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attentionPrenons le temps, et constatons ensemble, comme une forme d'illustration de l'article précédent, ce que vos élus font comme travail réel au service de tous les agents de la DIRCOFI Nouvelle Aquitaine, et ce que la direction en fait comme communication, au mépris des textes, particulièrement de l’Article R. 254-74 du CGFP, qui encadrent pourtant les CSAL et sa FS-SSCT :

LES AVIS TELS QUE NOUS LES AVONS VOTé :
pdfRecueil_avis_votés_FS-SSCT_20250402_après_séance.pdf

VS

:LES AVIS TELS Qu’ils semblent avoir, ou ne pas avoir, existé :

pdfAvis_decisions__CSAL_FS_02042025.pdf

Rassurez-vous (ou pas), vos représentants, élus Solidaires Finances Publiques, poursuivront leurs missions avec pugnacité pour défendre l'amélioration des conditions de vie au travail, dans toutes ses dimensions, à commencer par le chantier de fusion des sites du Champ de Mars et de la Rue de la Liberté qu'a décidé de mettre en oeuvre le directeur dans son message à tous les agents du 28 avril dernier.

La section Solidaires Finances Publiques, avec ses élus et mandatés, travailleront avec chacune et chacun d'entre vous pour décider des actions à mener pour faire entendre les voix des agents pour la défense de leurs intérêts individuels et collectifs.

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Salut à toutes et tous,

En ces temps troubles, nous vous invitons à lire l'article intitulé "« On a basculé dans l’idiocratie » : quand les incompétents grimpent les échelons", publié par Le Point le 28 avril 2025

En résumé, cet article explore la montée en puissance de l'incompétence dans les sphères managériales du privé comme du public, où les apparences et les indicateurs priment souvent sur les compétences réelles. 

L'article débute par l'exemple de Pierre, un développeur expérimenté qui, malgré sa maîtrise des outils et sa connaissance approfondie des processus internes, se voit écarté d'une promotion au profit d'un candidat plus jeune, davantage axé sur les présentations et les indicateurs de performance.

Cette situation illustre une tendance où la capacité à se mettre en avant et à manier le jargon managérial l'emporte sur l'expertise technique et la connaissance du terrain. 

Ce phénomène, qualifié d'« idiocratie », reflète une culture d'entreprise, dans le privé comme dans le public, où la superficialité et la conformité aux normes de communication prennent le pas sur la compétence et l'efficacité.

Les décisions sont de plus en plus guidées par des tableaux de bord et des indicateurs, souvent déconnectés de la réalité opérationnelle, conduisant à une perte de sens et à une démotivation des employés compétents. 

L'article met en lumière les conséquences de cette dérive, notamment la frustration des salariés expérimentés et la montée d'une forme de cynisme au sein des organisations. Il souligne également la nécessité de repenser les critères d'évaluation et de promotion pour valoriser les compétences réelles et l'engagement authentique, plutôt que la seule capacité à se conformer aux codes managériaux en vogue

En somme, l'article appelle à une prise de conscience sur les dérives d'une culture d'entreprise centrée sur les apparences, et plaide pour un retour à des valeurs de compétence, de sincérité et de reconnaissance du travail bien fait. 

Lien : https://www.lepoint.fr/economie/on-a-bascule-dans-l-idiocratie-quand-les-incompetents-grimpent-les-echelons-28-04-2025-2588357_28.php

Aides publiques reçues vs investissement vs dividendes

Vous trouverez à la fin de ce post un article qui analyse la gestion financière de l’État français depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir en 2017, pointant une série de politiques ayant aggravé le déficit public sans amélioration des services publics.

En résumé, dans son article « Finances publiques : où est passé l’argent ? », le sociologue Nicolas FRAMONT (1) dénonce la gestion des finances publiques sous Emmanuel Macron.

Selon lui, malgré une dette publique qui s'est creusée entre 2017 et 2024, les citoyens n'ont pas vu d'amélioration de leur quotidien : au contraire, les services publics se sont dégradés.

L'auteur retrace chronologiquement plusieurs mesures qui, selon lui, ont contribué à ce gaspillage :

2017 :

Emmanuel Macron réduit les recettes fiscales en supprimant l'ISF et instaurant une flat tax, offrant d'importants avantages aux plus riches sans impact positif mesurable sur l'économie (selon France Stratégie).

Simultanément, il amplifie les exonérations de cotisations patronales et les baisses d'impôts pour les entreprises, pour un coût annuel de 200 milliards d’euros, sans création significative d’emplois ou de relocalisation industrielle (selon l’Institut des politiques publiques).

2019 :

Suite au mouvement des Gilets jaunes, augmentation de la prime d'activité (plutôt qu'une hausse du SMIC), faisant peser sur les contribuables la charge des bas salaires versés par les entreprises.

2022 :

Le scandale McKinsey révèle le recours excessif et coûteux aux cabinets de conseil, doublonnant souvent des compétences publiques existantes, et profitant à des proches du pouvoir en exacerbant la gabegie publique.

2023 :

Explosion du nombre d’apprentis via des aides publiques massives aux entreprises, pour un coût d’environ 25 milliards d’euros en 2024, sans réelle garantie de formation de qualité, ni d’insertion durable pour les jeunes.

2025 :

La tentative d’instaurer une légère surtaxe sur les grandes entreprises échoue sous la pression de lobbies économiques, illustrant l'incapacité du gouvernement à taxer équitablement les plus riches.

Résultat :

La dette publique s’est alourdie sans investissement productif, servant essentiellement à enrichir les grandes fortunes. La fortune des 500 familles les plus riches a été multipliée par 3,1 en dix ans.

Pendant ce temps, les services publics se dégradent et la pauvreté progresse, renforçant une dynamique de concentration des richesses dénoncée par l’auteur comme un « pillage organisé » au profit des possédants.

Et de conclure que l’État a organisé un transfert massif d’argent public vers les entreprises privées et les plus riches, sans bénéfice collectif clair, sous couvert de modernisation et de soutien économique.

age du patrimoine

(1) Nicolas FRAMONT est un sociologue français, fondateur et rédacteur en chef de Frustration magazine.

Lien vers l’article : https://frustrationmagazine.fr/finances-publiques-ou-est-largent