppressions d’emplois à la DGFIP, et particulièrement dans la sphère CF, ont des conséquences néfastes sur l’organisation de la programmation et par suite, sur le volume et la qualité des travaux de vérifications de comptabilités dans les brigades, ainsi que sur le cadencement des travaux des vérificateurs, entre autres.
Les élus rappellent leur souhait qu’un poste d’agent dit « de collaboration », cadre B ou C, soit créé à la BPAT, comme c'est le cas dans toutes les BPAT des autres DIRCOFI, ou dans toutes les brigades extérieures de la DIRCOFI Nouvelle-Aquitaine, afin de permettre aux vérificatrices et vérificateurs de se concentrer uniquement sur le contrôle des dossiers.
De plus, les élus tiennent à rappeler que suite aux suppressions de postes des années passées, il ne reste que 3 contrôleurs pour 5 brigades de vérifications à Bordeaux. Ces mêmes contrôleurs en sous-effectifs doivent en plus de leurs tâches habituelles, remplacer l’agent C lors de ses absences, suite à la suppression il y a deux ans d’un secrétaire rue de la liberté.
Les élus considèrent qu’il est nécessaire de créer rue de la liberté un poste de C et 2 postes de B. Ainsi comme dans toutes les autres brigades de la DIRCOFI, les brigades 1, 2, 3, 4 et 12 auraient un agent de collaboration à leur disposition sans qu’il soit occupé au courrier, à l’accueil ou à la gestion de site. Et les chefs de service pourraient se consacrer plus amplement au suivi des brigades.
Les élus constatent toujours que les méthodes managériales et la dégradation des missions et des conditions de travail génèrent un appel d’air vers l’extérieur pour des collègues qui préfèrent quitter la sphère CF pour préserver leur santé, que des postes de chefs de brigades continuent de rester vacants, etc.
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